La Vertu Ménon

 D’où vient la vertu ? Est-elle acquise ? Soit au moyen de l’enseignement, soit au moyen de l’exercice ? Ou bien est –elle un don de la nature ? Donc en quelque manière, est-elle innée ? C’est la question de départ, la question qui ouvre abruptement le dialogue posée par Menon à Socrate, les deux personnages essentiels dans ce dialogue, aussi s’ajoutent deux autres personnages l’esclave et Anytos, l’hôte de Menon. Notons que Gorgias est absent dans ce dialogue mais son ombre plane, son disciple

Ménon de Platon Sur la vertu, genre probatoire Savoir éristique [pic] exotérique (tout le monde). Le genre probatoire est la preuve, la définition de la vertu avec arguments. Anythos = celui qui bâcle L’esclave = la connaissance est indépendante de la condition sociale. Gorgias = un sophiste (c’est un maître de rhétorique) autrement di il apprend à ses élèves l’art de bien parler. I] Question initiale : la vertu est-elle inée ou acquise ? (à la 1er réplique de Ménon) (p125) : II]

Le Ménon est un dialogue de Platon, dans lequel Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu, sa nature, afin de savoir si elle s’enseigne ou non, et sinon, de quelle façon elle est obtenue. Dans un premier temps, la question examinée est donc celle de l’essence de l’excellence. Néanmoins, après plusieurs vaines tentatives de réponse, Socrate et Ménon examinent une question plus générale encore : la connaissance de la vertu est-elle seulement possible, et comment ? L’interrogation

Platon, Ménon. Explication de texte de la page 38 à 40. 75 e-75 a Le Ménon est un dialogue de Platon, dans lequel Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu, sa nature, afin de savoir si la vertu s’enseigne ou, sinon, de quelle façon elle est obtenue. Dans un premier temps, la question examinée est de savoir si il existe une ou plusieurs vertus. Il définit donc l’essence d’une chose. En passant par la définition de « figure » et de « rondeur » Socrate tente d’expliquer

SYNTHESE DU MENON DE PLATON L’auteur : Platon (428-347) est l’un des rares auteurs de l’antiquité dont presque l’intégralité de l’œuvre nous soit parvenue aujourd’hui. C’est un résumé des doctrines d’Héraclite, Parménide et des pythagoriciens. Ce « monument de la pensée » a développé une thématique fort diversifiée que tout philosophe ultérieur se verra obligé de se définir par rapport à elle, comme le montre cette affirmation du philosophe contemporain Lucien JERPHAGNON : « Qui entre dans Platon

trouvèrent avec les sophistes. Ceux-ci enseignaient la vertu (areté) qui, pour eux, consistait à être un bon citoyen qui à travers une brillante argumentation triomphe dans la politique. Cet enseignement de la vertu va connaitre dans son cours un relativisme culturel et épistémologique, puisque avec Protagoras, l’homme est la mesure de toute chose. Ainsi, Les questions gênantes et indiscrètes de Socrate font leur apparitions: qu’est ce que la vertu? Peut-elle être enseignée ? Questions par lesquelles

 Menon demande à Socrate si la vertu s’enseigne si elle s’acquiert par l’exercice, si elle est un don naturel ou si elle peut advenir d’une autre façon encore. Socrate lui répond qu’ignorant ce qu’est la vertu, il ne peut rien dire à ce sujet. C’est à Gorgias qu’il faudrait s’adresser ; sans doute avait-il fourni une réponse du temps qu’il était à Athènes, mais Socrate ne s’en souvient plus. Il incombe à Menon de rappeler ce que disait ce grand orateur ou d’élucider la question pour son propre compte (70a-71e)

Philosophie Conceptualisation et définition Exercice sommatif 2 J’ai utilisé la version du Ménon traduite par Victor Cousin http://fr.wikisource.org/wiki/Ménon_(trad._Cousin) 1. a) «Pour moi, Ménon, je me trouve dans le même cas : je suis sur ce point aussi indigent que mes concitoyens, et je me veux bien du mal de ne savoir absolument rien de la vertu. » [71b] b) «Eh bien, il en est ainsi des vertus. Quoiqu’ils y en ait beaucoup et de plusieurs espèces, elles ont toutes un caractère commun

te répondre. Certes, au sujet de la vertu, j’ai prononcé de très nombreux discours devant de nombreux publics et tout à fait bien, du moins tel que je me semblais à moi-même. Mais maintenant, je ne peux absolument pas même dire ce qu’elle est. Et tu me sembles prendre la bonne décision, en ne prenant pas la mer en partant d’ici, et en ne voyageant pas. Car si tu agissais ainsi, étranger dans une autre cité, rapidement tu serais mis en prison comme sorcier. Ménon, dialogue philosophique écrit par Platon

PLATON Ménon L’œuvre de Platon est constituée de dialogues, forme littéraire qui correspond à une exigence philosophique essentielle. Car la vérité est l’objet d’une recherche commune et rationnelle. Elle n’est atteinte que grâce à une dialectique, c'est-à-dire l’art méthodique d’interroger et de répondre. Le dialogue institue entre les hommes un rapport fondé sur la raison et non sur la violence. Le Ménon est un dialogue de jeunesse. Les dialogues de jeunesse (dits encore « socratiques »)