La Catharsis Dans Roméo Et Juliette

émotions principales. Il me semble qu'elles ne tombent pas de nulle part et peuvent nous faire penser à la théorie d'Aristote. En effet, d'après ce philosophe antique, le but de la tragédie était de produire la crainte et la pitié. Par cela une catharsis, une purification des émotions, opère. Neil nous expose en dernier lieu sa méthode : y a-t-il une différence lorsque quelqu'un ressent de la pitié dans une fiction et dans la réalité ? Si la réponse est négative, il nous aura prouvé que la pitié

loup : silence et regard du loup : « solennité et silence » : p 139. Leitmotiv dans le texte. C)Aspect cathartique de l’émotion théâtrale. Le cérémonial spectaculaire déployé pour traquer le loup constitue pour les villageois une forme de catharsis au sens théâtral du terme; en effet une des fonctions selon Aristote du théâtre grec est de purger les spectateur de ses émotions violentes : dans le texte les villageois expulsent leur violence intérieure et leur cruauté en participant à la battue:

spectateurs reconnaissaient alors immédiatement le rôle que prenait l'acteur. Aristote a dégagé 2 fonctions essentielles du théâtre : La Mimesis qui est une reproduction de la réalité et la Catharsis qui est une reproduction des peurs, de la terreur et de la pitié. Le spectateur a pitié pour le héros et la catharsis le dépossède de cette pitié. Les auteurs. Eschyle (525-456 av. J-C) : c'est le fondateur de la tragédie grecque. Une pièce : L'Orestie. Sophocle (495-406 av. J-C) : Il s'attache à montrer

De nos jours, les séries télévisées sont souvent construites sur un modèle qu'on pourrait baptiser "tranches de vie" et qu'il est difficile de rapprocher de la comédie ou de la tragédie. Même le principe de la catharsis est quelquefois abandonné ou géré sous la forme d'une multi-catharsis (plusieurs intrigues avancent en même temps). Difficile de s'y retrouver ! Le théâtre Baroque Dans le domaine du théâtre, l’élaboration de vanités, de multiples changements d’intrigue, et une variété de circonstances

pièces est un divertissement. La vie, pourtant, est faîte d’émotions et de sentiments. Pour apprécier cet art, il parait évident que le lecteur ou spectateur s’est déjà reconnu, ou a pu envisager ces situations. C’est d’ailleurs le phénomène de catharsis, nous venons pour ressentir et évacuer des émotions. Aussi, on peut donc se demander si le théâtre est le reflet de la réalité, de la vie comme du monde autour de nous, ou si, justement, notre plaisir à regarder ces pièces se trouve dans l’impossibilité

d’Argos, Egisthe, exprime son regret et sa lassitude car le pouvoir la détruit : « une bête m’a mangé le dedans sans que je m’en aperçoive ». Il regrette sa prise de pouvoir : « je suis plus mort qu’Agamemnon ». Cette douleur éprouvée provoque la catharsis, c'est-à-dire le sentiment de pitié qu’éprouve le spectateur qui permet de purger ses passions. Les héros tragiques sont en constant affrontement entre deux forces distinctement opposées, d’une par, ils penchent vers le devoir ou au pouvoir

langage de montrer l’infini de la pensée, alors que la comédie est jouée avec le corps, en découle une hiérarchie de ces deux sous genres du poème dramatique. La tragédie est fondée sur le logos mais agit sur les passions qui rélèvent du corps : la catharsis libère le corps et donc l’esprit des passions. A l’opposé, l’humour est fondé sur le corps, qu’il soit verbe ou situationnel, mais agit sur les pensées. Il y a donc un croisement : on part de la pensée incarnée par la parole pour influencer le corps

encore précaire, mais il s'institutionalise dans la plus grande partie de l’Europe. On écrit les pièces pour eux et ils remanient souvent les œuvres anciennes en fonction de leurs goûts, de leurs moyens et de leurs idéaux. "Le Roi Lear" et "Roméo et Juliette" de William Shakespeare se voient ainsi ajouter des épilogues heureux. Le siècle des Lumières débute en France par un retour au classicisme du siècle précédent (Voltaire lui-même renoue avec la tragédie classique avec "Œdipe" en 1718). La comédie

romanesque). On pourra proposer en lecture cursive préparatoire une pièce de Shakespeare (Roméo et Juliette), ou étudier un corpus d’extraits d'œuvres baroques. Il serait intéressant de ne pas choisir seulement des extraits issus du théâtre baroque français, afin de mettre en évidence la dimension européenne du baroque, mouvement qui se déploie dans tous les arts. On pourra proposer : – le dénouement de Roméo et Juliette de Shakespeare (V, 2) en insistant sur son caractère spectaculaire ; – un résumé de

espèce est utilisée séparément selon les parties de l’œuvre ; cette imitation est exécutée par des personnages agissants et n’utilise pas le récit, et, par le biais de la pitié et de la crainte, elle opère la purgation des émotions de ce genre [catharsis]14. »15 Une tragédie se compose de six éléments. D’abord, la fable (intrigue) représente l’action de manière cohérente. Elle expose le conflit entre l’homme et la transcendance, la liberté et la nécessité, devant conduire à un sacrifice. Elle contient