Les Deux Infinis Pascal

imposés par le XVIIe . Les romantiques privilégient la poésie, plus apte à décrire les passions et les mouvements de l’âme, et font triompher le roman. Deux genres passablement méprisés pendant le siècle précédent. -UN ÉLARGISSEMENT DES SOURCES D’INSPIRATION : - Les paysages romantiques : recherche de paysages nouveaux, du dépaysement. Immensité ; infini ; désordre ; mouvement. Montagne ; mer ; orages ; tempêtes... Paysage et état d’âme : la nature est à la fois une confidente et une consolatrice

Pascal, « L’homme n’est qu’un roseau… mais c’est un roseau pensant. » Explication de texte TES1 et TS1 [cours sur « le sujet »] Novembre 2007—Mme Aubrun Ce n’est point de l’espace que je dois chercher ma dignité, mais c’est du règlement de ma pensée. Je n’aurai point d’avantage en possédant des terres. Par l’espace l’univers me comprend et m’engloutit comme un point : par la pensée je le comprends. La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable ; un arbre ne se connaît

temps est le caractère éphémère du temps présent : le présent est un instant insaisissable, c'est l'imperceptible instant ou le futur devient passé. Il est donc tout à fait impossible pour l'homme d'être dans l'éternité, c'est à dire dans un présent infini. Ce constat empêche l'homme d'avoir accès au bonheur, puisque même quand l'homme est heureux, son sentiment de bonheur est toujours lié à la certitude que cet état n'est que passager, que ce bonheur présent s'en ira tôt ou tard et appartiendra

de l’ouvrage de Descartes « Principes de la philosophie » (1644), Dieu est présenté comme « l’être tout connaissant, tout puissant et extrêmement parfait. » Dieu est par conséquent l’être infini qui comprend en lui toutes les perfections. Il est l’Etre infini qui comprend tous les attributs sous un mode infini ; étant l’Etre parfait, il est nécessairement, il est celui par qui commence le monde, celui par qui est ordonné le monde, celui vers qui s’oriente le monde ; de ce fait, il est nécessaire

raisonnement déductif basé sur l’enchaînement logique de trois proposition : deux prémisses, qui sont des vérités que l’on a déjà admises, et une conclusion. Ce raisonnement nous montre clairement que lien entre chaque idée est nécessaire pour aboutir à une conclusion elle-même nécessaire : la vérité de la conclusion est démontrée par le fait qu’elle découle de manière absolument nécessaire suite à l’affirmation de deux prémisses, et non par son contenu propre. En effet, dans le un syllogisme tel

royaume des savants» Pascal Analyse de la formule : Peut-on : Est-ce possible ? Y a-t-il eu des cas ? Oui, dans l’histoire des sciences notamment Est-ce une attitude recommandable ou y aurait-il quelque chose à contester dans l’attitude de celui qui revendiquerait d’avoir raison contre les autres ? Avoir raison : C’est être dans le vrai ou être dans le juste, avoir le droit pour soi ( Expressions contraires : se tromper être en faute, avoir tort) (*)Deux registres sont donc

Tout d’abord, Pascal parle de la société dans les Pensées. La société est hiérarchisée, ce que ne critique pas Pascal qui, au contraire, pense que cela est juste car c'est une garantie d'ordre : les hommes sont "distingué[s] par le dehors [...]. Mais cela est très raisonnable" (93). Au sommet de cette hiérarchie, le roi, dont Pascal aimerait peut-être qu'il travaillât (15), à l'image du "Grand Seigneur des Turcs" et contrairement à la pratique dans notre pays. Il convient surtout qu'il ne soit pas

Chez eux, il y a une opposition entre matière et esprit et chez les chrétiens l’intérieur s’oppose à l’extérieur. Un agnostique est celui qui dit : je ne sais pas, c’est différent d’un athée : Dieu n’existe pas et du nihiliste : ne crois en rien. Pascal va mettre à jour la notion de manque. Il dit : «tout le monde, partout, à toutes les époques, recherche le bonheur. Même celui qui va se pendre le fait pour le bonheur qu’il n’a pas. Le seul objectif est le bonheur. Tout le monde se plaint de

Comme son étymologie (le latin fides) l'indique, la foi est « confiance » : le fidèle (littéralement « celui qui a la foi ») s'en remet à Dieu parce qu'il se sait borné, fini, et que Dieu est puissance infinie. La foi est alors une conviction qui engage tout l'individu, une adhésion totale à ce qui reste pour lui un mystère indéchiffrable et qui peut être vécue, comme l'a montré Kierkegaard, dans l'angoisse.  ■ Se pose alors le problème des rapports entre la foi et la raison c'est-à-dire entre la

est partiellement négatif du moins au premier abord, ce qui diffère considérablement de la valeur que nous accordons à ce terme. La définition habituelle du mot est plutôt positive : il renvoie à l'idée de distraction, se fait synonyme de fête. Chez Pascal, il est entaché d'une connotation extrêmement péjorative : il est ce qui détourne des choses sérieuses, ce qui éloigne l'homme de l'essentiel, c'est-à-dire des problèmes propres à sa condition et, partant, de Dieu. En cela, il rejoint son étymologie :