L Amour Et L Honneur

leur obéissance à leur dame et de leur amour, acceptant en cela le point essentiel de la morale courtoise, et aussi le plus contesté par les moralistes sévères au nombre desquels on prétend le ranger. Le Cid a dû une bonne part de son succès, nous en avons vu le témoignage chez Corneille lui-même, à la fameuse scène IV de l’acte III, où Rodrigue explique à Chimène qu’il a dû venger son honneur en considération même de son amour, et non pas aux dépens de cet amour.

flatte de vous avoir mis en état de n’avoir sans moi que des plaisirs imparfaits, et je suis plus heureuse que vous, puisque je suis plus occupée. » Elle ajoute que son absence ne diminue en rien l’amour qu’elle éprouve et lui confie que tout son honneur et sa religion sont consacrés à l’aimer puisqu’elle a commencé un jour. Troisième lettre : Elle lui reproche son silence et le « peu d’apparence de (son) retour, la froideur de (sa) passion et de (ses) derniers adieux, (son) départ, fondé sur

souvenir de ma gloire passée !
 Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
 Précipice élevé d’où tombe mon honneur  Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,
 Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? Comte, sois de mon prince à présent gouverneur : Ce haut rang n’admet point un homme sans honneur ;
 Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne ,
 Malgré le choix du roi, m’en a su rendre indigne.
 Et toi, de mes exploits glorieux instrument

Corneille, le héros analyse un état d’âme ou une situation complexe. Il oscille entre honneur et son amour, déchiré entre les deux, que faut-il faire ? Doit-il venger son père en se battant contre le père de Chimène et perdre l’amour de sa maîtresse ou perdre son honneur en renonçant à la vengeance. « j’attire ses mépris en ne me vengeant pas ». Chimène ne pourra plus l’aimer mais il conservera son estime et lui son honneur. A la fin de la scène la résolution est prise. Nous voyons que le monologue est

naissance de son enfant. Silvia, seul -Qui l'eu cru que je serais si enchantée de mon mariage avec mon tendre époux? (colle ses mains à son ventre), Moi qui me voyait rester fille jusqu'à la fin de ma tendre existence. Me privant d'un amour merveilleux! Un amour qui donne au cœur un rayon d'enchantement! Pourtant mon union avec mon bien aimé me donne une éternelle reconnaissance envers ce sentiment. Trois ans d'enchantement et d'émerveillement. Bien sûr cette union est un mariage de cœur! Ma pensée

Scène 3 PHEDRE, OENONE OENONE Il faut d'un vain amour étouffer la pensée, Madame. Rappelez votre vertu passée : Le roi, qu'on a cru mort, va paraître à vos yeux ; Thésée est arrivé, Thésée est en ces lieux. Le peuple pour le voir court et se précipite. Je sortais par votre ordre, et cherchais Hippolyte, Lorsque jusques au ciel mille cris élancés... PHEDRE Mon époux est vivant, Oenone, c'est assez. J'ai fait l'indigne aveu d'un amour qui l'outrage ; Il vit ; je ne veux pas en savoir

a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. SGANARELLE: Il vous serait aisé de pacifier toutes choses. DOM JUAN: Oui; mais ma passion est usée pour Done Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon cœur entre quatre murailles. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. Mon cœur est à toutes les belles, et c'est à elles à le prendre tour

Présentation du dilemme douloureux : les différentes formes de fatalités tragiques. Le Cid : L’ensemble des stances du monologue du Cid, révèle la difficile situation à laquelle est confronté Rodrigue : choisir entre son honneur et son amour. Il est tiraillé entre la volonté de venger l’honneur de son père qui a subi un affront venant du Comte, père de Chimène ; et entre le souhait de préserver l’amour de sa maitresse Chimène en ne provoquant pas son père en duel. Ici la fatalité tragique se

et sont promis l’un à l’autre. Mais tout bascule lors d’une querelle causée par la jalousie de Gormas, celui-ci offensera Diègue. Le vieille homme alors trop vieux pour se venger, fait appel à son fils pour sauver son honneur. Rodrigue sera dès lors perdu entre amour et honneur…» Le décor est très bien pensé ! Il est simple et ne surcharge pas la scène ce qui permet de mieux se concentrer sur les personnages et leurs jeux d’acteur. Chaque objet est symbolique (ex : livre, radio,…) et on y fait

Elle est déchirée entre ces deux villes qui sont tous les deux précieuses à elle. Sabine se sent Albaine parce qu’elle est née en Albe. Albe est sa ville maternelle donc son « premier amour » (Acte I, Scène I). Sabine dit, « Albe, où j’ai commencé de respirer le jour, Albe, mon cher pays, et mon premier amour » (Acte I, Scène I). Sabine a un sentiment pour Albe. Il est compréhensible que Sabine soit attachée à sa ville maternelle parce que c’est Albe où elle a grandi et d’où vient sa famille