L Idée De Dieu Chez Descartes

constater à travers l’influence qu’aura la pensée de Descartes sur le développement moderne de la technique : quand au dix-septième siècle, il écrit dans le Discours de la méthode que l’homme va devenir « comme maître et possesseur de la nature« , il montre d’une part que la connaissance a un effet concret sur la matière puisqu’il permet de la transformer, mais il ouvre aussi une période nouvelle dans l’histoire de l’humanité, puisqu’à la suite de cette idée la civilisation occidentale va se donner comme

innées est, si l'on veut, le point de départ de l'empirisme et Locke fût le premier philosophe classique à vouloir démontrer qu'il n'y a pas d'idée a priori. On sait par exemple que pour Descartes, c'est par la faculté de penser que l'on peut expliquer les fonctions de la pensée, la connaissance de soi, du monde, de Dieu, etc. Selon lui, le conditionnement externe ou le recours à l'expérience ne peut expliquer que l'homme puisse parvenir à une connaissance quelconque. Or pour Locke, il n'y a pas dans

dans la correspondance entre une idée (ou une parole) et la réalité à laquelle elle se rapporte : ce que je dis ou ce que je pense est vrai si et seulement si cela correspond à la réalité. Par exemple, la phrase « la Terre tourne autour du Soleil », est vraie si, dans la réalité (indépendamment de l’idée que j’en ai), cela se passe ainsi. Si ce que je dis ou ce que je pense ne correspond pas à la réalité, alors c’est faux. On retrouve cette définition de la vérité chez de nombreux philosophes : - Aristote :

Jean-Marie Paisse Socrate et Descartes In: Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°2-3, Juin-octobre 1968. pp. 241-257. Citer ce document / Cite this document : Paisse Jean-Marie. Socrate et Descartes. In: Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°2-3, Juin-octobre 1968. pp. 241-257. doi : 10.3406/bude.1968.3019 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bude_0004-5527_1968_num_1_2_3019 Socrate et Descartes Socrate et Descartes ont profondément rénové la pensée philosophique

La pensée comprend la conscience psychologique. Descartes rebondit sur le conscient pour définir la pensée. « Par le nom de pensée je comprends tout ce qui est tellement en nous, que nous en sommes immédiatement conscients. » Or, je suis une chose qui pense, mais nous sommes aussi autre chose ; avant d’être une chose qui pense, nous sommes des vivants. On est d’abord une vie qui pense par la suite. Alors, en quoi consiste la vie ? Comment répondre à une telle question ? Si nous écartons

c’est à dire de distinguer ce qui est vrai d’avec ce qui est faux, ce qui est bien d’avec ce qui est mal, de qui est beau d’avec ce qui laid. Cette seconde acceptation prend donc une valeur normative que n’a pas la première. C’est en ce sens que Descartes parle de la raison synonyme de « bon sens » ; c’est toujours en ce sens que nous disons qu’il faut « faire ce que nous dicte la Raison », que quelque chose n’est pas « raisonnable », que nous « avons raison », etc. 3. Enfin, la raison peut désigner

********************************************************************************** St Augustin (431) s’est opposé à différentes sectes chrétiennes a écrit les Confessions dans lequel il s’interroge sur la nature humaine, la question du rapport à Dieu et de la responsabilité. On retrouve ce critère de conscience de soi qui a d’abord une valeur morale (un rapport au salut). La question centrale c’est de savoir si le « moi » est bien une réalité isolable, c.-à-d. si c’est une chose ou comme dirait

signe = moyen en vue signification, signe = outil. Parole = oral. Langues se déclinent en fonction temps + espace. Langage = pvr expression homme. On pense langage que réservé homme alors que chez animaux il y a communication. Langage humain : signe utilisés ont origine instituée = conventionnelle, culturelle, arbitraire, artificielle / pas naturelle. Homme peut parler au-delà de ce qui est utile, pas indispensable a la survie

Dixième leçon : Les comptes de l'avare Onzième leçon : Pourquoi le faire ? Douzième leçon : La vertu intellectuelle Treizième leçon : L'obstination héroïque Quatorzième leçon : L'abdication Quinzième leçon : Platon, le janséniste sans Dieu Seizième leçon : La religion secrète Alain (Émile Chartier) (1868-1951) Esquisse d’Alain 2. La conscience morale. Cours dispensé au Collège Sévigny, 1930-1931. Paris : Les Presses universitaires de France

LE MYTHE D’UNE VIE INTÉRIEURE PROPRE À CHACUN. On dit souvent que le fait de placer au centre de la réflexion philosophique la notion de conscience au sens psychologique est une des caractéristiques de la pensée philosophique moderne depuis Descartes. De fait, les Grecs de l’Antiquité n’avaient pas de mot correspondant exactement à ce que la langue française appelle « conscience ». Il ne faudrait pas en conclure hâtivement que les Grecs n’étaient pas conscients de ce qui leur arrivait et encore