La Catharsis Dans Roméo Et Juliette

reconduction de l’obstacle telle que la littérature nous la présente ( Roméo aurait pu refuser l’obstacle familial au lieu d’en permettre la reconduction aimer ≠ aimer l’idée de l’amour ou aimer une image de Juliette… ). La transformation de la passion en action chez SPINOZA ( > Texte à ce propos dans le Dossier « Textes philosophiques » ) par la connaissance rationnelle des « causes véritable ». « Sublimation » ( FREUD ) – « Catharsis » ( ARISTOTE et la Tragédie ) – « L’art contre la vérité » ( NIETZSCHE

simplement montré, c'est le principe de la transcendance. Réglementation de la dramaturgie La catharsis consiste en la purgation des émotions triviales de l'homme. Elle permet ainsi aux hommes de se libérer des tourments qui les aliène par la voie de la représentation. C'est Aristote qui écrit la réglementation de la dramaturgie tragique au IVème siècle. Il souligne alors l'importance de la catharsis comme l'objet premier de cette pratique artistique d'origine virtuelle. La tragédie a selon lui

idéaux et éveiller la conscience du spectateur. Ex 1 : Les Justes de Camus, est une pièce engagée au sens propre du terme, dans laquelle la parole joue un rôle essentiel. F/ La parole comme catharsis. La parole peut également avoir une fonction libératrice et apparaître comme une véritable catharsis. Cette fonction de la parole est particulièrement mise en exergue par les scènes d’aveu, nombreuses au théâtre. Ex 1 : Phèdre. Racine. Ah ! cruel, tu m'as trop entendue ! Je t'en ai dit assez

comportements spectaculaires voire outranciers ? : - langage tragique de Phèdre - mise en scène de situations extraordinaire. (Phèdre) - langage : lieu de conflit. - représentation d’événements violents dans le romantisme ou le siècle d’or. (Roméo et Juliette, Ruy Blas…) - fonction du théâtre chez Aristote : purger les passions par la mise en scène des passions. - tenir compte également des pièces vues par la classe. Séance 2 : HISTOIRE LITTERAIRE → Connaître les caractéristiques de la tragédie

politiques, juridiques que connait la jeune démocratie d’Athènes. Les principaux auteurs sont : Aristophane pour la comédie  critquer la société Sophode, euripide et Eschyle pour la tragédie  éduquer le public L’objectif du théâtre correspond à la catharsis définie par Aristote = le spectateur se libère de passions qui pourraient être dangereuses grâce à leur représentation sur la scène. (voir pages 2/3/4/5) b) Le théâtre médiéval (15e siècle) Le théâtre disparait en Occident jusqu’au 10e siècle

transparaître dans la littérature au fil des siècles. Combien de princesses, au lieu de mourir, se trouvent prisonnières d'un sommeil dont elles ne peuvent s'extirper? Ou encore, pensons simplement à Roméo qui, croyant avoir affaire à un cadavre, s'ôte la vie, trompé par la torpeur de Juliette. En tous les cas, le lieu où la jeune femme est assoupie se trouve presque toujours séparé de la réalité. Que ce soit la Belle au bois dormant qui sommeille dans une pièce reculée du château ou Blanche

de la tragédie, qui est définie comme "l'imitation d'une action noble, conduite jusqu'à sa fin et ayant une certaine étendue". Suscitant pitié et crainte dans l'esprit du spectateur, la tragédie "accomplit la purgation des émotions de ce genre (catharsis)" Sa définition de la comédie (il ne l’évoque plus par la suite, on suppose qu’il n’a pu achever son projet ou…) « La comédie est, comme nous l'avons dit, l'imitation du mauvais ; non du mauvais pris dans toute son étendue, mais de celui qui cause

erreurs. Ces deux sentiments doivent permettre aux spectateurs de se désolidariser des passions qui ont poussé les héros à agir et donc de ne pas les reproduire eux-mêmes. Par ailleurs, les théoriciens classiques ont repris à Aristote la notion de catharsis qui signifie approximativement purgation des passions. L'idée est qu’en voyant des personnages animés de passions violentes, les spectateurs accompliront en quelque sorte leurs propres passions et s'en libéreront. Le grand tragédien classique

Le drame romantique, qui plonge ses racines dans les modèles étrangers : - Schiller, Les Brigans, (1805), joué pendant la révolution - Shakespeare : les acteurs anglais viennent à paris (1822) pour jouer en anglais Othello. Vigny traduit Roméo et Juliette - Stendhal publie un essai : Racine et Shakespeare (1823). Pour lui, il n’y a pas d’opposition entre le théâtre ancien et moderne. - Hugo, préface de Cromwell, (1827) Ce sont les influences étrangères qui font évoluer le théâtre ancien vers

érotiques du XVIIIe siècle, cette idée d’un théâtre vivant, agissant sur le réel, ayant un véritable impact sur les spectateurs. La question de l’impact, de l’efficacité du texte littéraire, n’est pas nouvelle. Aristote, en développant la notion de catharsis, a ouvert la voie à tout un courant de réflexion sur l’effet de la fiction sur la réalité. Mais pendant des siècles, cet impact a été extrêmement réduit par diverses pratiques de déréalisation et de codification de l’expérience théâtrale. Ce que