Le Monstrueux Corpus

ainsi qu’en « défunte-mère ». Ainsi dans le journale de Frida Kahlo, nous pouvons aussi y voir une forme d’Unheimliche, qu’elle tenu de 1944 jusqu’à sa mort en 1954. Il incarne un nouvel accouchement et d’une certaine manière la mise à mort du corpus pictural académique. Dans son cahier, l’artiste réalise des cadavres exquis avec son « mari » Riviera. Nous y reviendrons dans une autre partie. D’une tout autre manière, nous pouvons constater une omnis présence du corps et du sexe dans les

l’énergie cornélienne celle qui n’avait pas peur d’accueillir des mots « marauds » (I, 7, v. 54) dans son vers. Shakespeare, enfin, à qui le poète consacre la contemplation 28 du livre III et qui personnifie le poète courageux qui dompte « les sujets monstrueux » (v. 22), « splendides ou difformes », qui allie grotesque et sublime, à l’image du « mastodonte » Caliban (v. 20) et… qui retrouve les grands principes hugoliens tels « l’harmonie des contraires » énoncés dès la préface de Cromwell, drame de

documents suivants. Seconde partie : Le sport représente-t-il un idéal pour l'homme ? Vous répondrez à cette question de façon argumentée en vous appuyant sur les documents du corpus, vos lectures (20 points) de l’année et vos connaissances personnelles. Préparation de la synthèse de documents 1. Analyse du corpus Le corpus proposé se compose de quatre documents. Le premier est un article paru en 2006 dans La Libre Belgique et signé du philosophe Robert Redeker. Le second est aussi un texte d’idées

pièces du corpus comme d’essais philosophiques sur la barbarie moderne en versant le plus souvent dans le psychologisme. Certaines copies ne parlent jamais de théâtre, de modalités de représentation, de rythme, de mise en   21   scène et en espace, d'effets produits sur le spectateur, de recherche de distanciation par exemple. Une réflexion sur le plaisir du jeu avec les codes dramatiques, ou sur les limites de ce qui est scéniquement représentable est nécessaire face à ce corpus. Nous

la notion de violation d’un interdit. Leurs actions relancent les codes définitoires du bien et du mal. Par exemple, est-il monstrueux de mettre en pratique la loi du talion? Senécal déplace habilement la monstruosité de l’acte punitif ou sacrificiel sur l’axe de la raison et de la déraison. La projection des fantasmes et des démons intérieurs de certains personnages monstrueux s’inscrit à l’intérieur d’une logique du délire, d’une folie raisonnante. Les monstres parviennent à légitimer leur discours

tout. » Dans ce contexte qui prône sans ambiguïté les valeurs de la démocratie, Aristote recourt à l’image d’un corps monstrueux résultant de l’addition de tous les corps individuels qui le composent, image qui n’est pas sans évoquer celle de la bête polycéphale qui représente la partie instinctive de l’âme en République, IX, 588c-e. Utiliser l’image du corps en ce sens monstrueux, c’est suggérer son inadéquation pour exprimer la pluralité des individus, à laquelle Aristote est attaché. En effet

a le don d’ubiquité, mais il n’est pas toujours une souffrance, ni toujours vainqueur. Il est vrai que la solitude de la pitié héberge du mal social. Cependant, le mal a d’autres faces et le bien dispose aussi de sa place et de sa valeur. Dans le corpus proposé, Philippe Arnaud réduit la présence et la force du mal au rang social. En effet, nous pouvons le confirmer en analysant des éléments du texte de la nouvelle nommée « le prélude de pan ». Ce récit se révèle fascinant. C’est une sorte de conte

Objets d'étude : Théâtre, texte et représentation - Convaincre, persuader et délibérer. Corpus :  La déclaration d'amour Texte A - Marivaux : Le Jeu de l'amour et du hasard (1730), Acte III, scène 8 Texte B - Musset : On ne badine pas avec l'amour (1834), Acte III, scène 3 Texte C - Giraudoux : Intermezzo (1933), Acte III, scène 3.   Texte A - Texte A - Marivaux : Le Jeu de l'amour et du hasard (1730), Acte III, scène 8.                 Dorante / Silvia [Promis en mariage par leurs pères

les deux hommes. Cyrano préfère amuser son lecteur en convoquant le registre satirique. Dans le portrait que la perdrix fait de l’homme, l’ironie vient aussi du renversement des valeurs. L’homme a tendance à juger ce qui est différent de lui comme monstrueux, c’est maintenant lui qui se retrouve à la place du monstre : « par un sentiment d’horreur dont nous nous sommes tous sentis saisis à sa vue sans en pouvoir dire la cause ». Il paraît aussi inférieur aux animaux, dans son apparence : « en ce qu’il

semble apparenté à un monstre. Relevez les différentes personnifications et analysez l’effet produit. De nombreuses personnifications semblent signifier que c’est le passage qui crée la nuit, le vide et l’étrangeté, et qu’il est donc proprement monstrueux. Le deuxième paragraphe montre que la lumière se transforme dans le passage, qu’elle est absorbée pour ne rejeter qu’une faible clarté. On peut comprendre ainsi l’expression : « les vitres ne jettent que de la nuit » (l. 10). Les objets en vitrine