La Fontaine Placere Et Docere

Le corpus soumis à notre étude se caractérise par sa forte synchronie puisque tous les textes ont été publiés entre 1668 et 1678. Il présente également une unité générique puisqu'il s'agit de 4 fables signées  de La Fontaine, auteur du XVII° que l'on peut rattacher au classicisme français. Les textes offrent cependant une diversité thématique. "Le Loup et l'Agneau" met en scène deux animaux pour fustiger une justice injuste; "Le Chêne et le Roseau" invite à une réflexion plus métaphysique à travers

Sophie Colas et Rémi Bourrelly Dissertation de français : l’Apologue Docere, placere, plaire et séduire, voilà les ambitions des fables depuis l’Antiquité. C’est pourquoi les écrivains du passé, tels que Voltaire, Phèdre, ou encore le conteur Charles Perrault, ont su recourir fréquemment à l’apologue pour séduire leurs lecteurs. Jean de La Fontaine, a d’ailleurs parfaitement définie ce terme avec la célèbre citation tirée du Premier Recueil rédigé en 1668 : « L'apologue est composé

C’est le cas par exemple du Rat qui s’était retiré du monde de La Fontaine. Cette fable critique la religion et l’évolution des besoins spirituels en besoin matériels des religieux. Le théâtre devient un apologue, qui a pour but de persuader le public sur son idéologie de le vie. Les auteurs choisissent des fictions afin de séduire le spectateur et de le persuader : nous en revenons donc à l’adage plaire et instruire, «  placere et docere ». II – PARTIE NEGATIVE Le théâtre est donc un bon moyen

conçue pour distraire le lecteur et pour le projeter dans un monde imaginaire même si ce dernier ressemble beaucoup au notre. C'est cela qui fait de la fiction un genre littéraire agréable et facile à lire, nous rappelant la citation de La Fontaine « placere e docere » . Cette amusement et cette accessibilité attire un public beaucoup plus large que celui de l'argumentation. En effet, lire une argumentation requiert une certaine implication intellectuelle et beaucoup d'attention, elle est donc moins

lesquelles la valeur symbolique de ces personnages va être révélée; ➢ des dialogues qui confrontent différent point de vue ou qui permettent d'énoncer une leçon; Ainsi le conte philosophique s’inscrit dans la fonction de la littérature : docere / placere = plaire et instruire (Horace) « Nous avons tâché de joindre l’agréable à l’utile, n’ayant d’autre mérite et d’autre part à cet ouvrage que le choix. Les personnes de tout état trouveront de quoi s’instruire en s’amusant. » (VOLTAIRE, préface

LA FONTAINE, Fables (livre VII, 13) : Les deux coqs Deux Coqs vivaient en paix : une Poule survint, Et voilà la guerre allumée. Amour, tu perdis Troie ; et c’est de toi que vint Cette querelle envenimée Où du sang des Dieux même on vit le Xanthe teint ! Longtemps entre nos Coqs le combat se maintint. Le bruit s’en répandit par tout le voisinage : La gent qui porte crête au spectacle accourut ; Plus d’une Hélène au beau plumage Fut le prix du vainqueur. Le vaincu disparut : Il alla se cacher

percepts moraux exprimés de façon brève, à l’image de l’œuvre de La Rochefoucauld qui incarne et symbolise ce genre. Par ailleurs, La Fontaine va même bien au-delà, puisqu’il ne se contente pas de faire un récit simpliste et sans attrait pour placer la morale. Au contraire, il accorde au récit une importance fondamentale. Il est fidèle à la formule latine « placere et docere », plaire et instruire. Pour toucher un public large notamment les plus jeunes, et pour donner au fable une faculté universelle

La FONTAINE (1621-1695) Fables (1668 ; 1678 ; 1693) La Fontaine s’est essayé à de nombreux genres ou styles (contes en vers, récits poétiques, lettres, comédies, poésie religieuse, etc.), mais ce sont ses Fables, composées sur une trentaine d’années environ, qui lui ont valu la gloire de son vivant et l’immortalité posthume. Les Fables reflètent différentes étapes de sa vie ; il a 47 ans lorsque paraît le premier recueil, dédié au Dauphin (1668). Il en a 72 à la parution du

différents procédés. « Placere Docere » : Jean de la Fontaine affirme qu' « il faut plaire pour instruire ». Ainsi une histoire dont l'intrigue est pertinente peut avoir un pouvoir de dénonciation important. Une histoire bien racontée a donc un pouvoir de divertissement et un pouvoir didactique. L'homme ayant un goût profond pour la fiction, comprend plus facilement le message d'une œuvre fictionnelle. Dans les pouvoirs des fables , Jean de la Fontaine expose la strategie argumentative

celui des médecins ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld