L Interet De La Qpc

Commentaire Décision n° 2014-439 QPC du 23 janvier 2015 M. Ahmed S. (Déchéance de nationalité) Le Conseil constitutionnel a été saisi le 31 octobre 2014 par le Conseil d’État (décision n° 383664 du même jour) d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par M. Ahmed S., et portant sur la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit du 1° de l’article 25 et de l’article 25-1 du code civil. Dans sa décision n° 2014-439 QPC du 23 janvier 2015, le Conseil constitutionnel

DissertQPCDissertation : La QPC facilite-t-elle l’accès du citoyen à la justice constitutionnelle ? « La Constitution est désormais l'affaire des citoyens » a déclaré Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel (de 2007 à 2016) à propos de la QPC. En 2010, la France a enfin créé la possibilité de contrôler la constitutionnalité d’une loi a posteriori à l’instar des autres états européens tel que l’Italie, l’Espagne ou encore l’Allemagne. On peut expliquer ce retard par

constitutionnalité des lois, le principe de Question Prioritaire de Constitutionnalité est apparu en 2008 ; son application n’est effective que depuis 2010. Un contrôle apostériori Il est représenté par la QPC (I) qui est reçue par le conseil constitutionnel à certaines conditions (II) Le principe de QPC La QPC est définit par l’article 61-1 de la constitution : « lorsque, à l’occasion d’une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu’une disposition législative porte atteinte aux droits

l’institution a connu par elle-même et par le biais du législateur constitutionnel et organique. Toutefois, les faiblesses du CC dénotent que le processus n’est pas encore achevé et cela apparaît d’autant plus manifeste depuis l’intronisation de la QPC. En effet, elle place le CC davantage face à l’impérieuse nécessité d’afficher sans ambiguïté aucune les caractères essentiels du vrai et bon juge, c’est à dire un juge impartial, indépendant et équitable. Qu’est-ce qu’un vrai juge ? Un juge opère

donne lieu à un contrôle a posteriori appelé, après débat sur la dénomination, question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Considérée comme une révolution juridique, quels sont les réels enjeux de la QPC ? Après un rappel du fonctionnement et de la procédure, nous nous interrogerons sur les limites ou les problèmes qu’elle peut/pourrait poser. I) Comment fonctionne la QPC ? Une petite définition La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 modernisant les institutions de la Vème république

Commentaire Décision n° 2012-239 QPC du 4 mai 2012 Mme Ileana A. (Transmission des amendes, majorations et intérêts dus par un contribuable défunt ou une société dissoute) Le Conseil constitutionnel a été saisi le 22 février 2012 par le Conseil d’État (décision n° 352200 du 22 février 2012) d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par Mme Ileana A., concernant le IV de l’article 1754 du code général des impôts (CGI). Par sa décision du 4 mai 2012, le Conseil a jugé

AMORCÉE DU DROIT DE LA FAMILLE : L’amorçage de la fondamentalisation du droit de la famille transparait à travers deux mouvements : En premier lieu la Cour EDH exerçait jusque là son monopole en la matière (A), et en second lieu, l’introduction de la QPC en droit français a permis l’émergence d’une JP constitutionnelle des droits fondamentaux en adéquation avec la JP conventionnelle (B). A – La fondamentalisation monopolisée par la CrEDH : Les droits fondamentaux sont au centre du discours moderne

Séance à rendre le 14 février 2023Maria Martinez Dissertation  : Les effets dans le temps des décisions QPC « Toute juridiction qui a un pouvoir normatif a le pouvoir de l’appliquer dans le temps » voici les quelques mots de Dominique Schnapper au sein de son ouvrage «  Une sociologue au Conseil constitutionnel  » qui s’insèrent parfaitement dans le thème ici présent. Cette dernière a siégé durant neuf ans au sein du Conseil constitutionnel

Droit / AES 1re année Année universitaire 2014-2015, Semestre 1 Cours : M. David GANTSCHNIG Séance 4 CONSTITUTION ET CONTRÔLE DE CONSTITUTIONNALITÉ EXERCICES 1° Lire les documents reproduits. 2° Faire la fiche d'arrêt de la décision n°2012-204 QPC du 4 mai 2012 relative à la définition du harcèlement sexuel (doc. 6) 3° Traiter le sujet de dissertation suivant : « Les contrôles de constitutionnalité des lois ». DOCUMENTS I Textes - Doc. n° 1 : Préambule de la Constitution du 4 octobre 1958

Jade LassurguereSérie 2Groupe 04Quels sont les intérêts de l’introduction de la question prioritaire de constitutionnalité dans notre système juridique français ? Ses inconvénients ? Les intérêts de la question prioritaire de constitutionnalité sont multiples. Premièrement, le contrôle de constitutionnalité a priori n’est pas systématique. Ainsi, avant, des lois pouvaient rester en vigueur longtemps tout en étant contradictoire à la Constitution. La QPC permet donc au justiciable de se défendre de