L Ere Du Vide Lipovetsky

L’ère du vide. Essais sur l’individualisme contemporain. Gilles Lipovetsky I/L’auteur II/ L’ouvrage Gilles Lipovestskydresse ici un diatribe véhément de la société de la fin du XXème siècle, dans laquelle l’indifférence a succédé à l’autorité et la discipline. En effet, l’ouvrage du philosophe s’articule autour de ce concept : il passe au peigne fin chacune des attitudes, chacun des comportements de l’individu, pour en arriver à la conclusion qu’aucun domaine des relations sociales n’échappe

L’ère du vide I. Vers une société de plus en plus centrée sur l’individu * La société ancienne et son évolution intrinsèquement liée à la montée de la démocratie. Gilles Lipovetsky tente lui aussi d’analyser les comportements des individus dans le monde contemporain et parvient à démontrer qu’un nouveau stade historique de l’individualisme semble avoir été atteint. Le nouvel âge démocratique, où la volonté initiale est bien de faire participer le peuple, se traduit d’ailleurs par un

Lipovetsky, philosophe postmoderne ayant écrit entre autre Le bonheur paradoxal , La société de déception et L’écran global analyse dans ce texte tiré de l’Ere du vide les facteurs aboutissant à la domination de l’hédonisme dans nos sociétés. Mais avant de se pencher sur la quetion , il serait pertinent de définir le terme d’hédonisme. Tiré du grec hēdonḗ signifiant plaisir, il caractérise une doctrine philosophique selon laquelle la recherche du plaisir et l'évitement du déplaisir constituent

Chapitre 1 : L'ère du vide et l'individualisme contemporain Gilles Lipovetsky, 1944, L'ère du vide, essai sur l'individualisme contemporain, 1983 Le crépuscule du devoir, l'éthique indolore des nouveaux temps démocratique, 1992 Lipovetsky est l'introducteur, en France, de la notion de post modernité appliquée au social. Son interrogation va porter notamment sur la consécration d'une culture individualiste dans le sillage de mai 68. La question soulevée par Lipovetsky par un paradoxe apparent

’ en s’appuyant sur un article de Gilles Lipovetsky ; ‘La fin du consommateur passif’’, de Daniel Cohen ; ‘Nous devons penser ce que serait un monde sans croissance’ et de Noreena Hertz ; ‘Un capitalisme coopératif’’. De nombreux travaux ont été faits pour expliquer les différentes phases que nos sociétés ont traversées au cours du temps. Si nous prenons l’analyse de Toffler (analyse futuriste), les années 80, ont été la période d’une « nouvelle ère industrielle » où la production est rentrée

L’ère du vide D ANS L’ère du vide. Essais sur l’individualisme contemporain (1989), Gilles Lipovetsky signale la disparition des grands buts et grandes entreprises pour lesquels la vie mérite d’être sacrifiée. L’espérance révolutionnaire a disparu, la contre-culture s’épuise et rares sont les causes encore capables de galvaniser les énergies. L’ère révolutionnaire est close. Seule demeure la quête de l’ego et de son intérêt propre, l’extase de la libération personnelle, l’obsession

elle-même à ce qu’elle désigne, à la différence du signe conventionnel, qui est une représentation arbitraire du réel. Ca ne confirme pas obligatoirement la figure de l’hyper-modernité décrite par Baudrillard (« Insurrection des signes ») ou Lipovetsky (« Ere du vide »), celle ou la profusion des signes indiquerait une dissociation avec le sens. « At t ent ion ! Pour vot re sécurit é, vous êt es int erdit ! » Techniques de moulage : La première technique de moulage utilisée pour ce projet implique

citation de Camus sur Kirilov) Tout se passe comme si le projet absurde de l’homme moderne de prendre la place de Dieu l’avait conduit à la perte du sens suite à son échec pathétique… Comme l’a parfaitement montré le philosophe Gilles Lipovetsky dans L’ère du vide, la postmodernité se caractérise par la montée de l’individualisme hédoniste. Mais cette tendance ne signifie pas pour autant l’abandon de toute quête du sens. Depuis le début de ce nouveau siècle qu’André Malraux pronostiquait « spirituel »

de prendre des décisions par l’exercice de la parole, et non plus par la force ou la violence. Cette rupture fondamentale pose, dès l’apparition de la première forme instituée de démocratie, dans la cité grecque d’Athènes, au Ve siècle avant notre ère, la question de la compétence. Tous les citoyens sont-ils en capacité de comprendre et d’énoncer une argumentation, de se former un jugement, de participer à la prise de décision ? Est-on naturellement citoyen ou le devient-on par le biais d’un apprentissage

civilisation occidentale serait arrivée dans une ère post-moderne puisqu’elle est désenchantée et ne croit plus en rien : sorte de fin de l’histoire. La post-modernité serait une sorte de consécration du présent qui chercherait à éterniser l’instant par la conso, le matérialisme sans essayer d’orienter le tps avec un souci d’éternité. Les passions collectives sont mortes et le narcissisme se généralise. Lipovetsky parle alors de « l’ère du vide ». b. …et le désenchantement général du monde