Le Jugement Esthétique

intellectuelle ; la recherche de la perfection formelle et la vie sociale cessent d apparaitre comme des sphères separees. Bien plus q un mouvement esthetique ;le classicisme apparait comme une veritable vision du monde où «tout n est qu ordre et beauté» C est , finalement à un critique contemporain ; Jean-Claude Tournand ;qu’on peut emprunter ce jugement sur le grand siecle«Dans la mémoire des francais ; le XVIIe siecle joue un peu le role d une reference par rapport à laquelle on juge tout le reste

sociale influence notre image de soi ? A fin d’étudier cette question, prenons une définition brute du terme de la beauté. Par définition, la beauté est la qualité de quelqu'un, de quelque chose qui est beau, conforme à un idéal esthétique. Conforme à un idéal esthétique ? Notre société prône la fille très mince, aux traits fins et à l’apparence irréprochable. On le voit dans les magazines, à la télévision, ou encore dans certains magasins il est rare de trouver une taille au dessus de la taille

idées contradictoires et la beauté, grande affaire des artistes, est à la fois attirante et mystérieuse. Nous croyons la ressentir spontanément, et pourtant il y a des choses à apprendre sur elle. Qu’est ce que l’art, la création artistique, le jugement esthétique ? Quel est le rôle du public ? Y a-t-il une finalité dans cette activité typiquement humaine ? L’art est aussi ancien que l’humanité elle-même. Exemple des peintures préhistorique (art rupestre). Mais en réalité, était-ce de l’art ? Ne serait-ce

Est-il vrai qu'on ne peut pas discuter des goûts ? Le goût dans sa première signification est le sens par lequel on perçoit les saveurs. Mais il est aussi ,et c'est le sens qu'il prend ici dans la question posée, la faculté de porter un jugement approprié sur la beauté d'une oeuvre d'art. C'est la faculté de reconnaître et d'apprécier le beau. La conception du beau, elle, varie selon les époques, les cultures, et les personnes. On se pose alors ici la question de savoir s'il est légitime

d'art est nécessairement belle, autrement dit si, pour gagner le statut d'œuvre d'art, elle doit être parée de qualités idéales et esthétiques qui enchantent nos sens et surpassent en cela tout le reste, alors c'est que le beau n'est pas relatif et qu'il est possible d'en donner une définition objective et déterminée. Enfin, on peut se demander si le jugement esthétique du beau porte sur l'œuvre d'art en elle-même ou plutôt sur l'émotion, le plaisir suscité par la contemplation de cette œuvre.

s’applique aux choses, aux êtres, mais aussi aux comportements, aux gestes, aux réalisations, aux manières de penser et même aux intentions. La beauté n’est pas toujours esthétique. Elle est parfois invisible, abstraite ou intérieure. La beauté peut être durable ou éphémère. D’autre part, la beauté relève le plus souvent d’un jugement subjectif :  ce qui sera beau pour l’un ne le sera pas forcément pour l’autre. La beauté est en fait une notion complexe, qui touche à des choses

philosophie – entreprise spéculative de construction d'une intelligibilité globale – et l'art – création d'objets concrets et particuliers – il y a la sensibilité, porte ouverte entre sensible et intelligible. Pour Baumgarten, cette faculté de juger esthétique est comprise comme « inférieure » car elle est nécessairement indistincte, à l’inverse de la connaissance intellectuelle, claire et distincte – donc non-poétique. Kant en revanche ne pense pas la sensibilité comme de l'intelligence obscurcie, mais

Le jugement implique une subjectivité quand il s’agit de jugement de qualité. La création relève du génie subjectif de l’auteur en ce qu’aucun critère objectif et scientifique ne le définisse. Comment alors que parler c’est-à-dire débattre ou énoncer sa vision des choses est subjectif peut on parler objectivement d’une œuvre d’art ? Est-ce possible ? Objectivement dans le sens de mener une critique objective sur l’eouvre d’art de donner des arguments et nn simplement énoncer un jugement de qualité

sentiments qu’il éveille en nous, semble ici modifier notre rapport à la réalité, puisqu’il nous la fait oublier. Pourtant, l’émotion esthétique ne relève pas de la pure distraction ou du simple amusement :l’œuvre d’art fait aussi appel à notre esprit, à notre réflexion. C’est bien là le signe que l’art n’est pas qu’un jeu d’illusionnistes. L’expérience esthétique nous modifie, nous enrichit, en nous dévoilant une certaine vérité jusque-là masquée par notre rapport à la réalité quotidienne et nous

à assimiler les expressions « stade critique », « stade décisif » et « stade terminal », tant et si bien que le nom féminin « critique » a fini par devenir le synonyme de remarque désobligeante. Critiquer dans le langage courant c'est émettre un jugement négatif. À l'inverse, les Grecs voyaient dans le juge et son verdict la figure non tant de la condamnation en particulier, que celle de la justice en générale. De même que Thanatos tranche le fil de la vie, de même, le magistrat peut trancher en