La Démocratie Georges Burdeau

avril 1775). Cette première bataille provoque la réunion d’un deuxième congrès continental, qui organise une armée continentale américaine, dont le commandement est confié à un de ces grands propriétaires terriens lésés par les décisions anglaises, Georges WASHINGTON. Les Américains sont encore divisés : d’une part, entre patriotes -partisans de l’Indépendance des colonies- et loyalistes -fidèles à la Couronne- et entre les deux, de très nombreux attentistes -sans opinion arrêtée-. Ces premiers patriotes

qu’il qualifie de république et de démagogie pour sa forme déviée (ce n’est pas la démocratie). Dans cette hypothèse, le critère quantitatif (le nombre de titulaire) n’est pas suffisant pour permettre de déceler l’existence d’une république ou d’une démagogie. Il ajoute un critère qualitatif selon lequel la démocratie est le gouvernement de ceux qui ne possèdent rien. En effet, pour Aristote ce qui distingue la démocratie de l’oligarchie c’est la même distinction qui existe entre la pauvreté et la richesse

qualifie de république et de démagogie pour sa forme déviée. (Nous entendons par là démocratie). Dans cette hypothèse, le critère quantitatif (= le nombre de titulaire) n’est pas suffisant pour permettre de déceler l’existence d’une république ou d’une démagogie. Il ajoute un critère qualitatif selon lequel la démocratie est le gouvernement de ceux qui ne possèdent rien. En effet, pour Aristote ce qui distingue la démocratie de l’oligarchie c’est la même distinction qui existe entre la pauvreté et la richesse

l'exaltation du sentiment national qui caractérisait au milieu du 19ème siècle de gauche, est devenu un attribut de la droite voir de l'extrème droite. Le nationalisme s'oppose au libéralisme mais c'est aussi un mouv qui peut être exploité contre la démocratie en ce que celle-ci par les débats qu'elle suppose nuis à l'unité morale du peuple et incline les gouvernants à adopter des positions modérés sur la scène internationale. Les théories nationalistes ont connu leur expression la plus fanatique en 1920

droits de chaque homme d’agir et de penser comme il l’entend. Libéralisme politique : doctrine qui place la volonté individuelle à l’origine des relation sociales et qui préconise une limitation des compétences de l’Etat ( Georges BURDEAU, Le libéralisme ). Libéralisme économique : doctrine selon laquelle les lois éco naturelles suffisent à établir l’équilibre entre production, distribution et consommation et concourent à la prospérité

1957-58) « La crise que traverse la nation atteste l’urgence d’une réforme beaucoup plus profonde. Elle souligne la nécessité de concilier un légitime contrôle parlementaire avec la restauration de l’autorité et de la responsabilité du Gouvernement » Georges Pompidou, Le Nœud gordien, 1969 : « notre système, précisément parce qu'il est bâtard, est peut-être plus souple qu'un système logique : les « corniauds » sont souvent plus intelligents que les chiens de pure race ! » A. La lettre de la Constitution :

- Albert Esmein, élément du droit constitutionnel français et comparé - Joseph Barthelemy et Paul Duez, Traité de droit constitutionnel, dalloz. - Maurice Hauriou - Julien Laferriere, manuel de droit constitutionnel - Maurice Duverger - Georges Burdeau, droit constitutionnel et institutions poliques. - Jean Gicquel Les revues : - revue de droit public et de la science politique - revue politique et parlementaire - revue française de science politique - revue pouvoir - revue française

citoyen, est cette tranquillité d’esprit qui provient de l’opinion que chacun a de sa sûreté » MONTESQUIEU, L’esprit des lois Livre XI Chapitre VI. De la Constitution d’Angleterre. C’est le pouvoir qui peut porter atteinte à cette liberté : « La démocratie et l'aristocratie ne sont point des états libres par leur nature. La liberté politique ne se trouve que dans des gouvernements modérés. Mais elle n'est pas toujours dans des gouvernements modérés. Elle n'y est que lorsqu’on n’abuse pas du pouvoir:

de celle qui détient le pouvoir souverain c'est-à-dire le gouvernement. La constitution c’est donc le gouvernement ». Cette conception matérielle est celle qui va prévaloir encore au 18ème siècle et encore au 20ème siècle. Un auteur comme G. Burdeau décrit encore la constitution comme : « L’ensemble des règles juridiques suivant lesquelles s’établit, se transmet et s’exerce le pouvoir politique ». Cette conception matérielle reste encore d’actualité même si aujourd’hui l’objet des constitutions

Rosalyn Higgins, “The Concept of the ‘State’ : Variable Geometry and Dualist Perceptions”, in Laurence Boisson de Chazournes et Vera Gowlland-Debbas (dirs), L’ordre juridique international, Un système en quête d’équité et d’universalité: Liber Amicorum Georges AbiSaab, Nijhoff, 2001, pp.547-562. 20 V. C.I.J., arrêt, 21 mars 1953, Nottebohm (Liechtenstein c/ Guatemala), Exception préliminaire, Rec. 1953, p. 7, par. 119 ou T.P.I.Y., Chambre d’appel, arrêt du 2 Octobre 1995, IT-94-1-T, Procureur c. Dusko Tadić