Le Contrat De Fief

capétiens sont à la tête du royaume. Ce surnom fait surement référence au manteau, à la cape de Saint Martin. Les capétiens règnent de 987 à 1328, de manière directe. La féodalité est une référence au fief. Il désigne une organisation politique et sociale qui combine les notions de vassalité et de fief. La féodalité implique le démembrement de la puissance publique. L’Etat se met en place au lendemain de la guerre de cent ans. Il établi son monopole politique et la logique féodale est dépassée. A partir

certains droits ou privilèges ou réglait des intérêts. Et plus précisément, une charte d’hommage par laquelle un vassal s’engage auprès d’un seigneur afin de l’aider et de l’assister au quotidien, en échange de terre soit de fief. C’est la convention écrite du contrat de fief entre un vassal, Bernard Aton, et son seigneur ecclésiastique, le 1er vient rendre hommage à l’abbé Léon qui dirige le monastère de Notre-Dame-de-la-Grasse devant ses fils ainsi qu’une assistance assez importante. Il a était

CM 1 Histoire Médiévale 22/01/14 Féodalité et liens féodo-vassaliques (XIe – XIIIe) I) 1er et 2e âge féodal II) Contrat vassalique III) Le fief Féodalité : terme récent apparut au 17e siècle, qui désigne un ensemble d'institution fondée sur des liens privés de dépendance entre un seigneur et un vassal. Mais c'est aussi un lien matériel : le fief. Ce terme a été utilisé pour caractériser cette période par la hiérarchisation et l'émiettement du pouvoir. Il serait absurde de

un autre homme libre qu’on appelle « seigneur » et des obligations de protection et d’entretien du seigneur envers le vassal » Ganshof. En un sens plus large, le terme féodalité décrit une forme de société particulière bâtie sur l’existence d’un contrat liant les hommes entre eux et les terres. Mais ce terme est récent (XVIIIème siècle) et l’on parlait plutôt de vassalité ou de fidélité aux XIème siècle (période du document). La féodalité est le résultat d’une longue construction au fil du temps

débordés par leurs vassaux, c'est pourquoi le duc d'Aquitaine tente de trouver des réponses à ces interrogations afin de redéfinir les obligations qui résultent du contrat féodo-vassalique comme le montre la charte d'hommage entre le Vicomte et l'Abbé. L'auteur de la lettre lui rappelle ainsi les obligations nées purement et simplement d'un contrat synallagmatique (réciproque). Les obligations découlant de ce serment de fidélité sont de deux sortes : les obligations de ne pas faire ( morales ) et les obligations

régime féodal et le contrat liant le vassal à son seigneur n’est pas clairement expliqué à cette époque. Fulbert de Chartres, est l’un des premiers a utilisé le droit féodal, très respecté dans le nord du royaume. De plus ce texte est une sorte de rescrit, et, il est considéré comme précurseur dans la connaissance des rapports seigneur/vassal. Il est donc essentiel de se demander si les obligations liant le vassal à son seigneur sont à sens unique ou s’il s’agit d’un contrat à obligations réciproques

obligations du vassal envers son seigneur Le vassal en prêtant serment se voit soumis à de nombreuses obligations d’allégeance au seigneur : elles peuvent être négatives (A) ou positives (B). A. Les obligations à valeur négatives Suite au contrat vassalique formé selon certaines conditions (rituels, hommage, serment), le vassal est alors soumis à son seigneur. Certaines obligations dû à son statut seront considérer comme négatives. De plus, l’aide est également une obligation à portée négative

notamment en France de 987 à 1848) Cette page est un contrat vassalique unissant le roi Philippe Auguste et son cousin Robert de Courtenay (Le contrat vassalique unissait seigneurs et vassaux. Le vassal rendait hommage à son suzerain en plaçant ses mains jointes dans celles du seigneur, exprimant ainsi sa volonté d'être à son service. Il engageait sa foi sur la bible ou sur une relique, en prononçant un serment de fidélité. Parfois, le vassal obtenait un fief de son seigneur, c'est-à-dire une terre dont

créant et régissant des obligations d’obéissance et de service surtout militaire de la part d’un homme libre, le vassal envers un homme libre que l’on appelle seigneur, et des obligations de protection et d’entretient (surtout par la concession d’un fief de la part du seigneur envers le vassal). C’est dans ce sens que nous utiliserons le mot féodalité. L’effondrement des pouvoirs publics au Xème siècle, l’apparition des seigneuries, la militarisation, ont entrainé entre les élites dirigeantes la

désormais ordonné plus directement à la concession du fief. Il tente de définir ce qu’est la fidélité et ce qu’elle engendre. L'auteur, est un homme de haute culture, il a fait de brillantes études à Reims. Il se voit promu au siège épiscopal de Chartres en 1007, les questions relatives au dogme et à la discipline de l’Église le préoccupent autant que les affaires administratives, comme le montre cette mise au point sur le contenu et les effets du contrat féodo-vassalique. « Le roi est loin, le seigneur