La Souveraineté Selon Machiavel

hiérarchisé. Les traités de Westphalie ont institué le concept légal de souveraineté c'est-à-dire que les législateurs nationaux sont l'ultime autorité à l'intérieur du territoire national où ils n’ont pas d'égaux parmi leurs concitoyens et pas de supérieurs à l'extérieur. Si dans la Grèce antique ou à Rome l'autorité des cités étaient proches de celle du système de Westphalie, elles ne connaissaient pas la notion de souveraineté Les traités de Westphalie ont poussé à la constitution d'États-Nations

d’autorité qui permet aux dirigeants po de gérer un État. Bernard Chantebout : « Pouvoir d’org de société en f° des fins qu’on lui suppose ». Le pouvoir po est une force d’impulsion qui déclenche et contrôle les mouvements de société en f° de ordre selon lequel est agencé l’organisme social. S’analyse comme phénomène et pouvoir d’autorité et joue un rôle social au sein de société. B./ Les différentes conceptions du pouvoir politique. 1.) Origine divine du pouvoir. Le pouvoir demande

et à la littérature humaniste, il demeure pourtant l'un des souverains les plus imbus de son pouvoir que la France ait connus. Avec lui, le pays voit le renforcement de l'aristocratie ainsi que le passage du régime de suzeraineté à un régime de souveraineté. La bourgeoisie, qui est toujours associée à l'urbanité, se mêle davantage à la vie intellectuelle. En effet, les premiers bourgeois, faisant partie de la caste sociale la moins élevée au Moyen Âge, se sont pourtant suffisamment enrichis pour

l'empereur allemand, affirme que le prince tient son pouvoir de l'universalité des citoyens, prône l'extension des pouvoirs du prince. Machiavel (1513): le Prince La Boétie (1574): Discours de la servitude volontaire, à lire. Pour lui pouvoir absolu haïssable par amour de la liberté Jean Bodin (1576): Six livres de la République, va développer la théorie de la souveraineté A partir du XVII ème siècle de nouvelles théories de l'autonomie et des droits de l'Homme Grotius commence à faire émerger

constitution et aux institutions politiques. Les institutions politiques sont l’objet du droit constitutionnel. Ce sont celles qui élaborent la règle de droit : le parlement et l’exécutif. Etat démocratique : les institutions politiques adoptent le droit selon le peuple. Le droit a 3 sens : ° Les individus ont des droits, le droit de faire ou de ne pas faire, de s’exprimer … Ces droits sont des facultés d’agir. Une RDD fonde, autorise à exercer une certaine action. Les droits subjectifs. ° Ensemble

Kelsen : Ce n’est pas l’Etat qui produit le droit, mais l’ordre juridique (hiérarchie des normes) qui produit l’Etat. L’Etat ne serait alors que l’émanation du droit qui limiterait sa puissance d’arbitraire. Ainsi l’Etat n’est plus défini par sa souveraineté, mais par son identification à un ordre juridique et sa soumission au droit. * Pour lui l’Etat se définirait par sa coïncidence avec le droit. Etat donc l’ensemble des règles, hiérarchisé et dominé par la Constitution, applicables sur un territoire

l’esprit du droit va changer et les assemblées jouent un rôle dans la formation du droit. Des magistrats devenus des hommes politiques font campagne pour éluent en proposant des solutions juridique nouvelle. Le droit romain fonctionne à l’époque selon des procédures formulaires. Ils vont proposer des solutions nouvelles pour régler les conflits. Dans la mesure où l’on ne peut résoudre un procès que lorsqu’on connait la manière dont un même type d’affaire a été jugé, le risque, est l’immobilisme

Westphalie de 1648 qui consacrent la naissance d’Etats indépendants par rapport au Saint Empire Germanique : la Suisse et les Pays Bas. Ces traités sont considérés comme les fondateurs du droit international et posent deux nouvelles règles : celle de la souveraineté des Etats et de leur égalité entre eux. La France connaît des instabilités politique depuis 1789, mais Napoléon fait entrer le pays dans une période de stabilité, une période de conquête et de prospérité qui s’achève en 1814-1815 (c’est ce que

3 caractéristiques qu’on ne retrouve pas ou peu dans les autres sources du pouvoir : * Légitimité du pouvoir étatique * La permanence ou institutionnalisation du pouvoir étatique * Le monopole (souveraineté du pouvoir étatique) 1. Légitimité du pouvoir étatique Machiavel : « Le prince » 1513. Il était conseillé du prince à Florence. Pour lui c’est le plus fort ou le plus malin qui a le pouvoir. Mais ceux qui gouvernent par la force vont toujours trouver un jour plus fort ou

l’harmonie par le génie humain. Ce modèle est conceptualisé par Jean Bodin, c’est la notion de souveraineté. Il dit : la souveraineté, c’est le pouvoir de faire et de casser la loi. Il renverse la perception du concept de loi. La loi désormais ne se caractérise pas par sa justesse, mais elle se définit par son auteur. La loi est un acte quelqu’en soit le contenu, édité par une autorité qui détient la souveraineté. A cette époque c’est le roi. Théorie du droit divin : Dieu l’a voulu. Pouvoir de nature politique