Le Pouvoir Souverain

pillages, insécurité contre les personnes et les biens. Le rétablissement de la paix civile et de la sécurité est conditionné par l’instauration d’un pouvoir royal fort et respecté. Or, pour y parvenir, la monarchie a cruellement besoin d’un appui doctrinal. Les penseurs de cette période développent ainsi des doctrines remettant ainsi en cause l’idée d’un pouvoir royal limité, soumis au contrôle du peuple ou du pape. Ces penseurs sont issus du Tiers-Etat, de la fraction la plus riche et la plus cultivée

seigneuries, 1608. Problématique et annonce de plan : Comment Charles Loyseau définit-il la souveraineté pour fonder l’autorité absolue du pouvoir royal dans l’Etat ? Sa définition de la souveraineté s’organise en deux parties : il distingue en premier lieu les contours qui s’attachent à la souveraineté (I), avant de déterminer l’utilisation qu’en fait le souverain (II). I – La détermination des contours de la souveraineté A – Le lien consubstantiel entre la souveraineté et l’Etat 1) L’absence de

de révolutionner les fonctions de l’Etat est apparu fortement. En effet sous la monarchie, le roi détenait les pleins pouvoirs qui étaient des pouvoirs divins. Ainsi pour lutter contre ces pouvoirs arbitraires et empêcher les abus liés à l’exercice des missions souveraines, la société met en place la séparation des pouvoirs. C’est un principe qui tend a prévenir les abus du pouvoir confiant l’exercice de celui-ci, non à un organe unique mais à plusieurs organes, chargés chacun d’une fonction différente

On peut constater que les principes d’unité et de souveraineté sont étroitement similaires, en effet dans les deux cas on retrouve le principe d’unité du pouvoir ou de la souveraineté mais aussi le principe d’indivisibilité. Et la souveraineté englobe un troisième principe qui est celui de l’inaliénabilité. La souveraineté dans l’état peut être définie, comme un organe indépendant soumis à aucun contrôle de qui que ce soit et, est muni des plus hautes compétences. La souveraineté est alors le principe

d'une République." Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite (s'exerce sur le domaine public et non privé). Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté. La théocratie est la forme de gouvernement dans laquelle l'autorité est d'essence divine. La "Volonté divine" confère la légitimité politique à son représentant sur Terre (caste sacerdotale ou souverain régnant au nom de Dieu) qui

n'existe pas. Il existe des parlements, une noblesse et de nombreuses franchises (villes libres…) et le pouvoir royal est loin d'être absolu. La théorie du droit divin est née au XVII° siècle. Illustrée par le De legibus (1612) de Suarez et Politique tirée des propres paroles de l'Écriture Sainte (1670) de Bossuet. Ces deux auteurs entendent justifier l'absolutisme sans borne que le Souverain n'a à partager ni avec son peuple, ni avec des corps intermédiaires (noblesse, parlement etc.) puisqu'il

l’existence de son idéal politique. Pour l’auteur, il est alors nécessaire que le peuple et le souverain aient le même intérêt. En effet, il faut qu’il y est un intérêt commun au peuple et au souverain, afin que la création des lois comme les actions politiques concorde vers le même objectif. Il faut alors privilégier «  le bonheur commun » du peuple aux intérêts personnels. En effet, si le souverain à le même intérêt que le peuple, le bonheur du peuple est alors garantit. Rousseau établie une

donc instable et s'appauvrie de générations en générations. Des mérovingiens mineures arrivaient parfois au pouvoir et n'étaient pas capables toujours de défendre le territoire. Avec l'invasion des musulmans au 8eme siècle, une autre famille (CHARLES MARTEL) défend le territoire français car le chef mérovingien est mineure et n'en est pas capable ;et Pépin le bref arrive au pouvoir à la fin du 8ème siècle. Mais les carolingiens ne sont pas non plus parvenu à régler la question de succession

pas une définition mais plusieurs définitions. Origine de l’état du pouvoir dont état est le cadre privilégié. Si état est préalable et indispensable cadre géographique dans lequel existe gouvernant et gouverner forme juridique du pouvoir politique. Etat : désigne la puissance publique les pouvoirs public dans leur ensemble les gouvernant par opposition au gouverné. Etat responsable du maintient de l’ordre désigne aussi le pouvoir centrale par opposition à la collectivité locale les communs départements

contractants. Ce corps, passif, est l'Etat. Actif, il est le souverain. En tant que partie de l'autorité souveraine, les individus sont citoyens, en tant que soumis à l'Etat, ils sont sujets, dans la terminologie de Rousseau. Isolément, chacun de ces termes a déjà été vu et conçu par les écrivains politiques ayant précédé Rousseau. Là où son "Contrat social" ouvre des perspectives radicalement nouvelles, c'est dans la conception et le rôle du souverain et de la volonté générale. La souveraineté, d'abord