Le Divertissement Pascalien

en forme ici d’agapes : l’important étant d’être en commune union. Puisqu’ils sont tous embarqués – non seulement au sens pascalien du terme mais aussi parce qu’ils sont embarqués sur la même galère…   B ) Ce salut est aussi une invitation au voyage :sans se laisser plonger dans d’absconses considérations sur le «rien» par rapport au voyage, au sens du divertissement pascalien (?), il appert que, d’emblée, la thématique maritime s’impose : «écume», présente physiquement, concrétisée par le déterminant

dans les Pensées (P. 266B), la même idée lui servira à montrer la fragilité des certitudes humaines. L’infinité ne concerne pas seulement l’augmentation indéfinie du contenu des connaissances. En termes cartésiens, mais dans une problématique pascalienne, c’est-à-dire non cartésienne, on dirait que les racines s’allongent au fur et à mesure que poussent les branches . Les principes des sciences s’accroissent sans cesse du fait que ce qui retient l’attention de Pascal, - et il est bien placé pour

(ligne 12) elle s’ennuie parce qu’il n’y a plus d’espoir : Flaubert nous donne ici sa définition de l’ennui. * « Les autres existences si plates qu’elles fussent, avaient au du moins la chance d’un évènement. » (lignes 15 et 16) pensée Pascalienne, le divertissement pour Pascal c’est l’évènement pour Emma, Flaubert critique ainsi Mme Bovary : elle veut simplement se divertir. * « ce n’était pas la peine de s’ennuyer à étudier. » (lignes 21 et 22) il y a une opposition entre l’ennui qui est une

Texte 1 Le divertissement dans Les pensées de Blaise Pascal XVII° siècle / Pensée Jaunistes Texte a visée argumentative -Pascal critique le divertissement qui conduit l’homme a se détourner de Dieu et a courir après une illusion du bonheur en se étournant de sa condition misérable et mortelle. I. La critique appuyée du divertissement et de la condition humaine • Registre oratoire -> convaincre ( raison ) • Genre épidictique -> blame des défauts et vices de l’hommes - Sens étymologique

chez Bernanos, la mort pour Céline, l’incapacité à donner à la vie du prix et du sens chez Drieu, la contingence pour Roquentin… Dans tou s ces romans se manifestent le même mépris pour les faux-semblants, les petites comédies, les « divertissements » au sens pascalien, qui tenteraient de détourner l’homme de la conscience de sa condition. b. Mais ils diffèrent sur la réponse à apporter à ce tragique. - L’issue peut être dans l ‘action : Lucien dans le sang noir pourrait représenter

1 Pascal, Pensées, liasses II à VIII Séquence pédagogique orientée vers la terminale L, proposée par Daniel Hermosin. Sommaire I. Présentation II. Perspectives d’étude 1. Les papiers d’un mort 2. Le divertissement 3. Un misanthrope sublime ? III. Bibliographie I. Présentation L’étude des liasses II à VIII des Pensées de Pascal offre au professeur et aux élèves un excitant défi intellectuel. L’objet d’étude proposé – « Littérature et débat d’idées : Grandeur et misère de l’homme »

88, Clov : « Je ne veux pas te toucher »). Ils servent donc de « divertissement », au sens pascalien du terme1. 1 Nous aurons l’occasion de revoir cette notion chez Pascal. Pour résumer, l’homme passe son temps en occupations diverses (chasse, conversation, etc.) pour s’empêcher de penser à la mort, à ses angoisses, pour s’oublier lui-même et supporter ainsi l’existence. D’où la célèbre formule : « un roi sans divertissement est un homme plein de misères » (= même un roi, pourtant placé au plus

ses études à Blaise Pascal, déclare dans Le Dieu caché, qu'«il n'y a pour une oeuvre tragique, qu'une seule forme d'ordre valable, celui du fragment». Les fragments seraient donc indispensables pour ressentir profondément le tragique de l'oeuvre pascalienne. En effet, les fragments reflètent la condition tragique de l'homme qui est d'errer perpétuellement à la recherche d'un bonheur, d'un juste milieu, de ce dont il a été démuni, puisque l'homme est un «roi dépossédé» (fragment 108). Ces bribes de

but est la sagesse. Mais le bonheur que les grecs appelaient sagesse doit être un bonheur vrai, un bonheur dans la vérité ; il ne doit pas être obtenu par des artifices ( comme par exemple la pilule du bonheur), des illusions ou des divertissements au sens pascalien du terme. Saint Augustin, pour définir la béatitude, la vie vraiment heureuse, par opposition aux petits bonheurs plus ou moins factices ou illusoires, parlait de « la joie qui naît de la vérité ». Cette sagesse reste un idéal que peu

cherche à se divertir. On peut dire que l’homme peint, chante, danse parce qu’il éprouve le besoin, la nécessité, de s’arracher de la monotonie de son quotidien. L’art comme forme d’expression mais plus encore, comme divertissement. Le divertissement définit à la manière pascalienne c’est-à-dire tous ce que l’homme fait et à inventer pour ne pas penser la mort. Nous pouvons également remarquer qu’une œuvre géniale c'est-à-dire celle qui traverse le temps en ayant marqué son époque de par son créateur