L'Autre

mais aussi la reconnaissance de l’autre. Nous interagissons avec Autrui pour lui montrer de quoi nous sommes capables et nous cherchons irrémédiablement la meilleure place, celle où Autrui ne pourra que nous contempler et nous respecter. Nous forçons donc le respect de l’Autre en travaillant dur et aussi pour nous détacher de notre situation d’esclavagisme vis-à-vis d’Autrui et pour créer le besoin pour lui d’avoir toujours besoin de l’ego. Nous voulons que l’autre dépendent toujours de nous, qu’il

article. Il vient du latin alter qui signifie différent et de hic qui signifie proximité/relation. Une double tendance, une lié à la différence, l’autre à l’étrangeté. Autrui est un paradoxe, c’est l’autre sans l’être. Ce n’est pas moi mais ce n’est pas non plus celui qui est sans rapport à moi. Ni le même, ni l’autre. Autrui est mon alter ego (l’autre moi). Il n’est pas mon semblable mais impossibilité de le considérer comme tout autre car il n’est pas une chose. Il a un statut et une dignité.

dans cet être de son être-pour-soi, elle est quelque chose de singulier. Ce qui est autre pour elle est objet comme objet inessentiel, marqué du caractère du négatif. Mais l'autre est aussi une conscience de soi. Un individu surgit face à face avec un autre individu. Surgissant ainsi immédiatement, ils sont l'un pour l'autre à la manière des objets quelconques ; ils sont des figures indépendantes et, parce que l'objet étant s'est ici déterminé comme vie, ils sont des consciences enfoncées dans

protéger du regard de l’autre, ou est-elle une réaction dangereuse qui met en péril nos rapports avec autrui ? Comment créer avec l’autre un monde commun : est-on condamné à rester enfermé dans notre subjectivité ? Dans un premier temps, nous verrons qu’il faut craindre le regard de l’autre pour préserver notre intégrité, puis dans un deuxième moment qu’on ne doit pas vivre dans la crainte de l’autre. Enfin nous nous demanderons s’il est possible de créer un rapport à l’autre fondé sur la confiance

réconfort et soutient à l'autre. Tout cela dans une optique désintéressée à aimer et à se consacrer aux autres. Ces traits de caractère sont justement et souvent ce qui déclenche le début d'une amitié. En outre,c'est ce qui incite, de manière inconsciente, autrui à s'ouvrir petit à petit et enfin à se confier. Ainsi, l'amitié donne l'accès à autrui et à ses plus secrètes pensées et ressentiments. De ce fait, des individus initialement distant se rapprochent l'un de l'autre et subséquemment, partagent

I) Le solipsisme et le problème de la connaissance d’autrui A) Position du problème B) L’approche analogique d’autrui et ses limites Ce que je cherche à connaitre c’est ce que ressent l’autre et ce qui est visible ce qui se donne objectivement se sont ses comportements, pour connaitre l’état subjectif de l’autre je vais m’appuyer sur ce que je connais de moi-même, tel comportement objectif correspond chez moi à tel état d’esprit, si autrui possède le même comportement il aura le même esprit que

1° Introduire le problème du cogito ressaisi par Sartre Ce texte philosophique porte sur la découverte de l’être conscient. La question est orientée vers la reconnaissance : Quelle est la condition de la conscience comme savoir de soi ? C’est l’autre. Mais Sartre déduit de cette condition une conséquence plus radicale : la relation est constitutive de la liberté et c’est à l’homme de décider de sa propre nature et du sens du monde. La position de Sartre sur la découverte de soi s’articule logiquement

d’ « autrui » renvoie à tout individu qui est autre que soi, ce qui pose problème au regard de ce qu’est aimer. Cette notion vaste plonge le sentiment de soi à l’autre dans une profonde généralité, là où aimer relève de la singularité de la relation et de l’objet. En outre, si autrui apparaît si aimable pour le cœur humain, c’est sans doute parce que l’autre est celui qui renvoie à chacun une image flatteuse de soi : l’amour pour autrui serait alors paradoxalement un amour fondamentalement tourné vers soi

événements exagérée. Ces réactions sont pourtant motivées par un ensemble de facteurs liés à la dynamique psychologique des négociations : · convaincus que son point de vue est incontestable, · incapable d’accorder une certaine valeur à la réalité de l’autre, · cantonnés dans des positions qu’on considère comme les seules acceptables et · souhaitant avoir à tout prix gain de cause pour protéger son image, on en vient à oublier l’objet principal de la négociation et on laisse se créer un antagonisme

peut-on vaincre la peur de l’autre ? Intro : La peur se définit comme un « phénomène psychologique affectif marqué qui suit la prise de conscience d’un danger réel ou imaginé.» La peur est universelle, depuis qu’il existe l’homme a peur, comme l’a dit Sartre : « Tous les hommes ont peur. Tous, celui qui n’a pas peur n’est pas normal. » Nous pouvons dire que « vaincre » désigne le fait de combattre, de dépasser, de réduire à néant une chose. Autrui c’est l’autre homme, celui qui est un homme comme