La Faute Objective

sont obligés de se conduire loyalement l’un vis à vis de l’autre. Ce n’est pas la rupture en tant que telle qui est génératrice d’une faute, mais le comportement de l’auteur de la rupture qui caractérise une faute et entraîne indemnisation sur le fondement de l’art. 1382. Par exception, la rupture peut être considérée comme fautive. La jurisprudence retient une faute dans 2 séries d’hypothèses : • L’absence de motif sérieux. Ex : incompatibilité de caractère… Mais certains motifs perdent

S’agissant de la responsabilité du fait personnel, on est responsable pour une faute que l’on a commise. S’agissant de la responsabilité du fait des choses et la responsabilité du fait d’autrui, le fondement de la responsabilité, s’éloigne du concept de faute. Le fondement de la responsabilité doit être recherché dans le concept de « risque social ». Ces responsabilités sont des responsabilités objectives et donc sans faute. Cette responsabilité est fondée sur l’idée de garantie de risque : c’est l’assurance

être licencié pour motif économique si la cause de cette incompétence est de type économique, comme un changement de machine. 2. Une cause réelle La cause d’un licenciement n’est réelle que si elle est objective, existante et exacte. 1 Une cause objective En pratique, ce sont souvent pour des raisons de mésentente, de perte de confiance, qu’un employeur souhaite se séparer d’un salarié. En droit, ces cause subjectives ne sont pas des justifications

n'est plus dans le Cciv, certains textes sont dessués art. 1384 alinéa 1 responsabilité du fait des choses, souvent on utilise un texte spécial, son champ est donc très réduit. Le principe de réparation intégrale n'est pas dans le code, le fait que la faute de la victime diminue l'indemnisation n'y est pas non plus. On a un code qui comporte du droit plus savant que vivant. Il faut intégrer dans le code les règles du droit positif, tout ce que la jp a crée depuis 1804. -une mise en ordre, le droit de

société car le demandeur n’avait pas pu prouver que celle-ci avait commis une faute. Lisa Jand’heur a donc refait appel devant la cour de cassation. 8) Selon la cours de cassation, la société est fautive selon le principe de responsabilité du fait des choses (articles 1384, 1385 et 1386 du Code civil). En effet, Les Galeries belfortaises ont une responsabilité sans faute dans cette affaire, car ce n’est pas sa faute directe. De plus, la mineure n’a besoin d’avancer de preuve afin de prouver cette

La responsabilité des parents du fait de leurs enfants depuis l'arrêt Bertrand (19.fév.1997) Introduction “...seule la force majeure ou la faute de la victime pouvait exonérer M. X de la responsabilité de plein droit encourue du fait des dommages causés par son fils mineur habitant avec lui...” L'arrêt inattendu rendu le 19. février 1997 de la 2. chambre civile de la Cour de Cassation a confirmé la solution de l'arrêt attaqué de la Cour d'appel de Bordeaux. Rendu le même jour qu'un arrêt

et des moyens matériels exigés par ce texte, la convention relative à la cession de l’agrément était, qu’elle qu’en soit la qualification donnée par M.Y dépourvue d’objet ; l’obligation de payer mise à la charge de M.X en contrepartie était nulle faute de cause ». Cession d’agrément est hors du commerce => le bailleur ne peut pas s’engager à le céder => défaut d’objet => pas d’existence, objet illicite. Si objet de l’obligation du bailleur de céder la chose est nulle => la cause de l’obligation

On insiste à cette séance sur la faute intentionnelle, qui appelle des précisions sur la notion d’intention. Ce dernier est la résolution intime d’agir dans un certain sens, c’est une donnée psychologique qui en fonction du but qui la qualifie est souvent retenu comme élément constitutif d’un acte ou d’un fait juridique. C’est l’article 121-3 : il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre. La faute intentionnelle peut être définie comme la volonté de commettre un acte que ‘on

véritablement la naissance des principes généraux de la responsabilité du fait des choses. B. La responsabilité sans faute : élargissement de la présomption de responsabilité La Cour de cassation pour casser la décision de la Cour de renvoie, retient la fausse application de l’article et la violation de l’article en ce que l’arrêt attaqué a mis la charge de la victime la preuve d’une faute imputable au conducteur, alors que celle-ci devait être présumée. [...] Quelques extraits (10% maximum) La responsabilité

Sous-titre préliminaire : L’évolution et le fondement de la responsabilité civile On se demande dans quels cas la responsabilité de l’auteur de la faute est engagée, la réponse à cette question commande le domaine de l’institution. Suivant les justifications qu’on lui donne, la responsabilité sera plus ou moins étendue. Le problème est de délimité la zone d’impunité et la zone de responsabilité. Le conflit vient du fait qu’on considère qu’a priori il est désirable que toute victime obtienne réparation