Le Courant Moraliste

de La Rochefoucauld publie un premier ensemble de maximes qu’il remanie, corrige, modifie et augmente en permanence jusqu’à l’édition de 1678. Il ne développe pas dans cette œuvre une pensée tout à fait originale mais s’inspire de l’augustinisme, courant religieux inspiré de Saint Augustin (354-430) : il s’agissait de montrer que l’humanisme, confiant dans la raison naturelle de l’homme, prône en fait de fausses vertus. Selon Saint Augustin et donc La Rochefoucauld, l’amour de soi (l’amour-propre)

d'honnêtes hommes permettent à LB de les attaquer. EX : Arrias (V, 9) qui étale un savoir encyclopédique inutile gonflé jusqu'à l'excès ou Cléante (V, 43) défini très ironiquement comme « un très honnête homme », mais finalement démasqué par le moraliste : « il y a sans mentir de certains mérites qui ne sont point faits pour être ensemble, de certaines vertus qui sont incompatibles. » La séparation de Cléante et de sa femme s'explique en fait par l'absence de vertus et de mérite personnel

De 318 maximes au départ, on arrive ainsi à un ensemble de 504 maximes, auxquelles s’ajoutent des maximes dites « écartées ». La Rochefoucauld ne développe pas une pensée originale. L’essentiel de sa vision morale est issu de l’augustinisme, un courant religieux inspiré par l’œuvre de saint Augustin et qui trouve un écho retentissant dans le jansénisme de l’abbaye de Port-Royal, dont La Rochefoucauld est proche. L’augustinisme est une réaction contre la philosophie humaniste et stoïcienne qui domine

Louis XIV. Oeuvres importantes Andromaque, Britannicus, Phèdre, Athalie Pierre Corneille Pierre Corneille, né le 6 juin 1606[1] à Rouen, mort le 1er octobre 1684[] à Paris, est un dramaturge et poète français du XVIIe siècle, appartenant au courant classique et baroque. Oeuvres importantes Médée, Le Cid, Le Menteur, Oedipe Jean de LaFontaine Jean de la Fontaine est né le 6 ou 7 juillet 1621 et mort le 13 avril 1695 à Paris. C'est

français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et en second point ses contes licencieux. On lui doit aussi des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de madame de la Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range

L’ile des esclaves 1) Marivaux est l’auteur de la pièce de theatre L’ile des esclaves. Sa pièce est ecrite et jouée en 1725. Elle est composée en un seul acte de onze scènes. 2) La pièce de theatre L’iles des esclaves peut appartenir au courant littéraire des Lumières. En effet, le mouvement des Lumières fait appel a la raison , la tolérance et l’humanité. L’on dit que c’est le siècle de la philosophie moderne, mais également le théatre et d’autres genres littéraires y participe ; comme

C'est à travers ses nombreuses fables qu'il fait communiquer ses points de vue, ses opinions. Notamment connu pour représenter les hommes par des animaux, il dénonçait la société de son époque. Appartenant au courant du Classicisme, on retrouve chez La Fontaine les principaux sentiments de ce courant comme la perfection, l'équilibre et la foi en l'homme idéal. Il écrit ses fables au cours de sa vie regroupées en livres (I à XII). Le XVIIème siècle est marqué par le pouvoir royal (Louis XIV) qui est absolu

nous intéresserons à l'art du portrait, qui instruit plus et mieux que le sec et désincarné discours moral. I) La critique anthropologique Le portrait de Gnathon est un portrait à charge. A. Le plaisir du corps Le moraliste suggère en premier lieu que Gnathon ne recherche que des biens matériels. Loin de toute quête spirituelle, il veut assouvir les besoins du corps. Cette critique se développe en deux temps. Tout d'abord, Gnathon, dont le nom, en grec, signifie « mâchoire

qui permettent de saisir un individu à partir de ce qu'il montre ou de ce qu'il croit être. Ces moralistes cherchent donc à pénétrer la vérité psychologique d'un homme, au-delà des apparences. Ils décortiquent nos motivations, et débusquent l'hypocrisie ou l'intérêt qui nous guident. Au xxe siècle, les surréalistes reprendront cette question pour lui donner une toute autre interprétation : ce courant littéraire (dont le chef de file est André Breton) met en effet en avant l'importance de l'inconscient

Renaissance et désigne, par opposition à l'art gothique, une esthétique définie d'après le modèle antique gréco-romaine. A la fin XIXe siecle, ce sont les historiens de l'art qui donnent au sens actuel à la notion de « classicisme » pour définir ce courant qui s'est développé dans les arts plastiques, l'architecture, la littérature, et la philosophie, et pour opposer au « baroque ». Développé en France sous les ministères de Richelieu (1624-1642) et de Mazarin (1642-1661), l’esthétique classique atteint