La Contrainte Penale

philosophiques. En effet, quand on parle de droit pénal, on parle de criminalité. Le droit pénal a pour but de faire reculer la criminalité et sur ce type de débat tout le monde a une opinion. Discipline juridique qui reflète le plus, le mieux une époque, ses valeurs. Défense, libertés individuelles = enjeux majeurs. La criminalité n’est pas un objet scientifique propre au droit pénal, il y a d’autres manières de l’aborder, de l’analyser. Le droit pénal n’est que l’une d’entre elles. Mais il l’aborde

responsabilité pénale pouvant atteindre le Président, les actes découlant des pouvoirs propres n'entraînant pas de responsabilité particulière. On doit penser, tout de même, qu'il peut y avoir un rapprochement entre ce qui relèverait du pénal et du politique. On imagine mal qu'un Président de la République mettant à tort en œuvre, par exemple l'article 16, ne puisse être traduit au pénal. Aux Etats-Unis, dans l'affaire du "Watergate", il y eut une nette étanchéité entre le politique et le pénal. Dans les

------------------------------------------------- Dissertation : Procédure pénale Sujet : La garde à vue, entre coercition et protection Par décision du 30 juillet 2010, le Conseil constitutionnel jugea la garde à vue non conforme à la constitution et à la Convention européenne des droits de l'Homme pour non respect des droits de la défense, obligeant ainsi le gouvernement à intégrer celle-ci dans le projet de réforme de la procédure pénale. La garde à vue se définit comme une mesure par laquelle un officier

Les sources du droit pénal Selon l’art 5 de la DDHC «  tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint de faire ce qu’elle n’ordonne pas ». Parmi les éléments constitutifs de l’infraction, on distingue au 1er chef l’élément légal : l’infraction ne se conçoit donc pas sans texte incriminateur et le juge ne peut condamner un individu que si le législateur a visé préalablement le comportement qui est reproché à l’intéressé, et a parallèlement

PROCÉDURE PÉNALE Derrière la procédure pénale, se cache un véritable modèle social qui est quelque peu critiqué. Tous les moyens ne sont pas bons pour faire reculer la violence (ex : on en viendrait à légaliser la torture). Introduction Chapitre 1 : les sources de la procédure pénale Section 1 : Les sources historiques (contemporaines) : Code de Procédure pénale, mis en vigueur en 1959 dont l’esprit est libéral. L’objectif était de mieux garantir les libertés individuelles. C’est avec ce code

rédacteurs du NC pénal de clarifier la situation. C’est ainsi que les juridictions pénales sont désormais compétentes pour interpréter les actes administratifs règlementaires ou individuels et pour en apprécier la légalité « lorsque, de cet examen, dépend la solution du procès qui leur est soumis ». Il résulte de l’emploi de l’expression « solution du procès pénal » que cette compétence n’est reconnue aux juridictions pénales que si celles-ci statuent sur des poursuites pénales stricto sensu.

Mazeaud qui va plus loin. Il ajoute que « la règle de droit est sanctionnée par la contrainte. » et qu' « il y a là un caractère spécifique de la règle de droit. Une règle qui ne serait pas obligatoire, ne serait pas une règle de droit. » Le caractère coercitif de la norme juridique va toujours de pair avec la sanction que l'État lui inflige. Mais si la règle de droit porte sans cesse le lourd fardeau de la contrainte, la sanction étatique l'entoure t-elle nécessairement ? I. La sanction est nécessaire

concerne non seulement la sanction civile mais aussi la sanction pénale. Le terme sanction vient du latin, sanctio, du verbe sancire, qui veut dire : établir une loi. Ce terme a plusieurs sens juridique, en un sens restreint : « punition, peine infligée par une autorité à l’auteur d’une infraction, mesure répressive destinée à le punir. On distingue suivant l’autorité chargée de la répression et la nature de la mesure, les sanctions pénales, disciplinaires, administratives, internationales » ; en un

Commentaire de l’Article Préliminaire du Code de Procédure Pénale : L’article préliminaire du Code de Procédure Pénale est relatif aux garanties juridiques qui se doivent d’être apportées de sorte à pouvoir recourir à une procédure pénale égalitaire, des plus juste et impartiale. Ces garanties se traduisent par une recherche d’équité dans la procédure pénale qui se doit d’être exempte de tout arbitraire, tout en étant égalitaire. Un véritable soucis de justice, se devant d’être à la portée de tous

Enfin, elle a un objectif transversal, car elle vise à aborder les grands concepts, ces grands mécanismes juridiques qui trouveront à s'appliquer à toutes les matières. Si on parle des règles religieuses, mécanisme de la preuve : s'applique au pénal, civil, administratif : matière générale. I - Qu’est ce que le droit ? A – Le droit est souvent mal perçu par le profane Il est bien souvent présenté de manière un peu rapidement comme une matière aride, complexe et ennuyeuse nécessitant un apprentissage