Le Mal Chez Paul Ricoeur

comportement approprié ») désigne l'ensemble des règles ou préceptes relatifs à la conformation de l'action humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée. Ces règles reposent sur la distinction entre des valeurs normatives : le bien et le mal. En ce sens, son domaine se distingue de ceux de la Logique (dont les valeurs sont le vrai et le faux), du droit (le juste et l'injuste), de l'Art (le beau et le laid), de l'économique (l'utile et l'inutile), etc.. C'est d'après ces valeurs que la morale

( aucun A et B ) * particulier affirmatif ( A = B ) * particulier négatif ( A n'est pas B) Kant, formes de Jugements Quantité des jugements: Universels, Particuliers, Singuliers Le particulier d'Aristote n'est pas le même que Kant. Chez Aristote dans quantité il y avait universels, particuliers. Qualité des jugements : Affirmatifs, Négatifs, Indéfinis Kant introduit indéfinis => on parle à l'affirmation mais on dit un sens négatif "L'ame est non mortelle" Relation des

expériences douloureuses antérieures. Aussi vrai que le corps possède une mémoire, une plainte douloureuse porterait aussi l’empreinte d’anciennes souffrances, qu’elles soient individuelles ou transgénérationnelles. Autrement dit, personne n’aurait mal pour la première fois. C’est à cette ambiguïté et à cette transversalité que nous devons en partie les difficultés, voire les échecs, de nos prises en charge. (J’ajouterais que ces échecs concernent plus souvent les patients douloureux chroniques, mais

nait, ne dispose d’aucune valeur morale. Il va évoluer de l’instinct à l’éthique par la transmission des valeurs traditionnelles et par l’éducation. Ces valeurs sont différentes s’il nait fils de paysan ou de banquier, s’il fait ses études chez les Jésuites ou dans une Madrasa. Son être intérieur va refléter ce mélange d’inné et d’acquis et influencer son éthique de vie et son comportement, suivant ses origines, ses croyances et sa culture. Morale et Ethique sont deux mots interchangeables

politique. Il fut un temps où l’on écrivait plus de lettres, où les livres étaient de vraies narrations, les chansons de vraies mélodies, etc. Cette nostalgie-là est un leurre, et le retour est utopique, il n’y a jamais eu d’Ithaque. Avoir quelque mal à vivre avec son temps est une douleur légitime : le malaise est existentiel. Sentir son être très peu accordé avec le restant des mortels, reconnaître son individu en inadéquation avec la société n’est guère neuf. Déjà Socrate se plaignait du trop

Kant, Macbeth et l’équivoque du mal Un premier aperçu Que peut-il y avoir d’équivoque chez Kant? Quelle ambiguïté possible dans un système érigé sur le socle d’une légalité a priori structurant tout à la fois la connaissance empirique, l’action morale et la contemplation du beau? Quelle noirceur dans les lumières de cette philosophie moderne et donc éclairée? Il y a, à première vue, très peu de place pour le mal, encore moins pour l’équivoque, dans l’éthique kantienne. Le sujet, rationnel et autonome

entre eux et nous. Ces fai- blesses sont “pardonnées” par les autres parce qu’ils les perçoivent comme émouvantes et injustes (même lorsque le héros a dépassé les limites de la légalité par les malversations financières, chez l’industriel ou le politique, par l’usage de la drogue chez le sportif, etc.). Un des intérêts du statut de la victime est ainsi de produire un récit crédible 5, qui sorte du drame de nos vies ordinaires ». Aux grands récits consola- teurs des périodes héroïques, récits aujourd’hui

partir des avertisse© Revue Théologiques 2005. Tout droit réservé. 6 jean-guy nadeau ments que la douleur nous envoie. Nous en faisons aussi l’expérience quand nous voudrions nous substituer — j’utilise sciemment le terme — à l’enfant qui a mal et prendre sur nous sa douleur. Ou encore quand les nouvelles télévisées nous apprennent qu’un tel s’est constitué ou a offert de se constituer otage à la place d’un autre. Le savent aussi les victimes de torture qui gardent le silence le plus longtemps

un filtre, celui de sa propre culture et de sa propre expérience identitaire. Nous avons tous tendance à généraliser. Un vrai enthocentriste porte les préjugés nationaux. Les exemples des attitudes ethnocentriques sont innombrables chez les penseurs français comme chez les penseurs d’autres pays. Todorov prend l’exemple de La Bruyère dont il cite une de ces phrases qui illustre à merveille le point de vue ethnocentriste. La Bruyère voit la France comme un pays qui : « ...est le centre du bon goût

Corinne Jouanno, "L’utopie, état de la question", Unicaen Document 2 : Diodore de Sicile, La Bibliothèque historique, livre II, Ier siècle av. J.-C. Document 3 : Claire Mélanie, "L’utopie : critiques des utopies", eclairement.com. Document 4 : Paul Ricoeur, "L'idéologie et l'utopie : deux expressions de l'imaginaire social", Cahiers du CPO. DEUXIÈME PARTIE : ÉCRITURE PERSONNELLE ( / 20 POINTS) Selon vous, l'utopie dit-elle une vérité ? Serait-il souhaitable de vivre sans rêves ?  Vous répondrez