Le Relativisme Moral

divergent. Avoir raison contre les faits apparaît alors comme une sorte de justification idéologique du présent et cela diffère selon les idéologies. Du rapport des faits à l’histoire, l’écart est le même que du rapport des faits à notre raison. Le relativisme des opinions Jusque ici on a essayé de prendre le mot raison au sens propre pour montrer la difficulté de rendre raison des faits, c’est-à-dire de les juger de manière objective, de les connaître. Or, avoir raison signifie donner tort aux faits

vérité existe t-elle ? Le relativisme est l'idée selon laquelle chacun a sa vérité, elle nie l'existence d'une vérité absolue ou la possibilité pour l'esprit de la connaitre. Les héraults du relativisme sont Protagoras (Sophiste) et Auguste Comte(Positiviste) Socrate, père fondateur de la philosphie était opposé à la doctrine relativiste. Il n'a jamais écrit et tout ce que nous savons de Socrate fut reporté par son plus éminent disciple : Platon. Dans le relativisme, il n'y a pas besoin d'étudier

conceptuelle dont la pertinence peut aisément être mise en question? Le Constructivisme ne s'oppose pas au positivisme, loin s'en faut. Suggérer le contraire induit un télescopage conceptuel qui tend à amalgamer constructivisme, subjectivisme, relativisme et recherche qualitative dans un tout dont la principale caractéristique serait d'entrer en opposition radicale avec un autre ensemble résultant cette fois de l'amalgame du positivisme, du réalisme et des sciences dites exactes. Dans ce jeu d'opposition

ses dialogues, Platon oppose à Socrate, le vrai philosophe, son porte parole, les sophistes, les faux philosophes qui ne cherchent qu’à avoir de l’influence sur les jeunes gens et acquérir le maximum d’argent. Platon est un ennemi résolu du relativisme, or les sophistes sont relativistes…Par ailleurs, l’opposition de Platon n’était pas seulement philosophique elle avait aussi des motivations politiques.. Les sophistes étaient des démocrates. Platon, ardent partisan du régime aristocratique, un

culture comme si elle était la norme universelle. Le danger réside dans le fait que ce concept est souvent associé à des préjugés racistes, au refus de l’autre. Comme disait Blaise Pascal « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ».Néanmoins le relativisme pose un problème dans la mesure où il conduit à admettre que toutes les opinions se valent. La volonté des tolérants risque de dissoudre l’idée même de vérité si elle va jusqu’à admettre la possibilité pour chacun de penser ce qu’il veut. Doit-on

pauvres. ( moyennisation). Il y a la formation d'une classe moyenne. Les membres de la classe moyenne sont moyens en tout ( éducation, richesse, moralité) et ont pour objectifs communs la richesse le bien-être et la prospérité. Pertes des valeurs morales et de la solidarité collectif. Pas d'égalité parfaite (inégalités naturelles, volonté de se distinguer de la masse). La tension entre liberté et égalité Quête sans fin de l'égalité qui peut se faire au détriment de la liberté

peut-on pour autant en conclure que toutes les croyances se valent ? On peut juger la légitimité d’une croyance en fonction de ces conséquences morales, ainsi, si une croyance ne peut être prouvée, elle peut toutefois recevoir des raisons pragmatiques. Alain explique ainsi que croire en une paix possible entre les peuples est une croyance juste et morale car elle conduit à agir dans le juste. Nos croyances et nos opinions sont des moteurs de nos actions. On agit en fonction de nos idéaux et de nos

Cependant sa définition a quelque peu changé. Un cannibale est un être qui mange de la chair de la meme espèce que lui. Aujourd'hui ce terme qualifie plus un comportement relevant de la barbarie. Le doit-on, de la question, entraine ici une obligation morale, et la question du devoir. La table est bien entendue un meuble composé d'un plateau et de pieds où, dans notre culture nous nous retrouvons pour partager un repas. Enfin le verbe inviter a lui aussi plusieurs sens, notamment celui de convier mais

culture ». On peut par conséquent se demander si le jugement de la valeur d’une culture est possible ? Nous verrons comment Montaigne dénonce la notion de barbarie puis nous analyserons sa vision du peuple sauvage pour enfin en tirer les leçons d’un relativisme universel. Dans l’Antiquité, les Grecs qualifiaient déjà les peuples étrangers de barbares, étymologiquement ce qui signifie « le chant des oiseaux », donc celui qui ne parle pas, celui qui n’a pas de culture. L’homme a donc naturellement tendance

pas dans la même démarche puisque son doute n’est pas construit pour trouver des principes clairs et distincts. Le domaine moral est soustrait au doute dans la démarche du doute radical chez Descartes : il a une morale par provision. On agit éthiquement. On doit aboutir à une morale qui tire sa source dans des fondements métaphysiques. Morale provisoire de Descartes = morale de Montaigne = suivre coutumes et religion de mon pays = sceptique. Chez les sceptiques, idée que l’on soustrait à l’épochè