Le Lai Du Chevrefeuille

de Rome. (résumé page 42 → 43) Marie de France (seconde moitié du XIIè siècle) : lyrisme courtois occitan.1ère écrivaine française dont on connaît le nom.Auteur de lais = chanson courte qui raconte une histoire. Femme= vrai rôle.- Le lai du chèvrefeuille  : plus ancienne trace de la légende de Tristan et Iseult. Chrétien de Troyes (1138-1183) : le roman courtois d'inspiration religieuse.Poète français le plus renommé/premier auteur du Moyen-Âge, premier véritable homme des

royauté, même incarnée en Marc ; une fois banni, le Tristan de Thomas ne songe guère à rétablir le canal de communication, sauf par des monologues plus ou moins télépathiques ; il reste dans la dimension de l’ex, il 1 Marie de France, Lai du Chèvrefeuille, dans Tristan et Iseut, Les poèmes français. La saga norroise, Textes originaux présentés, traduits et commentés par Daniel Lacroix et Philippe Walter, Librairie Générale Française, Paris, 1989, p. 310 2Grand Larousse encyclopédique, tome

version est plus influencée par la lyrique courtoise, le ton, par rapport à celui de la version de Béroul, est plus dépressif et présage la mort du héros. Les textes de la version de Thomas sont conservés dans 6 manuscrits différents. - Le Lai du Chèvrefeuille de Marie de France Les versions allemandes: - Eilhart - la version la plus complète - Gottfried von Strasbourg Les versions peuvent être groupées: * versions COMMUNES (Eilhart, Béroul et Marie de France) -seraient celles qui, indépendamment

« Purgatoire St Patrice » = adaptation en français d’un texte latin d’Henri de Saltrey. Histoire de la vision de l’Enfer qu’avait eu un chevalier irlandais du nom d’Owen. Ce qui a rendu Marie de France célèbre, ce sont ses 12 lais. Qu’est-ce qu’un lai ? Soit un genre musical et lyrique, soit un conte en vers. Il s’agit donc de 12 contes en vers pour Marie de France qui sont des développements narratifs de lais musicaux bretons. Son souci est de faire œuvre de mémoire, son but ? Que sa matière ne

sans vous. » Marie de France, « Lai du chèvrefeuille », XIIe siècle Citations littéraires expliquées On sait peu de chose sur Marie de France. Elle vécut au XIIe siècle et elle est célèbre pour ses lais, inspirés de la matière de Bretagne. Le « Lai du chèvrefeuille » se développe autour du thème de l’amour fatal qui unit Tristan et Yseut. Il se présente comme une mise en abyme : Marie prétend rapporter la légende de Tristan et elle lui prête la composition du lai que le lecteur a sous les yeux

souffrir. Yseut, un jour, se tenait dans sa chambre, et composait un douloureux lai d'amour sur Guiron, qui fut surpris et mis à mort pour l'amour de sa dame, qu'il aimait par−dessus tout : le comte alors offrit traîtreusement le coeur de Guiron à son épouse qui le mangea et connut le désespoir quand elle apprit la fin de son ami. Yseut chante d'une voix douce, et s'accompagne de la harpe. Que ses mains sont belles et que le lai est émouvant ! Elle chantonne avec art, à mi−voix. Survient alors Cariadoc

N’est-ce pas lui que tu aurais charmé au lieu de Tristan, comme tu l'espérais ? Yseult Comment ? Ce serait trop cruel. Alors que je visais le beau Tristan, c'est March que je touchais. Ah, je voudrais mourir. Mève Mourir ? La vie n'est pas un lai qu'on arrête, qu'on reprend ou qu'on modifie selon son auditoire. Yseult Ne peux-tu m'aider par ta magie ? Mève La magie s’avère souvent incertaine pour réparer les maladresses. Je ne suis pas très disposée à courir ce risque et je te déconseille

versions en vers de Béroul et de Thomas d’Angleterre, écrites toutes deux en français (anglo-normand), sont tronquées. Quant aux quelques récits qui nous sont parvenus au complet, ils ne s’intéressent qu’à un épisode de l’histoire des amants (le Lai du Chèvrefeuille de Marie de France, les deux Folies de Berne et d’Oxford). Cette étrangeté a conduit la critique à formuler l’hypothèse d’une censure qui se serait attachée à freiner la diffusion écrite de la légende. Force est en effet de constater le caractère

Commentaire L’amour continue malgré la mort de Jean-Baptiste. «Son bâton refleurit sur les bords du Jourdain» : Apollinaire reprend ici l’image, récurrente dans le recueil, du bâton fleuri qui apparut dans le “Lai du chèvrefeuille” de Marie de France où le bâton de coudrier enlacé par le chèvrefeuille est le symbole de l’éternité de l’amour qui unit Tristan et Iseut. ____________________________________________________________ _____________________ “La porte” La porte de l'hôtel sourit terriblement

Commentaire L’amour continue malgré la mort de Jean-Baptiste. «Son bâton refleurit sur les bords du Jourdain» : Apollinaire reprend ici l’image, récurrente dans le recueil, du bâton fleuri qui apparut dans le “Lai du chèvrefeuille” de Marie de France où le bâton de coudrier enlacé par le chèvrefeuille est le symbole de l’éternité de l’amour qui unit Tristan et Iseut. _________________________________________________________________________________ “La porte” La porte de l'hôtel sourit terriblement