Le Suffrage Censitaire

pas et qu'elle ne comprend pas. Les apporteurs de volonté, de prospérité et de connaissance, eux, n'ont strictement rien à dire. La démocratie égalitaire est ainsi condamnée, sui generis, à dégénérer en démagogie. Tout est bon pour glaner les suffrages de cette majorité qui s'en fout, qui profite et n'y comprend rien. A la recherche d'un modèle démocratique équitable Force est donc, si l'on ne veut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, de revoir la copie. Pour préserver la démocratie - "le

émancipée (si on se situe en 1852). I. La restauration 1814-1830 : vie politique étouffée et limitée à la participation d’une très mince élite. -> Presque pas de vie politique. 1.1 Une vie politique excluant : - Assemblée élue au suffrage censitaire - Nombre d’électeurs : 90 000 personne et nombre d’éligible 1 000. Montre les catégories sociales : les grands propriétaires (bourgeoisie) ou la noblesse. Comment expliquer ça que 0,1% des français participent à la vie politique ? Non pas

voter dans les assemblées publiques. ». Ceci signifie que la Constitution de l’an III privilégie habilement la bourgeoisie dans le domaine du système électoral. Car cette Constitution abandonne le suffrage universel direct et revient aux solutions de 1791 en matière électorale, ainsi au suffrage censitaire indirect à deux degrés. Les électeurs du premier degrés étaient de l'ordre de 6 millions de citoyens et ceux du deuxième étaient de l'ordre de 30 000 personnes. Ce système étant en contradiction

dénoncer le décalage entre la vision révolutionnaire de la représentation du peuple et le despotisme représentatif de l'Assemblée Constituante en dénonçant la souveraineté nationale dont le peuple ne dispose plus (II.a), et pour finir le suffrage censitaire indirect (II.b). I) Les préceptes fondateurs de la Révolution : 1) La souveraineté du peuple, représenté par l'Assemblée et le Roi : Dans son analyse, Robespierre s'intéresse principalement à la représentation du peuple dans les assemblées

Au titre de représentant de la Nation on ne peut jamais leur reprocher une décision La conception de la souveraineté nationale peut être compatible avec l’idée de suffrage universel. Mais ça n’est pas forcément le cas, il est possible de confier l’expression de la souveraineté nationale à une frange de la nation : suffrage censitaire Souveraineté populaire : électorat-droit Comme son nom l’indique ici, la souveraineté appartient au peuple, totalité des citoyens qui détient chacun une fraction de

loi, traité international). Le suffrage indirect : lorsque ce sont les représentants élus par les citoyens (les grands électeurs) qui votent ensuite pour élire leurs représentants (ex : les sénateurs). Le suffrage censitaire : droit de vote réservé aux citoyens qui paient un impôt d'un certain montant (les citoyens actifs ou riches). Suffrage universel : lorsque le droit de vote est ouvert à tous, quelque soit le niveau de richesse des personnes. En 1792 le suffrage universel masculin fut adopté en

mode de suffrage est différent. En 1791, il s’agit d’un suffrage censitaire qui exclut un certain nombre de personnes du système électoral. De plus, il existe une distinction entre les citoyens passifs et les citoyens actifs qui sont les seuls à pouvoir voter. En 1793, le statut des citoyens est différent, il n’existe plus cette distinction, on autorise le droit de suffrage à tous les hommes quelque soit leur statut. Le suffrage est universel et direct. A/ Des modes de suffrage différents

septembre 1791. Dans ce régime, la Souveraineté appartient à la Nation mais le droit de vote est restreint. Le suffrage est dit censitaire. Seuls les hommes de plus de 25 ans payant un impôt direct (un cens) égal à la valeur de trois journées de travail ont le droit de voter. Ils sont appelés «citoyens actifs ». Les autres, les «citoyens passifs», ne peuvent pas participer aux élections. Le suffrage est aussi indirect car les citoyens actifs élisent des électeurs du second degré, disposant de revenus plus

le retour au pouvoir des ultra conservateurs derrière le cabinet Richelieu suite à l'assassinat du Duc de Berry . Les français assistent alors au retour des idées de l'Ancien Régime avec la mise en place de la loi du « double vote » . Un suffrage censitaire très restreint est alors instauré . En Grande-Bretagne , Georges IV , conservateur , règne alors , avec sous ses ordres un gouvernement formé de tories réformateurs puis à partir de 1830 de whigs ( libéraux) . 1820 marque également en Grande-Bretagne

possibles sans la rencontre de ces deux volontés : la volonté royale et la volonté du corps législatif élu. De plus, cette conception offre deux sources de légitimité différentes : une source monarchique et une source démocratique à travers le philtre du suffrage. La constitution de 1793 a son idée bien à elle concernant la séparation des pouvoirs avec la spécialisation des autorités législatives et exécutives. Cette spécialisation est très simple avec l'idée que le pouvoir de faire la loi a une autorité