Le Prêche De Paneloux

aussi et surtout à exposer progressivement les points de vue de tous ceux qui vont subir l’épidémie. En somme, Camus cherche dans une certaine mesure à juxtaposer les documents les plus divers, afin de créer une suite de « journaux-carnets-notes-prêches-traités », dans l’optique de rendre compte de l’épaisseur multiple du réel, qu’un point de vue unique et constant aurait risqué d’aplanir, et sans doute d’affadir. Le narrateur opte en effet pour une focalisation complexe : il est à la fois individualisé

homme dont Joseph Grand a empêché le suicide et qui est le seul à tirer avantage de la peste ; il est arrêté par les forces de l'ordre à la fin du récit à la suite d'une crise de démence. • Paneloux : prêtre, jésuite érudit qui mourra de la peste. Il interprète la peste comme un fléau divin. Lors de son premier prêche il condamnera les Oranais simplement, mais au deuxième il semble avoir été affecté par la mort du fils Othon, il commence à utiliser un « nous » inclusif et prône l'acceptation. Il mourra

en scène → comment transformer Jean sur scène ? → paradoxe le lieu qui symbolise la civilisation est pour Jean le retour au monstrueux. Texte 1. « L'incipit de la Peste » Texte 2. « Le prêche de Paneloux » Texte 3. « La confession de Tarrou » Pb : En quoi ce discours dépasse-t-il le simple récit d'une expérience individuelle ? I/ Une expérience individuelle A. l'énonciation discours direct/

d’abord l’aspiration individuelle au bonheur par ses démarches pour chercher à s’échapper d’Oran : il refuse la mort au nom d’une idée. Puis, sa position évolue et il choisit de rester : c’est un résistant tardif. * Paneloux est un prêtre jésuite qui marque le récit de deux prêches retentissants. Sa confiance aveugle en Dieu en vient à être ébranlée par le spectacle des souffrances auxquelles il assiste. Il représente la figure de l’homme de foi déconcerté par la violence du Mal sur Terre. *

reconnut. C'était le Père Paneloux, un jésuite érudit et militant qu'il avait rencontré quelquefois et qui était très estimé dans notre ville, même parmi ceux qui sont indifférents en matière de religion. Il les attendit. Le vieux Michel avait les yeux brillants et la respiration sifflante. Il ne s'était pas senti très bien et avait voulu prendre l'air. [28] Mais des douleurs vives au cou, aux aisselles et aux aines l'avaient forcé à revenir et à demander l'aide du Père Paneloux. - Ce sont des grosseurs

reconnut. C'était le Père Paneloux, un jésuite érudit et militant qu'il avait rencontré quelquefois et qui était très estimé dans notre ville, même parmi ceux qui sont indifférents en matière de religion. Il les attendit. Le vieux Michel avait les yeux brillants et la respiration sifflante. Il ne s'était pas senti très bien et avait voulu prendre l'air. [28] Mais des douleurs vives au cou, aux aisselles et aux aines l'avaient forcé à revenir et à demander l'aide du Père Paneloux. - Ce sont des grosseurs

reconnut. C’était le père Paneloux, un jésuite érudit et militant qu’il avait rencontré quelquefois et qui était très estimé dans notre ville, même parmi ceux qui sont indifférents en matière de religion. Il les attendit. Le vieux Michel avait les yeux brillants et la respiration sifflante. Il ne s’était pas senti très bien et avait voulu prendre l’air. Mais des douleurs vives au cou, aux aisselles et aux aines l’avaient forcé à revenir et à demander l’aide du père Paneloux. – Ce sont des grosseurs

reconnut. C'était le Père Paneloux, un jésuite érudit et militant qu'il avait rencontré quelquefois et qui était très estimé dans notre ville, même parmi ceux qui sont indifférents en matière de religion. Il les attendit. Le vieux Michel avait les yeux brillants et la respiration sifflante. Il ne s'était pas senti très bien et avait voulu prendre l'air. [28] Mais des douleurs vives au cou, aux aisselles et aux aines l'avaient forcé à revenir et à demander l'aide du Père Paneloux. - Ce sont des

fait de la condition humaine. À travers de nombreuses pensées différentes, les auteurs nous exposent leurs points de vue, leurs vérités, même si elles sont amères et désagréables. Par le biais d’images, ou en utilisant le procédé du détour, l’auteur prêche le faux pour mieux faire face au vrai. A travers ses œuvres, il nous touche, nous rend actifs, nous incite à réfléchir et nous invite à réagir. La littérature nous fait prendre

fait de lui un véritable héros. • Raymond Rambert : Journaliste pris au piège de la quarantaine. Il est séparé de sa femme et cherche à quitter la ville. Il symbolise dc la recherche égoïste du bonheur. • Le Père Paneloux : Prêtre jésuite qui marque le récit par ses deux prêches. Sa confiance en Dieu se voit ébranlée par les souffrances auxquelles il assiste. • Cottard : Pers profiteur intéressé et égoïste qui utilise l’épidémie à des fins perso. V/ Les techniques du roman a) Une