La Responsabilité Présidentielle

depuis 1789. A qui doit-elle cette stabilité, à l'institution présidentielle qui en est la clé de voûte ? Les auteurs, pour décrire l’évolution du régime politique français depuis 1958 parlent de présidentialisation. C’est une présidentialisation politique, phénomène par lequel un chef de l’Etat aspire à lui l’ensemble des pouvoirs, résume l’ensemble des institutions nationales. Ce mouvement tend à confier au chef de l’Etat une responsabilité qui absorbe la totalité des autres. Ainsi, désormais, « la

Classification la plus utilisée aujourd’hui repose sur la distinction entre régime présidentiel et régime parlementaire - Théories de la séparation des pv permettent de construire au moins deux typologies distinctes qui sont complémentaires : - Critère de la séparation des pv permet de distinguer les régimes autoritaires des régimes libéraux - Distinction entre régime parlementaire et régime présidentiel repose sur le degré ou l’intensité de cette séparation des pv : elle est soit stricte

les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution.nous allons illustrer l’application de l’article 68 en Europe à travers notre rapport, LA RESPONSABILITE PENALE DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT Sujet: Droit Public En France, la responsabilité pénale du président de la République fait l'objet de l'article 68 de la Constitution, qui énonce : « Le président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions

 Un régime présidentiel est un régime politique dans lequel il existe bien une séparation des pouvoirs exécutif et législatif, avec un Parlement qui fait les lois, mais dans lequel le chef de l'exécutif est fort et stable. On parle de présidentialisme lorsque l'équilibre entre les pouvoirs est rompu, et que le régime consiste en l'hégémonie du président et la réduction des pouvoirs du Parlement. À l'inverse, on parle de régime parlementaire, lorsque les pouvoirs exécutifs et législatifs sont séparés

politiques évoqués par G.Vedel. Il évoque ainsi les régimes présidentiels et parlementaires et les compromis qu'il peut exister entre ceux-ci comme l'entends . Il convient donc d'en établir une définition préliminaire. Gérard Cornu définit simplement le parlementarisme par un système constitutionnel comportant l'existence et l'action d'un Parlement. Mais la notion de régime parlementaire est plus impactante car elle sacre la responsabilité politique du gouvernant devant le Parlement disposant d'une

(ex. : initiative des lois) et des moyens d'action réciproques, le Parlement pouvant mettre en jeu la responsabilité politique du gouvernement (le chef de l'État étant, lui, irresponsable) et le gouvernement prononcer la dissolution du Parlement. * Régime parlementaire dualiste variété de régime parlementaire caractérisé par le rôle actif joué par le chef de l'État et la double responsabilité du gouvernement, à la fois devant le chef de l'État et devant le Parlement *  Régime parlementaire

réciproques. Dans ce sens, la différence entre le régime parlementaire et le régime présidentiel s'explique par le fait que le Parlement ou du moins l'une de ses assemblées peut contraindre le gouvernement à la démission : c'est le principe de la responsabilité politique. La réponse de l'exécutif à l'élaboration de ce principe est que le chef de l'État ou du gouvernement peut dissoudre l'assemblée qui a mis en cause la responsabilité politique du gouvernement. À partir de là, nous pouvons dire que les critères

inconciliable. En cela, le sujet « La cohabitation au sein de l'exécutif » induit 2 terme, deux états, influençant l'un sur l'autre Ainsi, la cohabitation se présenterait comme une situation politique originale. Il y a une discordance entre la majorité présidentielle et la majorité parlementaire, et donc, conflit de légitimité au sein de l’Exécutif. Cette cohabitation marque fortement le pouvoir exécutif dans un régime dit « parlementaire », car le pouvoir exécutif est bicéphale. Il est composé du chef de

décision de recourir à l’article 16 et les actes législatifs du Président pendant sa mise en oeuvre ne font l’objet d’aucun contrôle juridictionnel. Dans un arrêt du 2 mars 1962 (arrêt Rubin de Servens), le Conseil d’Etat a noté que la décision présidentielle de mettre en oeuvre l’article 16 était un "acte de Gouvernement" (c’est-à-dire un acte insusceptible de recours juridictionnel). Il a également souligné qu’il ne pouvait être saisi que de recours contre des mesures relevant du domaine réglementaire

juridique. Il faut donc définir les termes clés qui peuvent être juridiques ou non. L’expé- rience montre que ce sont les termes non juri- diques qui posent le plus souvent problème (ex : la réalité de la distinction régime parle- mentaire/régime présidentiel. Toute la problé- matique est dans le terme « réalité »). En général, il n’y a pas de piège dans l’énoncé du sujet. Il est donc nécessaire de ne pas aller trop vite et de s’arrêter sur chacun des mots. Faites attention aux limi- tations temporelles