La Science Désintéressée

les autres servant de modèles rhétoriques à l'imitation. La lecture n'est donc pas un but en soi, mais un moyen de préparation à l'écriture. Il faut attendre la fin du XIXème siècle avant de trouver dans l'enseignement des traces de lectures désintéressées. Puisque l'élève assimiles les qualités d'un texte dans le but de l'imitation, l'on comprend alors les mises en garde contre les lectures « frivoles ». De cette capacité à l'assimilation par la lecture, découle également la recommandation de relire

l’entreprise dépend de plusieurs paramètres notamment le pilotage, la qualité des décisions stratégiques, des analyses préalables, des finalités et des objectifs de l’entreprise. L’entreprise est confrontée à un monde en changement. 2ème année Bac Sciences Economiques 1 Mr. Brahim Belguelssa Economie et Organisation Administrative des Entreprises L’environnement : S’est élargi (l’entreprise agit sur un marché international) Est de plus en plus complexe et mouvant (les changements sont plus

dualisme et en revient à la pure doctrine de Leibniz, suivant laquelle la force représentative et la force motrice participent l'une de l'autre et se supposent réciproquement. C'est là qu'il découvre Newton et la physique, preuve selon lui qu'une science a priori de la nature est possible (c’est-à-dire les mathématiques et la physique)2. Plus tard, il créditera aussi l'astronomie de nous avoir « appris bien des choses étonnantes », dont la plus importante est qu'elle nous a « découvert l'abîme de

moins « vraies » que celle à laquelle la science prétend nous faire accéder ?7 Faut-il au contraire distinguer plusieurs formes irréductibles de « vérité », correspondant aux différentes modalités de notre rapport au réel ? Aristote, dans l’Éthique à Nicomaque, distingue cinq manières d’accéder à la vérité : « Les états par lesquels l’âme énonce ce qui est vrai sous une forme affirmative ou négative sont au nombre de cinq : ce sont l’art, la science, la prudence, la sagesse et la raison intuitive

il ne s’agit que d’illusion. Dire que l’on est toujours maître de ce que l’on fait suppose que l’on ait une parfaite connaissance de ce qui est pour agir en conséquence. Il devrait même s’agir d’une connaissance parfaitement objective, voire désintéressée, car tout intérêt personnel est déjà une entorse à une maîtrise absolue de ses actes. Intéressé, je peux en effet déformer ce qui est connu à mon avantage. Cette déformation cependant n’est guère compatible avec une maîtrise totale de ce que l’on

épaisseur sémantique qui en obscurcit la compréhension. « Pour donner des noms à leurs actes – note Bloch – à leurs croyances et aux divers aspects de leur vie de société, les hommes n'ont pas attendu de les voir devenir l'objet d'une recherche désintéressée. » L'historien hérite ainsi d'un « vocabulaire déjà fatigué et déformé par un long emploi ». Le risque est grand de se méprendre sur le sens que les hommes de l'époque donnaient aux mots que nous lisons dans leurs écrits. La « tyrannie » grecque

la domination d'une conception coubertienne et anglo-saxonne de sport fondé sur l'amateurisme et le bénévolat. En effet selon De Coubertin le rénovateur des Jeux Olympiques le sport devait rester en dehors du marché et n'obéir qu'à une logique désintéressée. En 1998, Juan Antonio Samaranch, alors président du Comité International Olympique, définissait encore l'olympisme comme « un style de vie fondé sur la joie dans l'effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques

contribuer à mettre en lumière le rôle joué par la pensée dans la connaissance que nous avons du monde, mais la pensée qui se découvre à elle-même adopte parfois des attitudes extrémistes. On leur attribue l’invention même de la science : une interrogation désintéressée sur le monde, alliant observation des phénomènes et théorisation – bien qu’il leur manquât encore la mise à l’épreuve par l’expérience, indispensable à une démarche véritablement scientifique. Même si leurs thèses restent spéculatives

LES SCIENCES ET LES HUMANITES Par HENRI POINCARÉ DE L'ACADEMIE FRANÇAISE Alain.Blachair@ac-nancy-metz.fr Cliquez sur le lien ci-dessus pour signaler des erreurs. I Parmi les hommes qui ont, tous utilement, mais plus ou moins brillamment servi la science, les uns avaient reçu dans leur jeunesse une éducation classique solide, parfois raffinée, tandis que les autres n'avaient eu qu'une formation littéraire hâtive, incomplète et sommaire. On serait tenté d'en conclure que l'étude des

s’établissent entre les hommes, l’attrait subtil d’une œuvre d’art La politesse ainsi entendue exige le concours de l’esprit et du cœur; c’est dire qu’elle ne s’enseigne guère; mais si quelque chose y pouvait prédisposer, ce seraient les éludes désintéressées, et en particulier celles que vous faites ici, jeunes élèves,