Le Paradoxe Des Libertés Publiques

est débattu en théorie du droit, certains auteurs réalistes affirmant qu'ils ne servent qu'à dissimuler le pouvoir normatif créateur des juges. A suivre au pied de la lettre l'interprétation courante de ces principes, on est en effet confronté à un paradoxe: si ces normes préexistent, pourquoi faut-il qu'une juridiction les « découvrent » ? Que signifie, en termes juridiques, une norme qui n'existerait que de façon latente? L'expression « principes généraux du droit » a été consacrée après la Libération

de l’homme par l’homme. Il est au coeur de notre vie collective comme principe d’inclusion, d’enracinement de chacun dans la Cité. Lui seul nous donne la sécurité psychologique et le sentiment d’appartenance. Mais en même temps, et il y a là un paradoxe, la norme supérieure de l’Occident, le progrès indéfini, la transformation toujours plus rapide de la nature, exigent une remobilisation permanente des hommes dans l’insécurité. Les individus jamais ne doivent rester en repos, se laisser vivre dans

faire passer dans la société une réelle égalité entre hommes et femmes. Alors même que le principe d’égalité en matière de droits politiques est inscrit dans la Constitution marocaine, la Constitution de 1962 a accordé un ensemble de droits et de libertés aux citoyens (confirmé par les constitutions de 1970, 1972, 1992 et 1996) – « l’homme et la femme jouissent de droits politiques égaux » –, que les femmes ont acquis depuis 1963 le droit de vote sans restrictions et que le Maroc a ratifié la Convention

Dissertation : Démocratie et Représentation La démocratie, dit-on, a été inventée par les Athéniens au Vème siècle avant Jésus-Christ. Existait là-bas, à cette époque, en effet, un système politique qui autorisait chaque citoyen à remplir une fonction publique s’il le désirait (Bernard Manin, dans ses Principes du gouvernement représentatif, rappelle bien qu’était tiré au sort le « premier venu », c'est-à-dire celui qui le voulait bien). On a appelé ce système politique une démocratie directe, c'est-à-dire

bilan» quant à elle est un nouveau pouvoir du juge administratif. Avant 1971, le juge administratif exerçait un contrôle in abstracto quand il s’agissait d’expropriation. Il se demandait si l’opération d’expropriation présentait en soi une nécessité publique. Le juge avait peur d’effectuer un contrôle emprunt d’opportunité s’il allait plus loin. Mais depuis l’arrêt «Ville Nouvelle-Est» de 1971, le juge adopte la «théorie du bilan» et étend ainsi ses pouvoirs. En effet, l’usage de ce pouvoir conduit le

1- Capitalisme Le capitalisme est apparu au siècle des Lumières : liberté et progrès technique. Cela a entrainé une démocratisation, grâce à la révolution agricole et ensuite industrielle. C’est une réaction au mercantilisme, c’est-à-dire une captation des richesses par le pouvoir, donc plus de guerre et instabilité. Pas d’alternative car cela priverait de liberté. Montée en puissance des banquiers et commerçants. On voit une hausse des investissements, une hausse des échanges et une croissance

faut donc, pr qu'il y ait norme, pensée mais il faut également liberté => thèse paradoxale mais fondamentale, fondatrice : SEULS DES ETRES LIBRES PEUVENT OBEIR A DES NORMES, la norme juridique n'étant qu'une forme de norme parmi d'autres. Cela va contre une représentation simpliste et fausse consistant à dire que la liberté, c'est le fait de ne pas avoir d'interdiction. La liberté s'exprime ds l'obéissance d'une norme. La liberté s'exerce sous la forme de l'interdiction, de l'empêchement, dans

avec tout fondement, transcendant ou naturel, et sa substitution par l’homme. Présentant l’univers des médias, Francis Balle en parle comme de « la double aventure de l’industrie et de la liberté ». L’image est forte, mais reste floue du fait de la multiplicité des sens et des valeurs qu’implique le terme liberté. Nous dirons donc que les médias résultent de l’industrialisation et du mouvement de sécularisation et d’individualisme qui inaugure, à partir du XVIe siècle, la modernité occidentale. C’est

essentielle, à laquelle on s'épuise à chercher des réponses : comment concilier - mieux, harmoniser - l'exigence légitime d'autono- mie avec la nécessité de l'autorité, ou des autorités politiques? Ou encore, puisque nous ne voulons sacrifier ni la liberté d'autonomie ni le « bien commun » ou « intérêt général »', comment les placer respectivement au service l'un de l'autre? C'est justement à cette question que l'idée de subsidiarité s'efforce de répondre : on comprend dès lors pourquoi le principe

mentalités (« Réussite dans les affaires : grâce à Dieu ») c’est le calvinisme. De nouvelles mentalités favorables aux actions économiques émergent à la faveur de l’expansion et de la réforme protestante (calvinisme). Le protestantisme insiste sur la liberté individuelle face aux autorités religieuses et permet ainsi l’autonomisation de la sphère économique. Le calvinisme est l’idée selon laquelle la richesse est matérielle et est le signe de la réussite individuelle et que la bénédiction divine accompagne