La Distanciation De Brecht

avec le lieu et ne pas aménager chaises et tables, Hadda répond par l’importance d’éviter de « plonger » le public dans un lieu si marqué, si sinistre. Elle choisit de marquer le geste théâtral en créant un cabaret clandestin qui impose une distanciation brechtnienne. Le public est reçu par la comédienne, et un verre de thé à la menthe est offert à chaque spectateur. Déplacement : 12’ à vélo du CCO, dans un quartier au cœur d’un ensemble de logements sociaux, les spectateurs sont conduits par

détail réaliste de l’heure. Diderot propose une série de questions (« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ?… ») pour briser l’illusion romanesque. En créant cette distanciation entre lecteur et la fiction, les deux auteurs entendent mettre en place une esthétique réaliste du roman. Commentaire Le commentaire du passage s’attachera à mettre en valeur la dimension théâtrale de la scène où les élèves pourront réinvestir

détail réaliste de l’heure. Diderot propose une série de questions (« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ?… ») pour briser l’illusion romanesque. En créant cette distanciation entre lecteur et la fiction, les deux auteurs entendent mettre en place une esthétique réaliste du roman. Commentaire Le commentaire du passage s’attachera à mettre en valeur la dimension théâtrale de la scène où les élèves pourront réinvestir

le premier prix de théâtre à la Semaine Nationale de la Culture Gaoua 84. On peut penser qu'il s'agit juste d'une œuvre de circonstance, juste bonne pour la propagande révolutionnaire du moment. Cependant, une lecture sans parti pris montre une distanciation et un jugement critique qui n'épargne personne. Surtout, il restitue, dans un "français facile", la pensée de ces hommes du peuple dont l'écrivain devrait, selon lui, être le porte-parole. Pour ma part, suivait ainsi la voix des écrivains qu'il

les faire apparaître comme de pauvres dupes (l’ombre de la toute-puissante Marneffe pèse déjà sur cette scène), il faut que le romancier intervienne en son propre nom pour tirer la leçon de la comédie et pour lui donner toute sa portée politique. Brecht ne fera pas autre chose quand, voulant rompre avec l’illusion théâtrale et l’identification du spectateur aux personnages, il fera déployer audessus de la scène des messages (banderoles, bandes lumineuses) susceptibles d’éclairer la portée historique

‘’L'oiseau bariolé’’ ; - le hongrois pour Imre Kertész (‘’Être sans destin’’) qui fut déporté à quinze ans à Auschwitz, puis à Buchenwald, avant d'être libéré en 1945. Il raconte la vie des camps avec une telle facilité, ou plutôt avec une telle distanciation, qu'on en arrive parfois à en être choqué. On se demande comment il put arriver à expliquer avec un vocabulaire aussi simple, celui que l'on utilise tous les jours, une expérience pareille ; - le catalan pour Joaquim Amat-Piniella dans ‘’K.L.

‘’L'oiseau bariolé’’ ; - le hongrois pour Imre Kertész (‘’Être sans destin’’) qui fut déporté à quinze ans à Auschwitz, puis à Buchenwald, avant d'être libéré en 1945. Il raconte la vie des camps avec une telle facilité, ou plutôt 11 avec une telle distanciation, qu'on en arrive parfois à en être choqué. On se demande comment il put arriver à expliquer avec un vocabulaire aussi simple, celui que l'on utilise tous les jours, une expérience pareille ; - le catalan pour Joaquim Amat-Piniella dans ‘’K

‘’L'oiseau bariolé’’ ; - le hongrois pour Imre Kertész (‘’Être sans destin’’) qui fut déporté à quinze ans à Auschwitz, puis à Buchenwald, avant d'être libéré en 1945. Il raconte la vie des camps avec une telle facilité, ou plutôt avec une telle distanciation, qu'on en arrive parfois à en être choqué. On se demande comment il put arriver à expliquer avec un vocabulaire aussi simple, celui que l'on utilise tous les jours, une expérience pareille ; - le catalan pour Joaquim Amat-Piniella dans ‘’K.L.

Il associe le théâtre, le cinéma et la télévision. Depuis 1996, il joue dans une quinzaine de pièces de théâtre dont « Une visite inopportune » de Copi, mise en scène de Lukas Hemble à la Comédie Française, « Un homme est un homme » de Bertold Brecht au Festival d’Avignon dans une mise en scène de Bernard Sobel, « Visites » de Jon Fosse dans une mise en scène de Bischofberger au Thâtre Vidy Lausanne. Au cinéma, où il interprête des rôles dans différents courts métrages, on le voit aussi en 1999

hongrois pour Imre Kertész (‘ ’Être sans destin’’ ) qui fut déporté à quinze ans à Auschwitz, puis à Buchenwald, avant d'être libéré en 1945. Il raconte la vie des camps avec une telle facilité, ou plutôt avec une telle distanciation, qu'on en arrive parfois à en être choqué. On se demande comment il put arriver à expliquer avec un vocabulaire aussi simple, celui que l'on utilise tous les jours, une expérience pareille ; - le catalan pour Joaquim Amat-Piniella