La Machine Infernale Tragique

passions : extraordinaire extension aussi, les « mystères » prennent la place des jeux liturgiques (rattachés à un seul passage des Saintes Ecritures). Il s’agit désormais de représenter l’histoire entière de la chute et du salut de l’homme (immenses machines, participation de centaines de figurants). Les épisodes les plus poignants et intéressants : ceux de la Passion du Christ. Toute la communauté participait à ce genre de « représentations » (petites scènes bouffonnes à l’intérieur de la scène liturgique :

refuse son prétendant, au grand dam d'Argan qui veut la déshériter au profit de son hypocrite épouse Béline.      Cocteau, La machine infernale, 1932, tragédie: Obéissant à l'oracle, Oedipe résout l'énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s'abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide. Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. Oedipe se crève les yeux et sa mère se pend.      Musset , On ne badine pas avec l’amour, 1861, proverbe

Les Mouches de Jean-Paul Sartre, inspire également par le mythe d’Electre, La Machine infernale de Jean Cocteau, inspire par le mythe d ‘Œdipe, ou encore La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux. Pourtant, afin de s’adapter aux demandes plus modernes de l’auditoire contemporain, ces dramaturges transformaient la représentation des mythes, ainsi que la représentation de la mort, l’élément moteur du tragique d’une pièce. Cette scène est de l’Acte II d’Electre de Jean Giraudoux : c’est

amplifient cette référence au surnaturel : répétition de l’interjection « O Ciel » (9, 23). Le spectateur assiste également à des métamorphoses surnaturelles (cf. didascalies l.8 et 12) qui sont soulignées par la réplique de Sganarelle (9). Le théâtre à machine du XVIIe siècle propose des effets sonores et visuels (didascalie lignes 25-26) qui amplifient le spectacle surnaturel pour impressionner les spectateurs. C’est Dom Juan qui est au centre des événements ainsi mis en scène car il en est la victime

de Scapin, Phèdre, etc. Dans les tragédies grecques, la scène d’exposition est souvent remplacée par un prologue déclamé par le chœur. Ce procédé est repris dans le théâtre du XX° siècle par Berthold Brecht, Anouilh, Antigone, J. Cocteau : La Machine infernale. A l’opposé, pas d’exposition dans La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco. 3 4 2°/ Les étapes de l’action : a) Le conflit : il naît de l’opposition entre le désir du sujet et des objets qui empêchent de le réaliser. Ex., un père s’oppose

n’entendent qu’une phrase sur deux." Jean Anouilh (1910-1987) "Une mise en scène n’est jamais neutre. Toujours, il s’agit d’un choix." Antoine Vitez (1930-1990) "L’action tragique n’a jamais consisté, depuis la naissance de la tragédie, qu’à projeter la fatalité sur un être choisi." Jean Giraudoux (1882-1944) "Le poème tragique […] vous conduit à la terreur par la pitié ou réciproquement à la pitié par le terrible, vous mène par les larmes, par les sanglots, par l’incertitude, par l’espérance,

Dissertation : « Le comique étant l’intuition de l’absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n’offre pas d’issue, il est la tragédie de l’homme dérisoire »  Eugène Ionesco Problématique : En quoi le paradoxe d’Ionesco révèle-t-il la véritable profondeur du comique et son rôle dans le théâtre de l’absurde ? Tout d’abord, nous allons montrer en quoi cette affirmation d’Ionesco est un paradoxe audacieux qui va à l’encontre de la conception habituelle que l’on

croirait entendre un médecin qui fait un rapport sur les méfaits physiques de la mine… II. Au-delà du naturalisme, un texte dramatique, presque épique : l’atmosphère infernale, un univers spectral Mais Zola s’écarte souvent des principes du naturalisme et la description des hommes au travail, faite sur le même schéma que celle des machines un peu avant dans le roman, n’a alors plus valeur documentaire, mais vise à faire naître une atmosphère propre à émouvoir le lecteur. Ainsi, Zola multiplie les moyens

délimité un périmètre bien précis, entre l’abattoir et l’hôpital jusqu’à la barrière. Le titre rend compte à la fois de la pesanteur d’un lieu clos, labyrinthique, dont les occupants, tous interdépendant, ne peuvent s’affranchir. Et de la tension tragique qui, sous les auspices de l’alcool, conduit les misérables au rang de bête, à la folie puis à la mort. L’Assommoir est d’abord un abattoir. L’assommoir met en évidence l’alcoolisme. Ce cabaret est la cause de la mort de Gervaise et Coupeau. C’est

théâtre romantique : Mélange des genres et des registres + Refus des règles classiques (époques et lieux pittoresques). Portée : contestation sociale. Ex : V.H. Ruy Blas = valet amoureux de la reine ou Musset Lorenzaccio Presque toujours une fin tragique, héros malheureux et amoureux qui meurt à la fin : peu d’issue dans une société qui n’évolue pas. Ex : Hernani (1830) Bataille physique dans la salle : amis de V.Hugo vs partisans du théâtre classique. Vaudeville : fin XIXème = théâtre de boulevard