Le Présidentialisme

3°) Les régimes présidentiel et parlementaire a) le régime présidentiel * Le régime présidentiel reposant sur l’isolement des pouvoirs. * Le régime présidentiel reposant sur l’indépendance des pouvoirs. * Les déviations du système: le présidentialisme b) Le régime parlementaire * Les principaux éléments du régime parlementaire * Les formes du régime parlementaire II) République et/ou Démocratie? A) Les principes d'une démocratie libérale 1°) le principe de légitimité: une

conférence de presse (Gicquel), c’est l’affirmation de la monarchie élective. L’institutionnalisation du présidentialisme est dès son élection Georges Pompidou a affirmé le principe de la primauté du chef de l’Etat qui lui vient de son mandat national et qu’il est de son devoir de maintenir. On peut dire que tous les Président de la République ont eu la même pratique constitutionnelle, ce présidentialisme à deux fondements: - L’élection du Président au suffrage universel direct - La double majorité

l’impersonnalité des règles va de pair avec la perpétuation de logiques sociales qui viennent tempérer les effets d’une compétition politique « dont la rudesse serait incompatible avec la fragilité de l’État‑nation »30. Les synergies entre présidentialisme, système de parti unique et clientélisme deviennent ainsi le vecteur d’une incorporation de la périphérie par le centre. La mécanique distributive inhérente à un fonctionnement de l’État qui engendre un « système institutionnalisé de clientélisme »

Observant cette architecture Olivier Beaud écrit : « On peut [en effet] soutenir que la Ve République est un régime qui se caractérise par l’écart ente sa qualification juridique formelle, régime parlementaire, et son effectivité politique, le présidentialisme »33 tandis que pour Anne-Marie Le Pourhiet, « Le général de Gaulle avait conçu un régime dans lequel le couple légal gouvernement-parlement était complété par un couple de fait président-peuple »34. Encore plus récemment, Lucien Jaume estime

africaines et d’être le ferment de particularisme qui cristallise les oppositions d’ordre ethnique, religieux ou culturel. Ainsi, le nouveau système constitutionnel basé sur le multipartisme politique, sera rapidement abandonné au profit d’un présidentialisme monopartisan, caractérisé aussi bien dans les textes que dans la pratique par une macrocéphalie de l’exécutif et une minoration corrélative des autres pouvoirs en particulier du législatif et que les promoteurs justifiaient à l’époque par deux

l'exécutif n'est plus qu'apparent : le Président gouverne assisté de son Premier ministre. Dans ce cas, les pouvoirs du Président sont extrêmement étendus (sans équivalent dans aucune grande démocratie libérale) et nous sommes en présence d'un présidentialisme majoritaire et cette situation a caractérise la Ve République de 1958 à 1986. En effet, entre 1958 et 1981, les électeurs ont toujours confirmé le pouvoir en place. Lors des élections législatives, les électeurs ont toujours donné leur voix au

guerre mais il doit recueillir l’assentiment de l’assemblé Le président commande et dispose de la force armée mais il ne peut les commander en personne. La constitution hésite sans cesse entre un véritable présidentialisme et hésite avec un semi présidentialisme. Semi présidentialisme dans lequel les ministres sont responsables devant l’assemblées et contre signe les actes. Cette incertitude congénitale va avoir pour effet d’écarteler le gouvernement des ministres entre le président et la chambre

l'exécutif n'est plus qu'apparent : le Président gouverne assisté de son Premier ministre. Dans ce cas, les pouvoirs du Président sont extrêmement étendus (sans équivalent dans aucune grande démocratie libérale) et nous sommes en présence d'un présidentialisme majoritaire et cette situation a caractérise la Ve République de 1958 à 1986. En effet, entre 1958 et 1981, les électeurs ont toujours confirmé le pouvoir en place. Lors des élections législatives, les électeurs ont toujours donné leur voix au

pose de 1 an 1 an ½ pour avoir les premiers crédit de la réforme et surtout commencer à être dans une phase de combat électoral pour la réélection. On avait plus de temps avec le septennat pour réaliser les programmes. - La notion de l’hyper-présidentialisme n’est pas attachée qu’à une seule personne c’est une logique juridique qui a été modifié le 2 octobre 2008, les articles modifiés dans la révision du 23 juillet 2008 sont ceux qui touchent aux pouvoirs propres de la fonction présidentielle.

(automne 1962), la crise de 1968 et le départ brusqué du général de Gaulle l’année suivante, l’accès d’un non-gaulliste à l’Elysée (1974) et l’alternance qui porte la gauche au pouvoir (1981). Des traits apparus tôt tendent à s’amplifier, tels le présidentialisme, la logique binaire, le poids du conseil constitutionnel. Par bien des traits, on a quitté la culture républicaine traditionnelle pour celle des grandes démocraties libérales , ce que confortent le tournant décentralisateur (fin 1981) et l’entrée