La Seigneurie Territorial

est ainsi organisée en cascade, les petits seigneurs dépendant de seigneurs plus puissants, qui eux mêmes sont soumis à des seigneurs encore plus puissants. Au 11ème siècle, cette organisation morcelée de la société avait créé une multitudes de seigneuries, dans laquelle le seigneur exerçait son autorité de façon autonome, ce qui fragilisait le pouvoir royal. Cette situation de dépendance réciproque témoigne de la défaillance de l’autorité royale et du l’insécurité régnante qui pousse les hommes

n’est qu’au 16e siècle que l’on commence à parler « d’État français ». Le vocable « France » n’apparaît lui qu’au 9e siècle, suite à un partage territorial entre les petits-fils de Charlemagne, au cours duquel l’un d’eux reçoit une région du nom de « Francia occidentalis » (843). Ce nom ne désigne cependant que le « territoire des Francs », une notion territoriale et politique, pas un État. On parlait auparavant de la « Gaule » ou « des Gaules ». Première partie : les origines, du 1 er au 10 ème siècle

part, le pape perd le pouvoir de nommer les évêques de France, dorénavant ceux ci sont élus sur proposition de leur candidature par le roi. 2) La dimension interne : l'extension territoriale A l'intérieur du royaume l'affirmation de la souveraineté royale tient essentiellement à l'agrandissement territorial du royaume et au développement de l'administration du royaume. Les techniques juridiques qui ont servi au roi de France pour agrandir le domaine royale : technique emprunté au droit

au Moyen-Orient et en Asie. Les chercheurs actuels débattent sur ce que recouvre le terme de château fort, mais le considèrent généralement comme « le lieu de résidence fortifié d'un détenteur du droit de ban, à l'origine d'une circonscription territoriale, mandement, châtellenie oubourg », c'est-àdire la résidence fortifiée privée d'un noble ou d'un seigneur. Cette définition le distingue ainsi d'un palais qui n'était pas fortifié, d'une fortification qui n'était pas la résidence d'un noble ou d'une

grands le reconnaissent comme tel en chaque moment » L’alternance entre les carolingiens et les Robertiens, se termine avec l’élection de Hugues Capet en 987. La dislocation de la francie occidentale : la mutation féodale. Les principautés territoriales IX siècle Lignage : structure de parenté s’organisant suivant un modèle verticale. Ordre seigneurial Le mode de domination du châtelain est local, coutumier et militaire. Les temps féodaux de l’ordre seigneurial à l’ordre féodal. Fin du X

révoquer un comte, or, le plaide général rassemble les pairs de celui-ci. Pour s’attacher la fidélité des « grands », les carolingiens leur donne des terres ou même leur concède des droits régaliens, renforçant la formation de véritables seigneuries foncières. Comtes et ducs se préoccupent plus d’asseoir leur autorité localement leur autorité personnelle que d’œuvrer dans l’intérêt du roi. Le comte, qui est au service du roi est théoriquement révocable par le roi, qui le choisit et le

humains se présentent comme peu nombreux et clairsemés. Cette récession démographique correspond à une récession économique, le commerce se tarie et la monnaie tend à disparaître. Les hommes vivent essentiellement dans des grands domaines, les seigneuries qui sont organisés pour fonctionner dans une autarcie à peu près complète. Dans ce monde profondément rural, la ville joue un rôle négligeable. Les villes qui subsistent voient diminuer leur population et leur superficie. Ces villes qui subsistent

cette primauté de l'autorité de l'évêque de Rome. Pour lui, le roi, le pouvoir laïque doit être subordonné à l'état religieux car il n'a qu'une fin temporelle. • La compétence du pape : il dispose d’attributions législatives, judiciaires et territoriales : - il pourra prendre des décisions décrétales, tandis que les conciles vont pouvoir prendre l'équivalent des lois sous formes de canons qui s'adressent à l’ensemble de la chrétienté et qui devaient apporter réponse à des questions morales et

si l'on considère le rôle que jour les Assemblées centuriates et tributes. Pourtant les institutions romaines ne vont pas tarder à tomber dans une crise sans précédent. B – La crise romaine La première cause de cette crise est l'expansion territoriale. A l'origine les institutions sont prévues pour une cité mais elles deviennent de plus en plus inadaptées puisque Rome se retrouve à la tête d'un Empire toujours plus vaste (conquête de l'Italie, puis de la Sicile, de l'Afrique du Nord, puis l'Espagne

essayer d’unifier la Gaule pour : - la paix - assurer la pérennité de l’héritage romain - atténuer les effets négatifs de la disparition de l’Empire 2) Clovis et l’unification de la Gaule - 486 : il va étendre son emprise territoriale. Ses armées quittent le royaume Bataille de Soisson : contre Syagrius ⇨ Le royaume double sa superficie Il laisse ne place toute les administrations fiscales - 493 : il épouse Clothilde (une princesse catholique), fille du roi des