La Kula

Perdre, c’est perdre non seulement la face mais aussi les titres et ancêtres totémiques qui font la gloire du clan. " Mauss retrouve une pratique similaire de l’échange dans la description qu’a pu donner Malinowski (1922) de la kula chez les trobriandais (Mélanésie). La kula est un échange circulaire de bracelets et de colliers en coquillage entre les îles de l’archipel. Pour Mauss, c’est parce que dans le monde archaïque, on est persuadé que la chose donnée conserve une partie du donateur qu’il est

moral [Caplow, 1984]. La norme est au fond de transgresser la norme. On comprend dès lors l'un des comportements de don le plus étrange qui soit à première vue : la négation de l'importance du don par le donateur. Mauss observe en effet que, dans le kula, « on donne comme si ce n'était rien » [Karsenti, 1994, p. 28]. « Le donneur montre une modestie exagérée », dit Mauss. Mais point n'est besoin d'aller aussi loin. Nos formules de politesse ont le même sens : de rien, di niente, de nada, my pleasure

stade anti utilitariste => donner plus que son rival voir même détruire les dons reçus pour montrer qu'on a pas besoin de ces dons la pour vivre. Le don oblige au double sens du terme car obligatoire et parce qu'on devient l'obligé de l'autre. LA KULA (cercle)=> système de troc inter-insulaire de bracelet et de collier ou on retrouve ces notions d'obligation mais sous forme symbolique, les objets sont sexuées (SOULAVA) => objet pour l'homme. Le chef suivant reçoit des bracelets et colliers (on

n. fibre végétale, pite (Bromelia karatas, Bromeliacées). KUJALI •Utilisé dans la fabrication de cordes (arc) ; couverture du toit. n. racaca, tortue de marécage, (Rhinoclemys punctularia, Emydidae). KULAN KULA n. crapaud qui émet du gas : Kulan kula ëpilihtë Le crapaud kulan kula émet du gas. KULASI n. 1. poule et coq (géner.). 2. rhum. (fam.) KULASI MUMKË n. poussin. KULASI PIMPI n. toucan sp. KULALAWA •Il est dit que son aboiement est un appel à la pluie. KULAWA n. 1. tortue d’eau.

fleuve Gambie à partir du XIIIe siècle. Ces Gelwaar, d'origine malinké, appartiennent à l'aristocratie guerrière et marchande. Les populations gelwaar se fixent dans la région du Sine et créent le royaume du Djonik au début du XIVe siècle, avec Kulaar comme capitale. Jusqu'à l'arrivée des Gelwaar, il n'y avait pas de pouvoir central dans le Sine-Saloum. Ces régions s'étatisent parallèlement au Grand Jolof avec une même structure lamanale. Les anciens chefs de lignage deviennent des chefs de territoire

l’enseignement du dhamma. 2) Le pays (døpa) : pour le bouddha Gotama, le sous-continent indien. 3) La région (desa) : le majjhima desa, la « région du milieu », où tous les éléments géographiques, géologiques et climatiques sont équilibrés. 4) La caste (kula) : l’une des deux plus hautes castes ; la caste royale ou la caste des brahmanes. 5) L’âge de la mère (mætu æyu) : un âge suffisamment avancé pour mourir peu après l’accouchement, car il ne convient pas que quelqu’un naisse dans un ventre qui a porté

pour mieux comprendre les blocages culturels au développement, comme les pratiques religieuses ou traditionnelles dans certains pays qui réduisent les femmes à un rôle de mère ou bien les travaux du sociologue français Marcel Mauss sur le don et la kula (système d’échanges réciproques entre tribus) qui montrent que les échanges peuvent répondre à des logiques politiques de prestige, de pouvoir ou de pacification des conflits… Ces différentes traditions culturelles sont des obstacles au processus

pour mieux comprendre les blocages culturels au développement, comme les pratiques religieuses ou traditionnelles dans certains pays qui réduisent les femmes à un rôle de mère ou bien les travaux du sociologue français Marcel Mauss sur le don et la kula (système d’échanges réciproques entre tribus) qui montrent que les échanges peuvent répondre à des logiques politiques de prestige, de pouvoir ou de pacification des conflits… Ces différentes traditions culturelles sont des obstacles au processus

d’entre eux ont même considéré que l’échange était le fondement de toute société. Parmi les formes d’échanges les mieux décrites dans la littérature anthropologique, citons la kula rapportée par l’ethnologue polonais Bronislaw Malinowski en 1922 et le potlatch observé par l’anthropologue allemand Franz Boas en 1899. La kula est un système intertribal d’échanges, pratiqué en Mélanésie, et qui existe toujours. Elle recouvre des transactions à la fois à l’échelle locale et à l’échelle d’un archipel

rendu. Il n'existe pas d'économie naturelle, car les échanges se font entre collectivités et personnes morales par le moyen de prestations totales qui peuvent prendre un caractère agonistique comme dans le potlatch. Après avoir commenté longuement le kula, décrit par Malinowski, il s'intéresse au potlatch des Indiens de la côte nord-ouest de l'Amérique. Ces échanges « volontaires-obligatoires » reposent sur la triple obligation de donner, de recevoir et de rendre. Ce qui s'échange, ce sont des politesses