La Conscience Rend Elle Malheureux

dans son expression du manque n’est-il pas également une forme de souffrance ? Et l’insatisfaction ne nous rend-elle pas malheureux ? Désirer et souffrir entretiennent des liens importants. La souffrance est source de désir et le désir peut engendrer à son tour une certaine souffrance. L’homme de désir que nous sommes est-il condamné à souffrir ? Peut-il désirer sans être malheureux ? Le désir provient-il toujours de la souffrance et génère-t-il nécessairement des troubles ? Tout d’abord

une mre handicape et sa grand-mre, son pre tant mort au dbut de la guerre, en 1914. Il est trs vite remarqu pour son intelligence, ce qui lui permet de poursuivre des tudes malgr la pauvret de sa famille. Pendant la deuxime guerre mondiale, Camus se rend en France pour participer la lutte contre les Allemands, mais sa mauvaise sant lempche de sengager dans larme. Il prend alors part la rsistance en devenant le rdacteur en chef du journal Combat. Aprs la guerre, il a dj publi quelques uvres Ltranger

désir est plutôt source de souffrance, de malheur. D’autres bien moins pessimistes au regard de la vie pensent que le bonheur est un état idéal et qu’il faut amplifier ses désirs pour être heureux. (hédonisme) En observant ces deux points de vue, on se rend bien compte qu’il faut distinguer certains types de désirs : on montrera donc dans un premier temps que certains désirs sont la source de nos malheurs mais il faudra tout de même se demander si ce n’est pas en acceptant de désirer qu’on peut être heureux

toujours préoccupés par un bonheur à venir au lieu de nous concentrer sur le présent pour inscrire le bonheur dans la réalité et non dans l’illusion. Certains philosophes se demandent si l’imbécile heureux est quelqu’un d’enviable. Le fait qu’il ne se rend pas compte de son état semble l’empêcher de transformer son contentement en véritable bonheur. Descartes parle des paradis artificiels, de l’illusion de bonheur qui se trouve parfois dans les drogues ou les divertissements. Pour sa part il préférerait

besoin vital → manger (besoin) ≠ bien manger (désir) → selon le slogan, le bonheur résiderait ds la satisfaction des désirs et pas des besoins. Confusion plaisir & bonheur : on peut éprouver du plaisir à manger du chocolat & être malheureux

mécanique du rire à celle du bâillement : "Deux convulsions de la bouche sont communicatives : le rire et le bâillement" (lignes 8 et 9). L'utilisation du mot "convulsion" n'est pas anodine, car ce terme péjoratif dévalorise la portée du rire, qu'elle rend suspect. Deux passages du texte vont cependant plus loin : le rire devient inquiétant, qui s'impose à tous au détriment de toute liberté de pensée : "Personne ne se dérobait à ce rictus" (ligne 8), ou encore : "Tout ce qu'on avait dans l'esprit était

(l.3), et il l’injurie (« « un âne bâté », « un ivrogne sans pudeur »). Le trouble de Bridaine s’exprime alors de manière lyrique : Tournures exclamatives nombreuses, ponctuées de l’interjection « Ô » (l.4-5, 9, 12…) : Bridaine se plaint (« Ô malheureux que je suis ! ») et semble désemparé (implorations religieuses : « Ô sainte Eglise catholique ! », « Dieu ! »). Anaphore : « Adieu » (14, 16, 17). Expression de sentiments personnels : « Je ne souffrirai pas cet affront » (14). B) Un monologue

la raison, s'il est raisonnable ou non de les perdre. I- Nous sommes capables de perdre nos illusions et il est raisonnable de les perdre Il nous faut perdre nos illusions parfois pour connaître la vérité, la réalité et pour ainsi prendre conscience du monde qui nous entoure. Il nous faut démasquer les illusions qui nous donnent une vision erronée du monde. Quand on ne connait pas la vérité on se condamne à la subir aveuglement et à devenir esclave de nos désirs. Ainsi, dans Madame Bovary de

L’homme est un être de désir. Cela est un fait. On peut même penser que c’est la conscience qui rend possible le désir, au sens où seule la représentation de ce qui comblerait un manque ferait naître le désir. Or pour quelles raisons sommes-nous capables de désirer ce qui n’est pas nécessaire ? Qu’est-ce qui, en effet, peut motiver cette recherche de ce qui n’est plus de l’ordre du besoin, lequel recherche plutôt tout ce qui nous est nécessaire ? Pourquoi, qui plus est, désirer ce que l’on n’est

ou se l’imaginer n’est pas forcement source de bonheur, au contraire. Notre esprit intègre cette situation et nous pousse à y réfléchir, à se l’imaginer. On se retrouve ainsi, situer dans une réflexion peu joyeuse, qui fait appel à nos sentiments malheureux. Mais l’imagination ne se trouve pas forcément dans les rêves, celle-ci est présente au cours du temps, dans la vie de tout les jours. On peut en effet s’imaginer des situations, des paroles aux quelles on aimerait croire, qui nous apporterez le