La Puissance Paternelle Dans Le Code Napoléon

depuis la fin de la seconde guerre mondiale. - Révolution individualiste, affirmation de l’autonomie de la personne. 2. Les mutations du droit de la personne et de la famille 2.1. Le droit civil de la famille - Découpage du code de Napoléon : droit des personnes et droit patrimonial de la famille. - Les deux réalités du droit des personnes : le statut juridique de l’individu et le droit personnel des liens familiaux (relation conjugale, relation de filiation et de parenté)

Europe alors morcelée en États supranationaux (le Saint-Empire germanique, ou l’Autriche par exemple), tel était le projet d’ Empire de Napoléon. En réalité, cette volonté de former une Europe unifiée s’est traduite par une forte oppression des peuples. Pourtant, on assiste dès 1830 à un mouvement des nationalités dans les États anciennement conquis par Napoléon, qui aboutit à la création d'États-Nation, c’est-à-dire de systèmes politiques coïncidant avec une communauté d’individus partageant une

personnes qui sont reliées entre elles par des liens fondés sur le mariage et la filiation. Pendant longtemps, le mariage était un moyen de donner un père à un enfant, et donc le seul moyen de constituer une famille. En dehors du mariage, la filiation paternelle était très peu reconnue, et l’enfant avait un statut inférieur. Désormais il y a une dissociation entre la filiation et le mariage, nul besoin de se marier pour donner un père à un enfant, et l’enfant issu de parent non marié a le même statut que

juridiques n'a pu se faire que contre une doctrine sclérosée, et, si l'on peut dire, de l'extérieur, via les développements de la science juridique d'outre-Rhin, et que le chapitre de l'histoire des idées juridiques ouvert par les premiers commentateurs du Code civil s'est justement clos sur le constat de leur absence de postérité. Il n'est pas douteux que la Thémis ait joué un rôle déterminant dans la diffusion en France de la science juridique allemande en général, et des idées de l'École historique en

Le droit des femmes I-Dates-clées avant 1967 (apogée du droit de femmes). 1790 Les lois de la Révolution : la femme a le même droit à l'héritage que les enfants de sexe masculin. 1804  Le Code Napoléon consacre l'incapacité juridique de la femme mariée. 1816 Suppression totale du divorce. 1850 La loi Falloux oblige les communes de plus de 800 habitants à ouvrir une école primaire spéciale pour les filles. 1863 Victor Duruy, ministre de l'Instruction publique,  crée les cours secondaires

formes de parentalité et comment le droit a évolué avec les mutations de la société et le recul de la structure familiale traditionnelle du Code napoléon. Etre parent confère des droits et des devoirs qui doivent avoir pour finalité « l’intérêt de l’enfant », (art 371-1 du Code civil), notion qui n’est pas définie par le Code civil, mais qui est appréciée au cas par cas par le juge, saisi de situation dans lesquelles il existe des dysfonctionnements de la relation parent/enfant

liberté individuelle suite à la révolution de 1789 tandis que la femme passa une longue partie voire toute sa vie à se détacher de l’état de tutelle dans lequel elle était plongée depuis toujours en inégalité par rapport à l’homme. En 1804, le Code Napoléon revient sur toutes les avancées de la Révolution Française en matière de droits des femmes. La porteuse du chromosome X est considérée comme mineure durant toute sa vie : elle passerait de la tutelle de son père à celle de son mari. Il faudra aux

UNIVERSIT~ DE DAKAR FACULTÉ DES SCIENCES JURIDIQUES ET ÉCONOMIQUES L'ÉTABLISSEMENT DE LA FILIATION EN DROIT SÉNÉGALAIS DEPUIS LE CODE DE LA FAMILLE THÈSE POUR LE DOCTORAT D'ETAT EN DROIT PRÉSENTÉE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT PAR LAMINE SIDIME JURY: PRÉSIDENT: M r PIERRE BOUREl, Professeur à l'Université de Paris Il SUFFRAGANTS: M r JACQUES FOYER, Professeur à l'Université de Paris JI M SERGE GUINCHARD, Professeur aux Universités de Lyon III et de Dakar r D

Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte puis Napoléon III, est né à Paris, le 20 avril 1808 et mort à Chislehurst au Royaume-Uni, le 9 janvier 1873. Il est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin, avant d'être proclamé empereur des Français le 2 décembre 1852 sous le nom de Napoléon III. Troisième fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et d'Hortense de Beauharnais, il naît prince français et prince de Hollande

en cause. Napoléon met alors en place le Code Civil de 1804 dans lequel la puissance paternelle est réaffirmée, afin de ré instituer l’ordre au sein des familles. Le principe d’autorité parental n’existe pas, la mère n’a qu’une autorité morale. Tandis que le père à cette époque dirigeait la famille, l’autorité paternelle était alors incontestable. Le père pouvait aller jusqu’à faire emprisonner son fils. En 1889, la loi atténue ses droits excessifs en instaurant la déchéance paternelle si l’enfant