La Theocratie Royale

Les sources du droit 1) Les fluctuations historiques des sources du droit (qui crée le droit) Les sources du droit sont multiples, et leurs importances ont variés en fonction des périodes historiques. On va voir quatre périodes : - à l'époque royale, c'est la coutume qui prédomine. la coutume se définit comme un droit non écrit auquel un usage répété et paisible à finit par conférer une force obligatoire. - à l'époque romaine elle est là mais perd de sa force. Une autre source apparait la

l'architecture a été la grande écriture du genre humain. Et cela est tellement vrai que non seulement tout symbole religieux, mais encore toute pensée humaine a sa page dans ce livre immense et son monument. Toute civilisation commence par la théocratie et finit par la démocratie. Cette loi de la liberté succédant à l'unité est écrite dans l'architecture. Car, insistons sur ce point, il ne faut pas croire que la maçonnerie ne soit puissante qu'à édifier le temple, qu'à exprimer le mythe et le symbolisme

La Coutume  An 1000  Effondrement de l’autorité royale, la coutume domine la société laïque. Chaque groupe humain va spontanément d’élaborer son droit. Toutefois, le droit canonique restera la source principale du droit et le droit coutumier s’attachera à combler les lacunes. Au regard du dernier capitulaire carolingien datant de 884, la coutume règnera sans partage jusqu’au milieu du 12e siècle. Lorsque les législations royales réapparaîtront au milieu du 12e siècle, la coutume occupera un

l'abolition des privilèges . La démocratie s'oppose aux autres régimes politiques que sont :la monarchie absolue (pouvoir d'un seul homme) ;l'aristocratie (pouvoir aux meilleurs) ,l'oligarchie (pouvoir a un certains nombre de personnes) ;la théocratie (pouvoir aux mains d'une caste ) ;l'empire, la dictature et autres régimes totalitaires. Cependant la démocratie est menacée du pire dès qu'à l'égalité des conditions ne correspond plus un régime de liberté politique. B-Les risques de la démocratie

effondrées. Le point fort des carolingiens est la pratique du sacre (initié par Pépin le Bref en 751). Il modifie la nature de l'autorité royale. Ce rite est très prestigieux : le roi carolingien reçoit l'onction des saintes huiles = il est roi par la grâce de dieu. L'autorité royale doit donc être mise au service de la justice et de la paix. Cette théocratie a pour but de faire régner le message chrétien sur un territoire et des populations aussi nombreux que possible. Les deux premiers rois carolingiens

détiennent le pouvoir .A cet égard il faut toutefois distinguer : - Les régimes théocratiques (ex : Egypte Antique) où les gouvernants sont considérés comme des Dieux. Depuis le début de la période pharaonique, l’Egypte fut considérée comme une théocratie, ou forme de régime politique dans lequel le gouvernement dirige au nom d’une divinité. Par ailleurs, un puissant roi entretenait la croyance selon laquelle il était soutenu par les dieux. Dès lors, craignant de s’attirer la colère divine, personne

choix à la population d’homme libre (en théorie du moins, dans les faits, seuls les plus puissants sont en mesure d’exprimer leur volonté), qui doit donner son accord. Il y a donc un système d’élection (même si le choix ne porte que sur cette race royale puisque c’est cette famille qui a été choisie par Dieu) et de participation de la population qui se rapproche de la res publica. Quand on regarde la division du territoire, on s’aperçoit qu’elle respecte les anciennes circonscriptions romaines, les

 de  Pépin  le  Bref.   § Confirme  l’origine  divine  du  pouvoir.   § Le  roi  devient  un  obligé  de  l’Eglise.   o La  théocratie  sous  Charlemagne.   o Le  ministerium  sous  Louis  le  Pieu.     La  théocratie  royale  sous  Charlemagne.     Charlemagne  (règne  :  768  –  814)  :   -­‐ Fils  de  Pépin  le  Bref.   -­‐ Roi  des  Francs

l’évolution politique a pu être réalisée grâce à l’action continue de rois énergiques, persévérants mais surtout parfaitement conseillés. En effet, on a souvent tendance à croire que la reconstruction politique de la France, que l’affirmation du pouvoir royal au Moyen-âge n’est que la conséquence de la puissance militaire des rois de France. Cette action (militaire) matérielle a toujours été soutenue par la pensée politique. Certains personnages ont forgé des théories qui sont venues soutenir cette action

formation de l’état. Le Moyen-Age (476- 1463) : C’est une expression forgée par les humanistes italiens pour séparer Rome de l’Antiquité. Mais cette notion est péjorative parce que l’objectif était de lutter, dans le cadre de la lutte contre le pouvoir royal, et de donner une vision négative de la féodalité. Les dates de cette période ne sont que des conventions. En 476 : Déposition de l’Empereur d’Occident. Il faut savoir que les dates diffèrent selon les pays sauf ces deux là (à savoir 476 et 1463