L Angoisse Chez Sartre

paysans sur la grande propriété nobiliaire. Le roman révèle autre chose, un conflit de classes où triomphe la bourgeoisie des usuriers. Balzac obéit à une idéologie légitimiste, il a une acuité qui le dépasse lui-même, qui va au-delà de son projet. Sartre reproche à Flaubert de n’avoir pas écrit une ligne pour empêcher la répression de la Commune, devant laquelle il marque une « incompréhension apeurée ». L’on ne serait confondre ce rentier pusillanime avec l’auteur de l’Education sentimentale, qui

pas ne pas nous rendre compte que nous faisons, même si cette sensation est confuse et ténue. La conscience accompagne chacun de nos faits et gestes. Dès que nous pensons, avons une activité mentale quel qu’elle soit, nous le savons. C’est ce que Sartre appelle la « translucidité de la conscience », rien ne lui échappe et c’est aussi pourquoi notre existence ne peut nous échapper, selon Descartes, dès que nous pensons, nous le savons et nous savons que nous sommes. Cette conscience apparaît d’autant

 FREUD  (1856-­‐ 1939)   d’histologie   –  études  médicales  :  (1873-­‐1881)  •  travaux   –  diplôme  de  médecine  puis  spécialisation  en   neurologie  (1885)   –  stages  chez  CHARCOT  et  BERNHEIM  (1885)   –  installation  à  Vienne  (1886)  •  collaboration  avec   BREUER  (Anna  O.)  •  mise  au  point  de  la  méthode   cathartique  (est  une

scolarité sera marquée par de nombreux renvois, dont le Couvent des oiseaux pour « manque de spiritualité ». Cependant, elle lit énormément de grands auteurs et aura même une très grande admiration pour l’un d’eux : Jean Paul Sartre (avec qui elle se liera d’amitié par la suite)[footnoteRef:1]. Son œuvre compte une trentaine de romans dont le Château en Suède (Prix du Brigadier), Un certain sourire (1956), Aimez-vous

conscience de soi, c’est s’interroger sur soi, sur ce que l’on peut faire et dire, dont le sens nous échappe parfois. 36 LE SUJET PhilCor2004L,ES,S 26/08/03 18:04 Page 37 Les lapsus, les actes manqués, les rêves chez l’homme sain, ou les symptômes psychiques chez le malade amènent Freud à postuler l’hypothèse de l’inconscient. Sans lui, bien des actes, même les plus quotidiens, demeuraient incohérents. Prendre conscience de soi, c’est alors admettre que le sujet n’est pas transparent

« je » de la conscience, du moi comme une conscience réfléchi c’est-à-dire que la conscience fait un retour sur ses pensées, ses actions. Si la conscience cartésienne est fermée sur soi même c’est-à-dire qu’elle est une subjectivité, la conscience chez Husserl est toujours conscience de quelque chose. Généralement : on considère que la conscience de soi est le propre de l’homme : « posséder le « je » il n’y a que l’homme indéfiniment au dessus sur terre. Par là il est une personne ». Cela signifie

vers l’avenir, parce qu’il y a un projet. La conscience est coextensive à la vie (plante, animal, homme), elle est plus active chez l’homme alors que chez la plante elle est quasiment endormie. De cela, il tirait une définition générale de la conscience, donc la conscience est synonyme de choix. Cela ne veut pas dire que l’homme, qui manifeste le plus de conscience chez les vivants, soit toujours à 100% conscient ! On ne peut réserver, pour Bergson, la conscience qu’à l’homme. appel à la modestie

qu'il n'a rien à craindre puisqu'il est innocent, K. n'a pas fait attention à ses paroles. Cette situation l'accable tellement qu'il finira en quelque sorte par penser que sa faute c'est lui-même ; c'est ainsi que, se sentant plus frustré et plus angoissé que jamais, il s'est donc laissé tuer pour en finir au plus vite avec ses problèmes. 2) Une situation irrationnelle Le texte commence par présenter un employé de banque modèle et insignifiant dans son lit un matin, comme s'il s'agissait

la description imagée du professeur Mangemanche. Ces descriptions campent Mangemanche dans une attitude, décrivent en quelques traits l’aspect physique de ce docteur et traduisent dans le troisième exemple, l’état pitoyable de Chloé qui revient de chez le docteur. Ces représentations relèvent de la stylisation par : - Un goût de simplification des formes ; - Un choix judicieux des détails descriptifs ; - Une représentation avec une volonté de style - Un effort

l’écrivain afin qu’il les retranscrivent par l’écriture. Afin d’imager cette idée, il cite la « lanterne magique » présente dans l’œuvre de Proust. Cette lanterne est présente dans le premier volume d’A La Recherche du temps perdu intitulé, Du Côté de chez Swann. Dans les premières pages de son œuvre, on peut donc lire : « La lanterne magique (…) dont on coiffait ma lampe (…) substituait à l’opacité des murs l’impalpables irisations, de surnaturelles, apparition multicolore où légendes étaient dépeintes