Le Roi Et Les Seigneurs

français/genèse de la langue française. A) Environnement de l’Etat monarchique * La féodalité : ce mot apparait au 17ème siècle. En 1789, on supprime surtout les privilèges seigneuriaux. Mais en réalité, la féodalité est apparue bien avant le mot. Seigneur accorde bénéfice au vassal. Cette relation existe depuis longtemps, mais le mot bénéfice cède la place au mot fief. La chose a donc changé, si le mot ancien ne convient plus. Le bénéfice était périphérique, il devient central en étant fief. La relation

féodale, que l'on nomme aussi le moyen age classique ou le bas moyen age. La féodalité est marquée par une dislocation du pouvoir et à cette époque, le pouvoir se répartit entre des seigneurs, plus ou moins important. IL y a certes un roi, mais qui ne peut imposer sa loi, il est un simple seigneurs parmi les seigneurs. Titre 1 : le monde franc, du 5e au 9e, entre tradition germanique et romaine. La période franque recouvre deux dynasties, avec des ressemblances et des différences, qui régne

d’ailleurs ce qu’affirmait Georges Duby en disant que « le réseau des fiefs et des fidélités était sans cohérence. Il ne s’organisait nullement, au XIe siècle., en une pyramide qui, par échelons successifs, aurait fait converger vers la personne du roi la fidélité de tous les chevaliers de France ». L’image la plus répandue que l’on ait à propos de la féodalité (celle d’une structure en pyramide) est donc erronée, à tout le moins lorsque l’on envisage les débuts de la féodalité. Mais qu’est-ce

car les structures politiques ont également évolué. Au départ, dans la Grèce Antiques, on se trouve face à une Monarchie. De cette royauté de la Grèce antique, on peut dégager 3 éléments : 1/ Cette Monarchie met en relation un roi, des nobles et un peuple. Le roi ne déteint son pouvoir ni par un désignation ni d’une élection. 2/Puis après la monarchie, apparition du Régime de la Cité= Grèce Classique. Le pouvoir n’appartient plus à une seule personne mais à une communauté. Cette communauté

ville de Beauvais au XIIIème et XIVème siècle. L’influence de son coutumier s’explique par le fait qu’il a été entre 1279 et 1283 le bailli de la ville de Clermont-en-Beauvaisis. Il était une personne de forte influence, les baillis étant des agents du Roi qui devaient veiller à la bonne application de la justice royale et donc a fortiori des coutumes de la région. On remarque que les écrits de Beaumanoir sont emprunt d’une tradition civiliste, on y retrouve des notions de droit romain. Cette originalité

chrétienne 3. germanique I. Le legs de Rome A. aperçu de l'Histoire romaine 1. Rome légende : Romulus, 753 av. JC 8e s av. JC : réunion de gentes sur le site du Latium -> regroupement en fédération, conseil, élection d'un roi avec des pouvoirs limités 7e s av. JC (=620) : invasion étrusque -> fondation de la cité, monarchie urbaine, unitaire, directe, absolue, populaire – civilisation brillante les gentes deviennent la noblesse patricienne redistribution des terres a

les formules d’actes passés entre particuliers. Ce texte, nous présente le système de la commendatio à l’époque mérovingienne. Un système contractuel entre un homme libre et son seigneur, mis en place dans une situation économique désorganisée. Ce contrat spécifiant les obligations mutuelles que se doivent le seigneur et son vassal. Se recommander c’est se donner soi-même avec confiance, c’est faire auto-tradition. La recommandation est l’acte juridique par lequel un homme libre se place sous

France = dominée par de puissants seigneurs qui se partagent le territoire, alors que les possessions directes du roi se réduisent à un petit domaine dans l’Ile-de-France · la seigneurie (les seigneurs sont les vassaux du roi/suzerain mais chaque vassal est maître chez lui); · laféodalité s’épanouit aux Xe-XIe siècles > fief (façon de posséder la terre);· atout du roi face aux seigneurs – il est couronné et sacré par un évêque

Xe- XIIe siècle » En 987, réunis à Senlis, l’archevêque de Reims Adalbéron et les grands choisirent comme roi un Robertien, Hugues Capet. Cette élection inaugure l’ère des rois dits de la troisième race : les capétiens. Entre l’avènement d’Hugues Capet et celui de Philippe II dit , Auguste, la monarchie capétienne révèle des caractères d’une royauté féodale. Seigneur parmi les seigneurs, le capétien doit d’accommoder d’une féodalité qu’il lui fait investir pour accroitre ses prérogatives et étendre

ce sont désormais les seigneurs qui dirigent les territoires. Les petits seigneurs nouent des relations personnelles avec des seigneurs plus puissants dont il devient les vassaux : ce la féodalité. Lors de la cérémonie de l´hommage, le seigneur et le vassal établissent des liens d´homme à homme. Le vassal doit fidélité, conseil et aide (militaire et financière) à son suzerain. Le suzerain remet alors à son vassal un fief lors de la cérémonie de l´investiture. B. Le roi domine peu à peu le système