La Catharsis Dans Roméo Et Juliette

Egalement, dans un autre genre et registre, le personnage éponyme de Phèdre crée par Racine, avoue au lecteur la naissance d’un amour impossible envers son fils Hippolyte, ainsi que les vaines tentatives pour y échapper. Exprimé à l’aide de la catharsis et du lyrisme, cette tragédie ne peut qu’évoquer en nous un sentiment de pitié, une désolation que cette femme soit tombée amoureuse de son fils. Dans Tartuffe de Molière, l’utilisation du comique de situation lorsque Orgon est sous la table lors

Sophocle(496-406)témoigne de l'engouement du public pour un spectaculaire d'ordre religieux qui revisite les grands mythes. Édifié par les fables qui lui étaient montrées, le spectateur doit être touché par la terreur et la pitié, deux sentiments qui créent la catharsis, c'est a dire la purgation des passions. Codifié par la Poétique d'Aristote(IVe siècle av JC) Dans l'antiquité, la comédie se voit attibuer un rôle moral et social : "il lui appartient de "corriger les moeurs par le rire" selon la formule latine

en l'instruisant, tout comme L'Atelier de Jean-Claude Grumberg, qui instruit le spectateur sur les conditions de vie pendant l'Occupation de la Seconde Guerre Mondiale. Tout autant que le théâtre cherche à émouvoir. C’est le cas de Roméo et Juliette de Shakespeare, dans lequel l'amour et la passion sont tellement forts qu'ils en arrivent même à sortir de la pièce. Cette histoire d'amour accompagnée de la mort des deux êtres touche beaucoup le spectateur. De plus, le théâtre

costumes, le maquillage, la parole, la lumière, le son… Afin de plonger le spectateur dans un univers autre que le sien et ainsi « purger » toutes ses émotions. En 1677, Jean Racine écrit une des plus grandes tragédies : Phèdre et prouve alors que la catharsis est bien présente dans toutes les pièces. Il dresse alors l’histoire d’un amour impossible entre le personnage éponyme pour son beau-fils Hippolyte. Accompagnée par le drame, la passion et la culpabilité, c’est dans la scène 3 de l’acte I que Phèdre

les affres de la jalousie quand elle apprend qu'elle a une rivale en la jeune Aricie ; ou comme celle de Shakespeare dont les jeunes héros, Roméo et Juliette, incarnent parfaitement les amours contrariées par des querelles familiales : Roméo Montaigu a eu le bonheur mais aussi le malheur de connaître le coup de foudre en découvrant un soir de bal la belle Juliette, fille des Capulet, une famille ennemie de la sienne. Combien de spectateurs peuvent vibrer avec lui quand il s'exclame : « Mon cœur a-t-il

leur caractère et leur vice. Il en existe une adaptation cinématographique par Polanski, Carnage (avec Kate Winslet, Jodie Foster). Conclusion :  Quel que soit le type de pièce, le registre, n’oubliez pas la fonction première du théâtre, la catharsis. Il s’agit bien du reflet de nos propres passions. C’est un miroir. Le théâtre a donc un éventail de fonctions : o une fonction sociale : il est un divertissement, permet de défouler, de se libérer des tensions par le rire ; o une fonction salutaire

personnages du drame et non par la narration. La tragédie doit inspirée à la fois la pitié et la frayeur et opérer la catharsis de ses émotions. » La catharsis, doit dégoûter le public des mauvaises passions en les montrant sur la scène. La mimesis c’est imiter /représenter. Le principe de la Catharsis consiste à dire les passions, elle passe par les proférations. Pour qu’il y ait catharsis il faut qu’il y ait procuration. Référence : R. Barthes Sur Racine Il étudie Phèdre « comme une tragédie de la

l’action humaine, c’est un vrai mimétisme systématique des scènes de la vie ordinaire. Le spectacle tragique, qui inspire des émotions telles que la crainte et la pitié, accomplit, selon Aristote, la purgation de ces émotions, provoquant la « catharsis » (la libération de ces émotions). Le spectateur alors ressent de la pitié, mais s’imagine également victime de son malheur, il éprouve alors de la crainte. L’auteur raconte une histoire pour convaincre son lecteur ou son spectateur, elle contient

1ere partie du XVIIe siècle, il privilégie le mouvement, l’instabilité, le changement et l’illusion. Il est caractérisé par les nuages et les trompes l’œil. - Les dramaturges célèbres : Calderón ; La vie est un songe en Espagne Shakespeare ; Roméo et Juliette en Angleterre Corneille ; l’illusion comique et Molière, Dom juan en France. Le théâtre classique : - Il connait son apogée à la 2nd moitié du XVIIe siècle. - le principe d’unité a été établi par Boileau dans l’Art poétique : « Qu’en

intrinsèque de l'homme, une sorte d'apanage quintessencié dont les auteurs se nourrissent. Il semblerait foncièrement que l'art représente un exutoire servant à épancher les passions, ce principe est relatif aux théories aristotéliciennes sur la catharsis. Depuis les prolégomènes de la littérature, la fonction première de celle-ci n'est-elle pas de décrire l'ineffable, de délivrer l'âme des rancœurs et des affres existentiels, de matérialiser par des allégories les idées abstraites qui parcourent