Le Cratyl Platon

Platon, Cratyle (ou sur la rectitude naturelle des noms ; genre logique)Dialogue entre Hermogène, Cratyle et SocrateSelon Cratyle il existerait une dénomination pour tous les êtresLa réctitude de la domination (cad le fait qu’un nom ne puisse être changé) dépasse le faitd ‘être une simple reconnaissance d’une conventionAucun être ne porte un nom par nature il le porte par effet de loi CAD de coutume (coutume pour ceux qui ont l’habitude de donner des nom)Enoncé vrai dire les être comme ils sontChacun

que le langage ne serait qu'une convention, un accord fixé entre les hommes. 2) Dénomination et convention Platon, dans Cratyle , montre que le fait de considérer le langage comme une simple convention s'avère insuffisant. Dans ce dialogue aporétique, Platon s'interroge sur le problème de l'origine du langage. Il oppose deux personnages : Cratyle et Hermogène. Ce dernier soutient la thèse selon laquelle les noms attribués aux choses viennent d'une convention fixée

langues) Bonne Foy La poésie sert à retrouver « la présence » des choses ( cœur du moi profond) à partir d’un langage original (cf : shéma) Rimbaud « Il faut lire mes poémes par et dans tous les sens » Platon (mélange de Hormogéne et Cratyle) Hormogéne : le langage n’est pas un accord Cratyle : Les mots sonnent comme l’objet ( La poésie cherche à restaurer un langage cratylien) Enjambement : La phrase, dans un poéme, ne s’arrête pas à la rime mais déborde jusqu’à la césure ou la fin du vers

chose car conformité mot/chose ds la rep bruit qui est une real sensible. Ex : -Le r = propre à rendre sortes de mvt (426c), le l, les glissements, etc. cohes phonetq de la lettre / id pp chose / essence Cf Cratyle de Platon : 2 thèses opp sur la vérité du lang = la prem = Th Cratyle = noms sont justes par nature. Noms proposent une nature qui a un sens, mais qui échappe aux hommes. • Contre Hermogène, Socrate dit mots = instruments qui servent à nommer la réalité. Ils ont dc lien ac elle :

condamnable dans la mesure où il est la manifestation du génie artistique de l’homme. Il permet de développer une œuvre morale. Mais que dire de cette vraisemblance du point de vue épistémique ?     II – La condamnation des images   a) Comme Platon le développe au livre III de la République : l’art est illusion et mensonger. Cette considération de l’art repose sur une acception mimétique de l’art : il aurait pour but d’imiter la nature et c’est en ce sens qu’il est reproduction sensible de la

consisté à délimiter le sujet. J’ai opté pour une présentation du “terreau intellectuel” dans lequel s’enracine la naissance de la philosophie occidentale marquée par l’émergence de la pensée socratique ainsi que par ses héritiers les plus directs, Platon et Aristote, eux-mêmes à la source des deux grands courants de pensée qui vont influencer directement la tradition philosophique jusqu’à la fin du moyen âge pour le moins. Il resterait bien entendu à traiter entre autre des courants de pensée qui

concept). L’ensemble des signes découpe le réel : qu’est-ce qui légitime ce découpage et de quel ordre est-il ? Est-il naturel, est-il arbitraire ? Thèse naturaliste : thèse de Cratyle, exposé par Hérmogène. « Il existe une rectitude originelle de dénomination, appartenant de nature à chaque réalité » Platon, Cratyle, 383 a-b. Le nom fait corps avec la chose, il est la chose même s’exprimant, il est propriété naturelle de la chose. Objection : il existe une diversité des langues. Réponse

théorie de l'arbitraire du signe avec l'existence du pouvoir des mots? Ce débat nous ramène à l’opposition entre deux points de vue, le conventionnalisme, la thèse soutenue par Hermogène dans un dialogue célèbre de Platon, et le naturalisme, la thèse soutenue par Cratyle. 1) Dans la pensée traditionnelle, en dehors de tout débat sur la logique, ce qui prévalait, c'est l'idée que la Nature elle-même s'exprime par notre voix par l'intermédiaire des poètes. Pythagore dans l’Antiquité enseignait

l'opinion ainsi que la formule «à chacun sa vérité». C'est explicitement contre le relativisme des Sophistes et contre le mobilisme d'Heraclite, que Platon a pu écrire : « De la connaissance non plus il ne peut être probablement question, Cratyle, si tout se transforme et rien ne demeure. » (Cratyle}. Contre le relativisme des Sophistes. Platon va soutenir la nécessité de concevoir l'idée d'une vérité absolue afin de pouvoir en Unir avec l'opinion toujours changeante et fluctuante : ainsi,

I.L’antiquité :_____________________________________________________ A. La Grèce et la philosophie du langage : Le Cratyle : c’est un dialogue de logique (entre Cratyle et Hermogène) de Platon qui porte sur la question de savoir si la langue est un système de signes arbitraires ou naturels démontrant une relation intrinsèque avec ce qu’ils représentent. Selon Cratyle : Il estime que la substance profonde des choses se trouve dans l’aspect des mots qui les représentent, ainsi les mots aident