La Vertu Ménon

- les différentes étapes qui furent nécessaire à son développement A partir de l’analyse d’une chose à son état final, remonter à son état initial. Penser l’émergence des êtres complexes à partir d’éléments simples (modélisation à l’aide PLATON : Ménon, Lachès, Hippias majeur, La République, livres VI et VII ARISTOTE : Métaphysique SPINOZA : Traité de la réforme de l’entendement L’origine « D’où cela provient-il ? » NIETZSCHE : La Naissance de la tragédie La Généalogie de la Morale FREUD

déroule et se formule différemment selon le goût, l'esprit et la maturité des interlo cuteurs de Socrate. Un exemple, entre beaucoup d'autres : dans le Ménon, notre philosophe commence par se soumettre à la volonté de son adversaire : Si j'étais le maître de ta volonté, Ménon, comme de la mienne [déclare-t-il] , nous n'examinerions pas si la vertu peut s'enseigner ou non, avant d'avoir recherché ce qu'elle est.... Mais puisque tu ne fais aucun effort pour te dominer... sans doute afin d'être libre

Brisson et Jean-François Pradeau. LES LOIS, Livres VII à XII, traduction de Luc Brisson et JeanFrançois Pradeau. LES MYTHES DE PLATON, traduction de Jean-François Pradeau. LETTRES, traduction de Luc Brisson. MÉNEXÈNE, traduction de Daniel Loayza. MÉNON, traduction de Monique Canto-Sperber. PARMÉNIDE, traduction de Luc Brisson. PHÉDON, traduction de Monique Dixsaut. PHÈDRE suivi de « La Pharmacie de Platon » par Jacques Derrida, traduction de Luc Brisson. PHILÈBE, traduction de Jean-François

La géométrie sommeillait sous la terre ou rêvait dans l'éclat du Soleil: le gnomon des anciens Grecs ou des Babyloniens l'a peu à peu réveillée le long des formes singulières communes à l'ombre et à la lumière. Que l'esclave mis en scène dans le Ménon de Platon témoigne d'un monde oublié dont il se souvient devant nous, par un exercice de réminiscence, il faut le croire et penser aussi que Socrate et Platon rappellent à bon escient les rythmes inspirés des poètes qui les ramènent à ces temps perdus

non-contradiction. Pour s’en convaincre, il est nécessaire de se pencher sur les premiers dialogues de Platon[9], qui sont dits socratique car ils aboutissent à une aporie. Socrate, qui déclare ne rien savoir, se limite à poser des questions sur l’essence des vertus particulières, et attend des ses interlocuteurs qu’ils lui répondent. Or, il n’y a rien de plus dialectique, de plus apte au dialogue, que de questionner. Pour Socrate, la philosophie est donc originairement dialectique. En effet, nous ne posons pas

toute sa vie : il en revient plus de méchants que de bons, parce qu’il en part plus d’enclins au mal qu’au bien. Les jeunes gens mal élevés et mal conduits contractent dans leurs voyages tous les vices des peuples qu’ils fréquentent, et pas une des vertus dont ces vices sont mêlés ; mais ceux qui sont heureusement nés5, ceux dont on a bien cultivé le bon naturel et qui voyagent dans le vrai dessein de s’instruire, reviennent tous meilleurs et plus sages qu’ils n’étaient partis. Ainsi voyagera mon Émile

ou)de\ tw=n e)pituxo/ntwn. kai\ Kratu/loj a)lhqh= le/gei le/gwn fu/sei ta\ o)no/mata ei]nai toi=j pra/gmasi, kai\ ou) pa/nta dhmiourgo\n o)noma/twn ei]nai, a)lla\ mo/non e)kei=non to\n a)poble/ponta ei)j to\ th=| fu/sei o)noma o)\n e(ka/stw| kai\ duna/menon au)tou= to\ ei]doj / tiqe/nai ei)j te ta\ gra/mmata kai\ ta\j sullaba/j. / Homère (391 d) me/gista de\ kai\ ka/llista e)n oi[j diori/zei e)pi\ toi=j au)toi=j a(/ te oi( a)nqrwpoi o)no/mata kalou=si kai\ oi( qeoi/. h)\ ou)k oi)ei au)to\n me/ga / / ti

réalité qui ne va jamais de soi. La vérité est une construction, une « fiction » efficace, plausible, et non pas le simple duplicata de la réalité. Les critères de la vérité On ne sait donc pas définir simplement la vérité. Platon observe dans le Ménon que si l’on savait ce qu’est la vérité, on n’aurait pas besoin de la rechercher, or cette recherche définit la philosophie. A défaut de pouvoir définir strictement la vérité, on se concentrera donc plutôt sur la question de ses critères : à quoi peut-on

Situation du maître et de l’élève, du père et de ses enfants, du médecin et de son patient etc. Autrefois, celui qui a l’autorité parle (le mari par exemple) et celui qui est subordonné écoute (la femme). D’emblée celui qui parle a droit au silence, en vertu de son autorité, non discutée. Aujourd’hui, il y a déclin général de l’autorité (à part celle des médecins et les savants). Même les journalistes sont obligés de donner la parole à leur auditoire (cf. les émissions désormais interactives et les nouveaux

la République 2 Cadre dramatique 2.1 Personnages du dialogue 2.2 Citations 2.3 Lieu 3 Résumé de l’œuvre 3.1 Livre I 3.2 Livre II 3.3 Livre III 3.4 Livre IV 4 Retour avec Glaucon au problème de la justice[30] 4.1 Énonciation des quatre vertus cardinales de la Cité 4.2 Livre V 4.3 Livre VI 4.4 Livre VII 4.5 Livre VIII 4.6 Citations 4.7 Livre IX 4.8 Livre X 4.8.1 Bannissement de la poésie 4.8.2 Immortalité de l’âme 4.8.3 Mythe d’Er le Pamphylien 5 Éditions 6 Notes et références