Le Paradoxe Du Relativisme Culturel

question philosophique, notamment sur l’art, est la suivante : puisque toute connaissance passe forcément (nécessairement) par un sujet connaissant, donc par la subjectivité, comment une connaissance objective est-elle possible ? (nous verrons ce paradoxe dans le prochain cours sur l’art : si la beauté est « dans l’œil » de celui qui regarde, comment peut-on parler des choses comme étant belles ? Et pourquoi le fait-on ? Pourquoi dit-on « c’est beau » plutôt que « j’aime ça » ? Puisqu’il ne peut y

erronée, considérant les cultures « comme des touts homogènes, harmonieux, consensuels et essentiellement stables »[22]. A l’inverse, on mesure tout le danger qu’il y aurait à penser les droits fondamentaux comme culturellement contingents. Le relativisme en cette matière s’accorde en effet mal avec l’idée selon laquelle ces droits sont inhérents à la nature humaine. En outre, les spécificités d’une culture nationale ne devraient en aucun cas pouvoir justifier la limitation d’un certain nombre de

évitez de juger. Bornez-vous à décrire vos réactions. Ne parlez ni de l'auteur, ni de son ouvrage ; mais de vous-même, confronté à l'ouvrage, à l'auteur. C'est de vous qu'il vous faut parler ».La critique naît du besoin de communiquer sa satisfaction culturelle ressentie à la lecture des « textes de plaisir ». Le plaisir de lecture ne résultant ni d'un savoir ni d'une méthode, Jean-Pierre Richard refuse tout ce qui est extérieur à une œuvre qu'il essaie de faire retenir en lui, de faire sienne ; afin

voire de cette identité entre histoire profane et histoire sacrée peuvent être assez facilement rapportées à la prédominance persistante d'une interprétation «littérale» de l'Écriture."[4] Nous sommes donc, avec une telle pensée, dans un certain relativisme, dans un conflit des interprétations. "L'histoire du salut se déroule comme l'histoire de l'interprétation, au sens fort où Jésus lui-même a été interprétation vivante, incarnée de l'Écriture."[5] "Il n'est en effet que trop évident que, une fois

moderne et plonge dans le désarroi. On assiste à une déshumanisation de la société et les libertés humaines sont menacées. Le danger est donc que ces « monstres froids » décident de tout pour l’individu. Ils font donc partie des paradoxes de la modernité. Voyage au bout de la nuit : C’est un livre de Louis-Ferdinand Céline Le livre à été écrit en 1932 et à provoquer le scandale auprès des gens. Ce livre

sont les conséquences qui déterminent la moralité d’une action, alors il n’y a plus de règles morales universelles et toutes les actions sont moralement bonnes relativement à un contexte qui va le justifier. Alors on peut tout justifier. C’est le relativisme absolu : toutes les actions se valent, selon le point de vue. Ainsi, on peut justifier certaines violences, certains comportements qui peuvent nous sembler de manière spontanée immoraux. Par exemple, si l’on prend le cas de la pratique de l’excision

colonisation contribue ainsi à la réalisation de ce programme providentiel. Pictet abonde dans ce sens. Les Aryas colonisateurs ne sont que l’humble « instrument principal des desseins de Dieu ». La notion de race s’entend ici, d’un point de vue culturel et non biologique. C’est la langue et la religion qui font la race. Goldziher aura beau brisé la théorie de la psychologie des races et ses classifications, le terme de race prendra le chemin funeste qu’on lui connaît. Il est délicat d’imputer à

de l’état de droit de la vie scolaire est pris en charge par le CPE et les personnels (AED) qui interviennent dans le champ éducatif. La vie scolaire intervient aussi dans la prévention des conduites à risque et l’initiation à la vie civique. Le paradoxe de la vie scolaire est de trouver la bonne tonalité, elle donne à l’éducateur une responsabilité spécifique d’accompagnement, de dialogue, de commentaires, voire de contrainte et de sanction. Les textes préconisent que l’élève doit faire à l’école

production d’œuvre s littéraires et scientifiques en latin, les littératures nationales sont partout constituées et les plus grands chefs-d’œuvre sont désormais écrits dans les idiomes locaux. Les Essais illustrent particulièrement la bigarrure culturelle de l’Europe renaissante : la prose de Montaigne est entrelardée de citations latines - elles-mêmes souvent traduites du grec -, mais aussi bien pétrie d’expressions puisées dans un fonds plus populaire, cette variété exprimant tout à la fois la

monde, penser et philosopher. Si tout le monde pense, certains seulement pensent sur leurs pensées, c'est-à-dire ont une pensée réflexive, critique et questionnante. Cela n'est-il qu'une question de paresse ? N'y a-t-il pas des circonstances socio-culturelles qui favorisent plus ou moins l'émergence de la réflexion libre? Est-ce que l'enseignement classique français de la philosophie en terminale réussit à "faire penser par soi-même" ? Y a-t-il un âge pour philosopher ? La philosophie pour les enfants