L'Être et le Néant

se retourne inévitablement contre nous : ce sont les catastrophes écologiques et politiques en tout genre de ces dernières années en attendant les prochaines qui promettent ê irresponsable d’être plus terribles encore. Il est suicidaire de donner à l’être qu’est l’homme des moyens dont on ignore les fins ultimes de leur existence. Nous voici entre les partisans d’un progrès total et inéluctable et ceux qui dénoncent l’illusion et le danger de tout ce qu’on nomme progrès. L’enjeu est métaphysique :

matières Introduction .................................................................. 6 Abords de la question ...................................................... 6 La définition du temps et son destin ontologique............ 9 La question de l’être du temps ............................ 10 La résistance du temps ......................................... 13 Le parcours .......................................................... 18 1. La présence du temps ....................................

* Intro À quoi sert la philo? Orienter l’action individuelle et collective * Philosophie : Questions existentielles, problèmes fondamentaux, discours rationnel et critique * * Concepts philosophiques de l’être humain : * Être acquis/inné * Perfectibilité * Historique * Culturel * Créature de Dieu * Besoin/instincts/désirs * Sentiments/émotions * Raison/passion/logique * Libre arbitre/volonté/liberté * Inconscient/conscient de soi-même

répondent les philosophes. Une première réponse philosohique est de nier l’existence du mal, ce qui implique au reste la négation de l’existence du Bien. Il n’y a donc ni vérité ni, a fortiori, vérité morale ou esthétique. L’être se réduit à la réalité sensible temporelle vouée au néant et à la mort. Dans un 2 tel monde, se soucier de son moi, chercher le succés et les plaisirs n’a rien de mauvais en soi. C’est “naturel.” La négation du mal caractérise plusieurs pensées dont trois que nous allons

il est fait prisonnier en 1940. A sa libération, il s’engage dans la résistance, ce lui permet d’acquérir une conscience politique et de ne plus être individualiste comme il l’était dans sa jeunesse. Il rédige son premier essai philosophique L’Être et le Néant , où il approfondit les bases théoriques de son système de pensée. En 1944, il est recruté par Albert Camus et devient reporter dans le journal combat. Dans les années qui suivent la libération, Jean-Paul Sartre connaît un énorme succès

Pour nous en tenir à l’existentialisme sartrien, c'est-à-dire athée, on peut dire que cette philosophie s’oppose radicalement à l’essentialisme. Notons, que la formule « l’existence précède l’essence » proposée par Sartre, signifie que l’essence de l’être humain ne se situe pas au début de sa vie mais justement à la fin. Pour les existentialistes sartriens, l’homme ne se définit pas par un modèle préexistant, mais par ce qu’il fait de lui-même au cours de sa vie, en fonction de ses choix. Par là, il

lorsque l'être humain pense, il n'est plus prisonnier de sa nature (son corps, le monde) et, par conséquent, il devient autonome de son corps, qui reste encore douteux, et se libère pour s'approcher de son vrai être. D'autre part, au contraire, Jean-Paul Sartre affirme que connaitre l'essence de choses nous détruirait. Selon lui, il est impossible d'atteindre la vérité et la réalité du monde et que, à travers de la pensée, l'homme s'éloigne de son essence vu que celle-ci se trouve dans l'être qui est

réflexion sur la nature paradoxale du temps. En effet la difficulté devant laquelle nous nous trouvons, c’est que le temps nous est à la fois familier et proche, mais que, dès que nous réfléchissons sur ce qu’il est, nous avons alors affaire à un pur néant. Le temps, c’est donc d’une part ce qui va de soi pour chacun de nous: nous distinguons le présent du passé et du futur, nous conjuguons les verbes, nous nous situons dans le temps, nous mesurons une période et nous percevons les rythmes d’un vers

renforce l’idée d’un rapport complice) |Insistance sur la lâcheté de Garcin | |Faire référence à cette citation de Sartre dans l’Etre et le Néant : « la mort transforme la vie en destin ». |Inès qui a vécu son homosexualité dans la souffrance et en affligeant la souffrance . | |

subsistance, que ce soit celle de la pierre, de l’arbre, celle du moi, celle du tout. La subsistance qui se présente comme un premier principe, ou comme un point de départ, n’est en fait qu’un dépôt de la manifestation en son mouvement : un dépôt dans l’être, et un repos dans la pensée. Dissoudre ce dépôt et réveiller ce repos sont la tâche de la pensée, parce que c’est ainsi qu’elle pénètre le mouvement. Il y a là une brisure qui se dessine dans cette résolution qui apporte l’inquiétude. La séparation