La Vengeance Est Elle Légitime

glorieux ancêtre, et affirme que sa conduite est dictée par la fidélité à cet exemple illustre : Document téléchargé depuis www.cairn.info - univ_larochelle - - 79.90.17.36 - 05/02/2012 14h05. © P.U.F. Cinna se situe ici dans une logique de la vengeance : le sang appelle le sang. Le personnage se range dans la typologie topique du « héros vengeur ». Même si l’on sait que le personnage obéit à un autre motif — plus profond — celui de mériter Émilie, il n’en reste pas moins que le rappel de cette

définition unique du droit est impossible. «il y a plus dʼune définition dans la maison du droit» Carbonnier. Les caractéristiques du droit : le droit serait une règle obligatoire normalement assortie de sanctions et émanant dʼune autorité légitime, cette définition montre que le droit nʼest quʼune partie des règles qui régissent la société. Ce qui nous apparait aujourdʼhui comme règle de droit ne lʼa pas toujours été (ex : avortement). Dans nos sociétés actuelles il existe plusieurs critères

loi sans réprimander par la force ceux qui ne la respectent pas ? C’est la force du droit. Mais si une loi est injuste, n’est-il pas légitime de se révolter, de déployer son énergie contre cette loi ? Dans notre histoire assez récente, nous pouvons penser à la résistance aux lois des nazis, de l’apartheid. Les situations de révolte, de résistance ont été alors légitimes. La force doit être donc accompagnée de courage, de tempérance, de prudence. Des vertus qui pourront faire l’objet, chacune de leur

la justice qui organise le monde et qui évalue la diké La diké désigne la justice des hommes. Pour John Lockes, l’état de Nature connait les lois de l’ordre naturel. Mais il n’y a pas de sanction, car il manque un juge à l’état de Nature. La vengeance tient alors lieu de justice, mais comme il n’y a aucune règle à cette pratique, cela ne fait que perpétuer l’injustice. A) Les critères de Justice On se sert de critères pour évaluer. Il en existe toutes sortes : de morale, de vérité … Mais quels

babylonien. Règle qui touche de nombreux aspects de la société. Le Droit dans un premier temps va mettre un terme à la vengeance. Dynastie des Atrides qui va disparaître à cause de la vengeance. Cette justice, basée sur la violence, n’est pas une fin. Il faut donc une justice où la punition est définie par quelqu’un d’impartial et ainsi mettre un terme à la logique sans fin de la vengeance. D’où l’importance sacrée que les Grecs vont accorder à la loi. La culture grecque classique, c’est la sacralisation

La question de l’origine et du fondement du besoin de justice est rarement abordée de manière neutre. Que certains réduisent le besoin de justice à l’expression d’une sorte de ressentiment : que d’autres y voient le fondement d’une revendication légitime intéressant tout homme est très significatif. Quels ressorts sont jeu dans les positions des uns et des autres? Le besoin de justice n’exprime t’il que la jalousie des déshérités? Développement de la première partie Il s’agit de se prononcer

seconde considération intempestive de l’excès de conscience historique qui a pour conséquences : * le passéisme -> la « manie de l’antiquaille » -> incapacité à se tourner vers l’avenir, qui est disqualifié par avance * l’esprit de vengeance -> on est incapable de voir le présent détaché du passé, on y rejoue le passé d’où répétition, piétinement, absence de progrès * on avance dans le présent à la manière d’un « chien limier », on cherche des traces, incapable de saisir le neuf

verbe actif La femme coupable de meurtre est décrite comme une proie : le crime est justifié comme une légitime défense l.14 « honnête femme » / « drôle » « honnête femme »/ « tue » « débarrasse », « venge » Antithèses lexique de la revanche Opposition femme /homme honnêteté/ crime c’est le comportement des hommes qui corrompt les femmes et justifie leur besoin de vengeance l.14 Bravo ! interjection Style oral, enthousiasme provocateur, L Michel félicite l’autrice d’un meurtre

peine de mort ne réduit pas le taux de criminalité. La violence n’est pas la solution contre la violence. La peine de mort, c’est favoriser les envies de vengeance au détriment de la raison. L’attente dans les couloirs de la mort, ces prisons pour condamnés à mort, sont de la torture pure et simple. La peine de mort n’est pas un moyen de légitime défense : elle permet à l’Etat de mettre froidement à mort une personne hors d’état de nuire. La peine capitale est irréversible et la justice est faillible :

délits. On est ainsi dans un système dit de vengeance. La victime se venge et si la victime est décédée, c’est la famille qui va venger la victime. Il y a même une obligation pour la famille de venger la victime. Cette vengeance peut alors s’exercer contre l’auteur même du délit mais également contre la famille de l’auteur du délit. Dans un premier temps, la cité va intervenir afin de limiter uniquement la vengeance. Elle limite cette vengeance par l’instauration du Talion. La victime ne peut