Le Divertissement Pascalien

quelquefois [...]. La nature agit par progrès, itus et reditus [...]. Le flux de la mer se fait ainsi, le soleil semble marcher ainsi.7 L’ensemble disparate et inachevé des Pensées rappelle ces fluctuations physiques ou cosmiques, et l’écriture pascalienne nous imprime son mouvement alternatif. Le lecteur se laisse envoûter par ce tempo, et son esprit naturellement inconstant épouse sans difficulté le rythme irrégulier d’un pendule aux moments capricieux et nullement isométriques. La véritable

des moteurs de l'homme c'est la quête de l'idéal, le rêve, l'espoir. L'homme veut toujours plus qu'il n'a et c'est ce qui lui permet de vivre. Si on lui donne tout ce dont il rêvait, il s'ennuie et il voudra alors autre chose (référence au divertissement pascalien : l'homme échappe par là aux questions existentielles fondamentales sur la vie et la mort qui l'angoissent trop). → Problème philosophique : qu'est-ce que le bonheur ? L’homme peut-il jamais être satisfait de ce qu'il possède ? Les habitants

L'ANTHROPOLOGIE PASCALIENNE I. GRANDEUR ET MISERE DE L'HOMME « S'il se vante, je l'abaisse (stoicisme) S'il s'abaisse, je le vante (scepticisme) Et le centre dis toujours Jusques ce qu'il comprenne Qu'il est un monstre incompréhensible. » a. S'il se vante, je l'abaisse La misère de l'homme: malheur, méchanceté, mal. Précarité bassesse malheur. Précarité, pauvreté. La précarité c'est la pensée permanente de la certitude de la mort ► confrontation à la finitude de l'homme.

Utilisation du pluriel + parallélisme Désir/ imagination/ insatisfaction nous sommes trop bornés Connote le sentiment de la limite qui frustre Autre sentiment largement partagé nous avons tout le temps de nous ennuyer Connote la nécessité du divertissement pascalien Autre sentiment largement partagé Vous voyez bien que c'est mourir presque au moment que l'on est né; notre existence est un point, notre durée un instant, notre globe un atome Antithèse (raccourci temporel rendu hyperbolique par l’échelle

amour propre. - aux plaisirs de commander (gloire qui n’est qu’une fausse gloire, une gloriole) qui donnent souvent lieu à la tyrannie traitée dans la liasse III, ce n’est pas un hasard. -aux biens de substitution que va analyser la liasse VIII, DIVERTISSEMENT. -biens jamais satisfaisants poussant l’homme à la quête perpétuelle, à l’insatisfaction profonde, donc à la fuite en avant, au refus du Présent, et forcément à l’inconstance (50/51:orgues bizarres, changeantes, variables). Cf aussi §69 Le constat

intervient le divertissement. Les hommes ont trouvé le moyen de se détourner de leur condition : ils jouent, ils conversent, ils travaillent et font la guerre. Toutes ces choses du quotidien que le simple passant appellera « la vie », Pascal nous l'envoie au front en nous affirmant qu'elles ne sont destinées qu'à nous occuper, pour nous empêcher de penser à notre véritable condition. Ce n’est pas la prise qui compte à la chasse, mais la poursuite. Là encore il y a contradiction : le divertissement est bénéfique

comique ce sont les 3 sur 4 premiers commentaires qui s'indignent de la tonalité de l'article qui en effet suggère que ne pas partir en vacances est une privation. Pour eux, métro boulot dodo c'est le top tandis que le camping à Palavas est un divertissement pascalien. Sacrés philosophes ces lecteurs! Rappelons leur qu'un autre philosophe, Voltaire, a ciselé une formule définitive : "le superflu, chose si nécessaire". MM Hier Oui, sauf que Voltaire ne parlerait sûrement pas de ces départs normatifs

seule certitude échappe toutefois à cette ignorance radicale: celle de la mort. Mais c'est là une mince consolation car si l'homme sait qu'il va mourir, il ne sait rien de la mort. De cette constatation tragique naît la célèbre vision de l'homme pascalien combattu entre deux tensions opposées d'un côté, la «misère» de sa condition de mortel ignorant, et de l'autre sa supériorité, sa « grandeur » liée à la conscience de sa propre misère. Face à ce constat pessimiste, l'individu selon Pascal, tend

*Un roi sans divertissement**Un roi sans divertissement* I - Genèse de l'œuvre - Le genre de la chronique. Un Roi sans divertissement est contemporain d'une phase sombre dans la vie de Jean Giono. Incarcéré en 1939 au moment de la mobilisation parce qu'il avait signé des publications pacifistes, l'écrivain a été arrêté fin août 1944, quelques jours après le débarquement allié, sur les ordres du Comité de Libération de Manosque, qui lui reproche sa collaboration à la revue La Gerbe. Giono est

procédés de style. C’est pourquoi après avoir mis en évidence le schéma argumentatif du passage, nous étudierons l’utilisation que fait Pascal de la rhétorique pour emporter l’adhésion du lecteur. I) Étude du schéma argumentatif du passage=(liasse divertissement) Pascal qui s’est assigné comme objectif de montrer à l’homme les limites de sa raison, construit son explication en trois points : 1. En bon pédagogue il s’appuie tout d'abord sur ce que l’homme peut observer par lui-même de plus impressionnant