La Dispute Didascalie

Il reprend à nouveau le même sujet dans le Discours de la poésie dramatique, mais cette fois, la scène est tirée de l’Iphigénie en Tauride d’Euripide. Ici encore, Diderot soutient que l’auteur aurait montré du génie s’il avait mis sur la scène la dispute entre Oreste et son ami Pylade en même temps que l’approche des Euménides en fureur, car l’effroi que prépare cette conjonction de situations, en privant Oreste de sa parole, aurait augmenté l’impact tragique de son tourment qui n’a qu’à s’exprimer

aimer encor, si je meurs par vos mains » (v. 512-513). CLEFS D’ANALYSE Acte II, scènes 5 à 8. COMPRÉHENSION Lire et jouer ● Repérer les indications qui précisent le jeu des acteurs. Le texte renferme des indications scéniques (et non pas des didascalies !) : « Vous en pleurez, Camille/ Il faut bien que je pleure » (v. 571). « Courage ! Ils s’amollissent ! » (v. 663) ; « Vous poussez des soupirs ; vos visages pâlissent » (v. 664) ; « Moi-même en cet adieu j’ai des larmes aux yeux » (v. 709). Les

dessins avec le décor sur le plateau et ainsi envisager différentes possibilités de mise en scène. 6 - Les didascalies : même analyse que pour le décor (précision et ressort comique). Doit on jouer toutes les didascalies? à quoi servent –elles ? quelles indications nous donnent elles sur la situation et les personnages ? de quel point de vue ? qu’est ce qui remplace les didascalies dans un roman ? Qui peut prendre des libertés par rapport à ces indications ? développer le rôle du metteur en scène

des fins comiques. L'extrait a étudié retranscrit une scene de meurtre qui va témoigner l'échec de Caligula dans sa quête I- Une scène de meurtre a- Une scene tragique Scène intense sur le plan dramatique, rythme s'accelere car + de didascalies. Meurtre à lieu sur scene ce qui acheve la piece sur un paroxysme de violence. Cherea : courageux, il frappe Caligula de face. Vieux patriciens : dans le dos Dernieres paroles «à l'histoire à l'histoire»= l'histoire le magnifiera comme un être

qui ne peut les entendre, rend le spectateur complice et accentue le comique de situation. Marivaux, quant à lui, s’amuse à mettre ces propos hyperboliques dans la bouche du maître, qui ne supporte pas l’inversion des rôles qu’on lui impose : la didascalie le présente comme étant « au désespoir », puis il s’écrie, comme Staphyla : « Juste ciel ! Peut-on être plus malheureux et plus outragé que je le suis ? ». Il est clair que malgré cela, les serviteurs ne craignent pas leur maître et font preuve

Art» (p. 193) Les personnages parlent, évoluent et se rencontrent géographiquement dans la réalité visible de la scène. Ils peuvent évoluer dans un espace privé, comme au sein d’une communauté familiale ou amicale où les gens se connaissent. Les didascalies initiales, 23 cursives mais précises, apportent des informations sur les lieux où se situe l’action . L’espace scénique est ainsi une propriété familiale dans Conversations après un enterrement, et les événements « Art » se déroulent dans des appartements

éventuels. • Les didascalies : C’est tout ce qui n’est pas prononcé par les personnages. Les didascalies servent à commenter, à éclaircir le dialogue. On observe que les didascalies gagnent en importance au fil des siècles, notamment à partir du XIX° siècle, qui inventa la notion de mise en scène. Leurs places, leurs importances (quels renseignements nous donnent-elles sur les personnages, sur l’’action, le décor, etc.) ? • Observez les didascalies (ou l’absence de didascalie). 27 o Quelle

qu'elle a accompli. Ces trois rebondissements vont tous dans le sens de l'anéantissement psychologique de George. Perspectives et éléments conduisant vers le dénouement : Clitandre et Angélique se sont convenus un rendez-vous le soir même de la dispute factice. De ce fait, les deux futurs amants se retrouvent chez George et ce dernier va se rendre compte de la supercherie et va de nouveau vouloir prévenir Monsieur et Madame de Sotenville du déshonneur que lui porte leur fille. Cette scène conduit

Gordon Craig, (anglais) Possède une école de l’art théâtral Pouvoir du metteur en scène : liberté totale du metteur en scène à l’égard du texte : peut ne pas respecter l’intégralité du texte, transformer l’ordre des scènes, utiliser librement les didascalies Image scénique = architecture  Représentation de plusieurs actions en même temps  Acteur = une marionnette, caractère figé, pour la stylisation du mouvement  Stanislavski (=Antoine): Travaille l’expression du visage de l’acteur ; Comédien

salle. Cette alliance en fait un récepteur, dont on pourrait dire qu’il doit être passif et intelligent – ou, mieux : passivement intelligent, par le regard, l’écoute. Et le silence. Le passage du Cyrano, lui – par le discours mais aussi par les didascalies – donne une autre représentation : le spectacle est dans la salle, paroles, bruits, gestuelle… Jusqu’au moment de bascule où il va passer de la salle à la scène. Nous sommes donc en présence d’une double image du spectateur : d’abord maître des