Le Statut Du Narrateur Et Le Point De Vue

est décalé des hommes étant mis pratiquement au même rang que des forces supérieures : « approchant des Dieux » (v.5). Cette histoire allégorique oppose deux personnages par leur nature et caractère mais également grâce aux jeux d’oppositions du narrateur. Les deux protagonistes sont de natures opposées, en premier lieu leur appartenance géographique est contraire. Le philosophe vient de la Scythie (v.1) pays austère et rude contrairement au sage originaire de la Grèce (v.3), cité de la lumière.

en fonction de la maquette du journal, c’est-àdire de la mise en pages. Au bout de la quinzième livraison, la rédaction du journal décide d’interrompre la publication. Le chapitre XVI paraît en volume chez Flammarion l’année suivante. Il a donc un statut différent. Il est en majeure partie écrit d’une seule traite sans contraintes extérieures. Qu’est-ce qui dans les chapitres XIV et XV pourrait expliquer que la direction du journal Le Matin ait souhaité interrompre la publication ? Le dernier paragraphe

qu’est l’animal dont l’importance est soulignée d’une part par le fait qu’il occupe le titre de l’œuvre, d’autre part qu’il est mis en avant par le procédé de la mise en abîme ? Déjà il nous paraît comme le point nodal du texte. Autre point notable touchant l’animal en question est le statut qui lui est accordé dans l’œuvre: c’est un vrai personnage dont la seule présence a des impacts directs sur les événements; d’autre part les liens qu’il entretient avec les autres personnages, sont de nature

Toute narration est prise en charge par deux instances fictives : le narrateur et le narrataire. Leur présence peut se profiler de façon directe (on assiste à de véritables dialogues entre eux) ou de façon indirecte. Pour décrire ce monde inconnu qu’est la narration, le narrateur dispose de deux voies : soit il s’adresse directement au lecteur (narrataire) pour lui expliquer les tenants et les aboutissements de l’histoire, cas où sa subjectivité se manifeste ouvertement (surtout par les modalités

en scène grâce à la vue : serveuses « enlaidi[es] » (l. 30), « visière insensée » (l. 31), gens en « survêtement » (l. 33), femmes « laides » (l. 34) et hommes « gros » (l. 34), « table dégueulasse » (l. 54). On peut noter aussi la vulgarité qui émane de l’atmosphère du McDonald : certaines personnes s’essuient et se mouchent dans la même serviette, ils raclent leur chaise (« deux braillards » (l. 67), « ce morveux » (l. 67-68), « cet énergumène » (l. 100)). Le narrateur insiste sur cette vulgarité

d’œuvres antérieures. Notons que Les Plaisirs et les Jours n’est qu’un recueil de jeunesse, publié avant que Proust ne prenne de décision à la rédaction de la Recherche.4 Le chef-d’œuvre proustien est à lire comme un livre conçu comme unité, allant d'un point initial à un autre final dans une logique et une composition rigoureuses. Dans une lettre adressée à Rivière, Proust déclare avoir écrit le premier volume et le dernier simultanément, ce qui revient à dire que son œuvre n'est pas le résultat d'un hasard

ou ça ne l'est pas !! 2-Le récit 1ème phrase : Début du récit avec le présentatif « C'est » au présent, puis récit au passé, et à la 3ème personne du singulier. Les personnages ne sont pas réellement décrits. Ils apparaissent en fonction de leur statut « demoiselle », « gentilhomme », en fonction de leur position : « mari », « voisin », et la seule description concerne leur âge « jeune » qui s'oppose à « vieux ». La construction de la phrase est efficace : une femme mariée, vit honnêtement avec

Nous verrons dans un premier temps qu'il s'agit d'un blason fragmentaire de Emma, avant de considérer dans un second temps l'art de la description flaubertienne. I. Un blason fragmentaire 1) L'éloge de la féminité La scène est vue à travers le regard de Charles, en focalisation interne (verbe de perception : « aperçu », « fut surpris », « remarqua »...) La main est le premier élément du corps décrit, caractérisée par sa blancheur « blancheur de ses ongles ». Cette blancheur témoigne

monnayeurs, Gide fait dire à Edouard qu’il est « lawless » (sans loi). Son rapport au réel abolit les distances. C’est pour cela qu’on tente de lui assigner quelques règles : le roman est une fiction ; il implique diverses instances : l’auteur, le narrateur, le personnage... Retenons que le roman est un genre à part. Il a une (des) manière(s) particulière(s) de nous parler : c’est-à-dire de nous parler du réel et de nous ─ Milan Kundera préfère le mot « existence » : « Le roman n’examine par la réalité

deux personnages refusent de grandir : ils veulent échapper au prosaïsme de l’aˆge adulte. Mais le choix de l’enfance-adolescence n’est pas tant le moyen de cristalliser des souvenirs personnels dans une prose poétique que celui de rompre avec le narrateur impersonnel du réalisme et du naturalisme. Dans Le Grand Meaulnes, la vision du monde est fortement subjective. Elle NORD COMPO — 03.20.41.40.01 — 108 x 178 — 16-11-09 11:53:48 148105PAN - Flammarion - Fiche pédag. GF - Le Grand Meaulnes - Page