Le Lai Du Chevrefeuille

Commentaire L’amour continue malgré la mort de Jean-Baptiste. «Son bâton refleurit sur les bords du Jourdain» : Apollinaire reprend ici l’image, récurrente dans le recueil, du bâton fleuri qui apparut dans le “Lai du chèvrefeuille” de Marie de France où le bâton de coudrier enlacé par le chèvrefeuille est le symbole de l’éternité de l’amour qui unit Tristan et Iseut. ____________________________________________________________ _____________________ “La porte” La porte de l'hôtel sourit terriblement

Commentaire L’amour continue malgré la mort de Jean-Baptiste. «Son bâton refleurit sur les bords du Jourdain» : Apollinaire reprend ici l’image, récurrente dans le recueil, du bâton fleuri qui apparut dans le “Lai du chèvrefeuille” de Marie de France où le bâton de coudrier enlacé par le chèvrefeuille est le symbole de l’éternité de l’amour qui unit Tristan et Iseut. _________________________________________________________________________________ “La porte” La porte de l'hôtel sourit terriblement

née en France, mais les anglais (Tristan & Yseut), les allemands (Tristan & Isolde), les italiens et les danois ont chacun leur version, imitée ou traduite du français. Initialement de Thomas et Béroul, deux poètes anglo-normands. – Le Lai du Chèvrefeuille, le Lai du Laostic (1160-1170) : de Marie de France, la 1ère femme de lettres – XIIème siècle. Elle vécut à la cour du roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt et son épouse Aliénor d’Aquitaine (mère de Richard Coeur de Lion), devenue reine d’Angleterre

d’aimer Jean-Baptiste, même si elle a provoqué sa mort. Avec «Son bâton refleurit sur les bords du Jourdain», Apollinaire reprit l’image, récurrente dans le recueil, du bâton fleuri qui apparut dans le “Lai du chèvrefeuille” de Marie de France où le bâton de coudrier enlacé par le chèvrefeuille est le symbole de l’éternité de l’amour qui unit Tristan et Iseut. _________________________________________________________________________________ “La porte” La porte de l'hôtel sourit terriblement

XIIIe siècles à plusieurs romans en vers octosyllabiques puis en prose. Il en existe plusieurs versions en français : deux romans en vers, écrits vers 1173 par deux trouvères nommés Thomas et Béroul, ainsi qu’un poème de Marie de France, Le Lai du Chévrefeuille, composé vers 1170. On trouve aussi des versions allemandes comme celle de Gottlieb de Strasbourg (vers 1210), une saga danoise, un roman anglais, Sir Tristan, et deux textes brefs intitulés La Folie Tristan. Au XIIe siècle, des auteurs

d’un certain La Chièvre et le poème de Chrétien de Troyes (Du roi Marc et d’Yseut la blonde), tandis que sont mutilées les versions de Béroul et de Thomas, ou encore sont réduits à la narration d’un seul épisode La Folie de Tristan et le Lai de Chèvrefeuille. Il faut se tourner vers une adaptation allemande (fin du xiie siècle ?) et vers une traduction en prose danoise du roman de Thomas (La sage dite norroise, 1226) pour posséder une version intégrale. Un peu plus avant dans le xiiie siècle

furent levées, un jongleur gallois, maître en son art, s’avança parmi les barons assemblés, et chanta des lais de harpe. Tristan était assis aux pieds du roi, et, comme le harpeur préludait à une nouvelle mélodie, Tristan lui parla ainsi : « Maître, ce lai est beau entre tous : jadis les anciens Bretons l’ont fait pour célébrer les amours de Graelent. L’air en est doux, et douces les paroles. Maître, ta voix est habile, harpe-le bien ! » Le Gallois chanta, puis répondit : « Enfant, que sais-tu donc

Godoïne, avec le mariage de Tristan avec Yseut aux blanches mains. Chrétien de Troyes vers 1176 prétend être l'auteur d'un Tristan et Yseut, mais le texte est toujours demeuré introuvable. Béroulvers 1180 Marie de France écrit en 1180 Le lai du chèvrefeuille EilhartvonObergeAutour de 1170 ou 1180, il rédige l'œuvre épique Tristrant, ou TristrantundIsalde Tristan und IsoldeGottfried von Straßburg 1210 Au XIXème siècle : Walter Scott publie Sir Tristem en 1833 Arnold écrit en 1852 un poème

levées, un jongleur gallois, maître en son art, s'avança parmi les barons assemblés, et chanta des lais de harpe. Tristan était assis aux pieds du roi, et, comme le harpeur préludait à une nouvelle mélodie, Tristan lui parla ainsi : « Maître, ce lai est beau entre tous : jadis les anciens Bretons l'ont fait pour célébrer les amours de Graelent. L'air en est doux, et douces les paroles. Maître, ta voix est habile, harpe-le bien ! » Le Gallois chanta, puis répondit : « Enfant, que sais-tu donc

le voyant mort, se laisse également mourir. Il s’agit d’une thématique de l’amour impossible, l’amour de Dieu, le seul amour qui dure. Ce récit légendaire a été transmis par plusieurs témoignages manuscrits en vers et en prose : - Le lai du chèvrefeuille de Marie de France : récit court du 12e siècle. Il s’agit des tentatives mises au point par Tristan pour obtenir un rendez-vous avez Iseut au château. Les légendes celtiques sont la toile de fond. - Divers versions allemandes. - Tristan