Le Jugement Esthétique

d'"originalité" comme autant de valeurs impératives, jusqu'à interdire tout véritable renouvellement par la transgression du sentiment esthétique dominant. L'artiste moderne transgressait nécessairement les canons de l'art classique qui se sont figés en académisme dès le milieu du XIXème siècle. Mais il le faisait depuis l'intérieur du sentiment esthétique. L'artiste soi-disant contemporain et adepte de la non-oeuvre, croit prolonger cette attitude; il s'effraie de passer peut être

quelconque valeur esthétique (la "beauté") se définit comme symbolique et expressif, très différent en ce sens de l'objet naturel ou de l'objet technique. La beauté, que l’on attribue notamment aux œuvres fait l'objet d'un jugement dit « esthétique » qui semble etre personnel, surtout si on le compare au jugement « éthique » (portant sur le bien) ou au jugement « logique » (portant sur le vrai). « Convaincre » est une démarche pour amener quelqu'un à partager avec nous un jugement, une idée, ou un

d'appétits, d'émois qui constituent un fond d'inclinations exagérées qui gauchissent la représentation intellectuelle ou dérèglent les conduites. Platon condamnait ce fond qui compromet la connaissance objective, Aristote le rejette car il fait perdre le jugement. Le naturel est passionnel et par là passif. La conscience est pour la psychanalyse un mythe, un leurre, en fait un symptôme de compromission. la conscience reste un théâtre d'illusions. Pour le philosophe de la connaissance, la conscience dans ses

Dissertation Pouvons-nous parler objectivement lorsqu'il s'agit d'une oeuvre d'art ? Eléments pour une dissertation sur la problématique du jugement de goût : pouvons nous parler objectivement lorsqu’il s’agit de juger une œuvre d’art ? Introduction : L’affirmation selon laquelle en matière d’art, c’est à chacun ses goûts est un peu trop générale et abstraite. Toutefois il n’est impossible d’envisager une forme d’objectivité même dans le domaine de l’art. Certaines œuvres ne sont elles pas

s’adresse à notre sensibilité pour y faire affleurer une sorte d’universalité. Kant distingue quatre propriétés sur le jugement de goût : 1) Le jugement de goût est sensible c'est-à-dire subjectif. Notre imagination va rapporter une certaine représentation à un sentiment de plaisir. Nos facultés sont émues on trouve donc le développement d’un goût due aux sentiments. 2) Le jugement de goût est désintéressé : Le plaisir ne se réduit pas à l’agréable (=lié au besoin vital). Le beau est libre

construit? Dominante: Lecture/Ecriture d’invention à partir de contraintes Pistes pédagogiques: Lectures analytiques, cursives, parcours d’œuvres, Tableaux, BD Ecritures de portraits ou de nouvelles, de synthèse Courants esthétiques : le réalisme et le romantisme Œuvre longue en parcours: Le Père Goriot Dans le cadre du défi – lecture : figure d’exclu « les vieux » Harold et Maud et Mamie Mémoire de Jaouen Histoire des Arts : Tableau d’Eugène Delacroix/romantisme en peinture

et se faire oublier. B) De l’art dans la technique : 1- L’objet technique peut être beau : Si on attend d’un outil, d’une machine qui nous sert d’efficacité, il faut reconnaitre, que de nombreux objets techniques témoignent d’une recherche esthétique, incontestable. Le design est aujourd’hui omniprésent, il s’agit de produite des objets qui allient l’utile et l’agréable. 2- La technique est invention, création perpétuelle : Nous vivons dans un environnement de plus en plus technique et nous

focalisation 0 = narrateur omniscient (foyer de perception indécelable). focalisation interne = la narration se limite au point de vue d'un personnage. focalisation externe = le narrateur est une sorte de témoin ignorant. - ces points de vue entraînent un jugement implicite ou explicite du narrateur sur les personnages et une participation différente du lecteur à l'action : registres réaliste, comique, fantastique, pathétique. POSITION DU LECTEUR identification possible. lecture impatiente du déroulement de

formation ontologiquement hétéronome qui, au sens de l'être autonome, est pareille au néant. Si nous voulons la saisir de manière théorique, elle présente une complexité et une variété d'aspects qu'on a de la peine à embrasser ; et pourtant dans le vécu esthétique elle présente une unité qui ne laisse que transparaître cette complexité structurelle. Son être ontologiquement hétéronome paraît totalement passif et semble subir sans défense toutes nos manipulations ; et pourtant, par ses concrétisations, elle

discutable et pester « à la manière de Rousseau contre la vanité des grands qui emploient la sueur du peuple pour des choses aussi superflues » (Kant, Critique de juger, I, 2); il reste que le jugement que je porte sur lui en admettant qu'il est beau est entièrement indépendant de toute question d'intérêt. Le jugement relatif au beau est accompagné d'une satisfaction entièrement désintéressée. ·         Première définition du beau chez KANT :  « Est beau l'objet d'une satisfaction désintéressée ».   La