Le Bonheur Stoïciens

« philosophie cochonne » (Michel Onfray). 4 mots –clé : L’épicurisme est un hédonisme (recherche du plaisir), mais aussi un eudémonisme (recherche du bonheur, distinct du simple plaisir). On appelle eudémonisme une morale qui fait du bonheur le « souverain bien », cad la fin ultime (on cherche tous à être heureux) et la fin parfaite de l’existence (le bonheur n’est jamais un moyen pour une autre fin : on cherche à être heureux pour être heureux. A l’inverse, on gagne de l’argent pour autre chose que l’argent)

Un bonheur sans illusion est-il concevable ? Pb : a) difficultés : définir cette forme de bh ( par ex : l’ataraxie ) => montrer l’invalidité du bh tel qu’il est communément admis + répondre aux objections contre le modèle peu “appétissant” du bh sans illusion. ( ou sinon montrer l’impossibilité en principe de ce bh. ) b) enjeux : sauver ou condamner une conception de la vie gouvernée par le bh càd se décider sur la destination éventuelle de l’homme. ( ou choisir entre la lucidité et le bh. ) c)

des plus grandes œuvres de la philosophie stoïcienne. Le stoïcisme de Marc Aurèle, très influencé par Epictète, relève du « stoïcisme impérial », c’est-à-dire la forme de stoïcisme développée à partir de l’émergence de l’empire romain, au Ier siècle avant Jésus-Christ. Il s’agit d’un œuvre originale, d’une part car elle est celle d’un empereur en exercice ; d’autre part car elle énumère des préceptes issus de la philosophie stoïcienne, que son auteur s’adresse à lui- même ;

Le bonheur réside-t-il dans tout ce qui nous fait plaisir ? Introduction : Deux amies discutent dans un café. L'une, adepte de la mode, montre à l'autre ses derniers achats et dit s'être « fait plaisir en allant faire les soldes ». L'autre a préféré fuir la cohue de la foule, n'aimant guère la conformité de la mode et préférant acheter des vêtements quand les siens sont trop usés. Cette dernière ne comprend pas l'attitude de son amie qui serait prête à vendre corps et âme pour le nouveau

combler ses désirs matériaux, mais il semble presque impossible que la réalité satisfasse les désirs sentimentaux. La réalité étant restrictive, le désir ne peut se satisfaire. Si le désir existe, mais qu’il n’est jamais satisfait, comment accéder au bonheur ? Puisqu’il est impossible de changer la réalité, peut-être faut-il tenter de changer ses désirs afin qu’ils puissent se réaliser. Au lieu de désirer manger des plats raffinés, je vais désirer manger le nécessaire pour ma survie. Dès lors, mon

d’Epicure, philosopher est le soin de l’âme, la recherche du bonheur, la suppression de la douleur et de la superstition en vue d’ataraxie. Philosopher lui permet de rester serein et d’avoir une vie heureuse. 3- L’Epicurisme est-il un ascétisme ? Bien qu’il s’en rapproche, l’Epicurisme n’est pas un ascétisme. Epicure est beaucoup plus simple et cherche plutôt à raisonner afin de ne pas avoir peur de la douleur qu’à y renoncer. Le bonheur et le bien-être de l’âme sont résultats de la recherche de

particulier au xviie siècle, chez René Descartes) jusqu'à nos jours. Selon les théories stoïciennes, la mort est le but de la vie, la finalité de la vie et l'isolement permet de fuir les souffrances induites par les passions. De plus, les stoïcien ont une fermeté sublime devant la mort, avec la mise en valeur de la raison et de la culture. Pour finir, selon les stoïcien, l'âme est dédaigneuse du corps. Les théories stoïciennes s'opposent radicalement à celles que développent les épicuriens : Par exemples

Le bonheur et le plaisir Pour débuter, il faut savoir qu’il y a de grands problèmes dans l’éthique du bonheur. En effet, certains disent qu’ils sont reliés, directement ou indirectement, ceux-ci sont les hédonismes. Tandis que d’autres, ont une théorie totalement à l’inverse, c’est-à-dire qu’ils n’associent aucunement le bonheur au plaisir. On peut associer Aristote ou les penseurs cyniques et stoïciens cette deuxième théorie. Bonheur et plaisir Tout d’abord, cette partie est associée à l’hédoniste

que possède la mort n'est pas la véritable raison de notre angoisse ? Aurions-nous peur de souffrir avant la mort ? Serait-ce l'après-mort, en admettant qu'il n'est une, qui nous inquiète ? En partant de ce point de vue, il est évident que le bonheur de l'homme est fortement compromis par la mort. Dans cette perspective, fuir la mort en n'y point pensant afin d'être heureux serait une attitude compréhensible. Fuir la mort aurait-il alors pour sens de ne point y penser, de la chasser de notre

loin de leur malheur, car ils en sont inconscients. Mais la lucidité est-elle vraiment un obstacle au bonheur ? (...) Dans un premier temps, nous allons voir que la savoir et le bonheur peuvent parfois coexister. Pour ce faire, nous montrerons que la réflexion peut-être à l'origine du bonheur, alors qu'à l'inverse la connaissance de soi y contribue. Ainsi, certains esprits pensent que le bonheur serait indissociable de la réflexion. C'est la cas d'Epicure qui explique qu'il faut effectuer un calcul